Pourquoi suis-je déprimé quand je sors d'un Pôle emploi
Publié : 05 nov. 2010
A chaque fois que je mets les pieds dans un pôle emploi je sors systématiquement déprimé et de mauvaise humeur.
Pourquoi ?
Le plus dur dans le chômage ce n'est pas la pauvreté mais le mépris avec lequel nous sommes traités, la médiocrité de l’accueil (en dépis des efforts louables de certains conseillers que je salue pour leur gentillesse et leur humanité, je pense par exemple à cette conseillère au sourire et à la bonne humeur permanente, mais comment fait-elle ???) et surtout cet étalage de pauvreté, d'odeur et même parfois de crasse.
Quand je vais dans un pôle emploi je sens cette misère de manière presque physique, je la vois au traits tirés, aux yeux fatigués, à la lassitude du personnel qui oscille tantôt de la compassion à la condescendance, quand il ne bascule pas dans le mépris pur et simple.
Tout cela est fort déprimant et me dégoûte.
Je me sens sale, dégoûté, écoeuré par cette société qui refuse au plus grand nombre son dû, sa pitance, son droit à une existence digne.
Le personnel est exposé à toute cette misère et à sa violence et je peux comprendre ses réactions de lassitude mais je n'admets pas le mépris.
Parfois je me dis qu'en tant que chômeur je serais parfaitement heureux s'il n'y avait pas Pôle emploi, c'est Pôle emploi qui fait mon malheur alors que sa mission est sois disant de m'aider...
Les chômeurs ne sont que le produit d'une société malade, un sous produit de la société industrielle qui n'a pas été capable d'ajuster son progrès social et humain au progrès technique.
Si l'évolution morale de la société s'était faite au même rythme que l'évolution technologique de la production, le chômage n’existerait pas, nous aurions à la place une société du temps libre et de l'émancipation, malheureusement ce progrès a été détourné de sa véritable finalité par les détenteurs du capital, qui ont inventé le chômage et la pauvreté en réponse à ce qui devait faire le bonheur de l'humanité, notre bonheur.
D'un bonheur (la disparition du travail et de la pénibilité provoqué par la mécanisation), ils ont fait un malheur (le chômage, la pauvreté et la soumission à leur ordre pourri).
Que ne faisons nous pas pour leur plaire, à quelle bassesse d'esprit nous nous baissons quotidiennement pour ne pas les offenser et recevoir en échange notre maigre pitance... Ils ont fait de nous leurs esclaves sans même que nous nous en rendions compte.
Si nous sommes pauvres c'est parce qu'ils sont riches et qu'ils nous ont privés de notre dû.
Les chômeur ne réclament que ce dû et cette tension dans les pôle emploi de France et de Navarre qui n'est que l'expression d'une revendication ultime, mal formulée parfois : le droit à une vie décente !
Qu'on reconnaisse ce droit à une revenu décent d’existence, versé à tous, sans condition et tous les problèmes disparaissent.
L'erreur historique des syndicats aura été la lutte qu'ils ont menée pour le travail en lieu et place d'une lutte pour un revenu d"existence garantis et sans condition.
Il n'y aura aucun progrès humain tant que nous n'aurons pas compris lé nécessité vitale d'une reconnaissance du droit au revenu d’existence qui serait le garant de l'émancipation sociale de tous, sans asujetissement à l'appareil de production et à la volonté des détenteurs de capital.
Nous nous voulons vivre libre nous devons absolument nous débarrasser de cette tutelle malfaisante qui sécrete le malheur des société et les pousse vers le totalitarisme.
Alors oui j'ose revendiquer la REVOLUTION, ce mot n'est pas sale, il n'est pas honteux car il porte nos espoirs et ceux de nos enfants à une vie meilleure.
Battons nous pour la révolution. tournons le dos à ceux qui nous promettent toujours plus de soumission à la tyrannie de l'argent et du travail.
Pour,avoir des éléments de réflexion sur le concept du revenu de base je vous encourage à télécharger le film suivant : http://www.kultkino.ch/kultkino/besonde ... _francaise
Faites connaitre ce film, diffusez le, animez des débats autour de ce film.
Pourquoi ?
Le plus dur dans le chômage ce n'est pas la pauvreté mais le mépris avec lequel nous sommes traités, la médiocrité de l’accueil (en dépis des efforts louables de certains conseillers que je salue pour leur gentillesse et leur humanité, je pense par exemple à cette conseillère au sourire et à la bonne humeur permanente, mais comment fait-elle ???) et surtout cet étalage de pauvreté, d'odeur et même parfois de crasse.
Quand je vais dans un pôle emploi je sens cette misère de manière presque physique, je la vois au traits tirés, aux yeux fatigués, à la lassitude du personnel qui oscille tantôt de la compassion à la condescendance, quand il ne bascule pas dans le mépris pur et simple.
Tout cela est fort déprimant et me dégoûte.
Je me sens sale, dégoûté, écoeuré par cette société qui refuse au plus grand nombre son dû, sa pitance, son droit à une existence digne.
Le personnel est exposé à toute cette misère et à sa violence et je peux comprendre ses réactions de lassitude mais je n'admets pas le mépris.
Parfois je me dis qu'en tant que chômeur je serais parfaitement heureux s'il n'y avait pas Pôle emploi, c'est Pôle emploi qui fait mon malheur alors que sa mission est sois disant de m'aider...
Les chômeurs ne sont que le produit d'une société malade, un sous produit de la société industrielle qui n'a pas été capable d'ajuster son progrès social et humain au progrès technique.
Si l'évolution morale de la société s'était faite au même rythme que l'évolution technologique de la production, le chômage n’existerait pas, nous aurions à la place une société du temps libre et de l'émancipation, malheureusement ce progrès a été détourné de sa véritable finalité par les détenteurs du capital, qui ont inventé le chômage et la pauvreté en réponse à ce qui devait faire le bonheur de l'humanité, notre bonheur.
D'un bonheur (la disparition du travail et de la pénibilité provoqué par la mécanisation), ils ont fait un malheur (le chômage, la pauvreté et la soumission à leur ordre pourri).
Que ne faisons nous pas pour leur plaire, à quelle bassesse d'esprit nous nous baissons quotidiennement pour ne pas les offenser et recevoir en échange notre maigre pitance... Ils ont fait de nous leurs esclaves sans même que nous nous en rendions compte.
Si nous sommes pauvres c'est parce qu'ils sont riches et qu'ils nous ont privés de notre dû.
Les chômeur ne réclament que ce dû et cette tension dans les pôle emploi de France et de Navarre qui n'est que l'expression d'une revendication ultime, mal formulée parfois : le droit à une vie décente !
Qu'on reconnaisse ce droit à une revenu décent d’existence, versé à tous, sans condition et tous les problèmes disparaissent.
L'erreur historique des syndicats aura été la lutte qu'ils ont menée pour le travail en lieu et place d'une lutte pour un revenu d"existence garantis et sans condition.
Il n'y aura aucun progrès humain tant que nous n'aurons pas compris lé nécessité vitale d'une reconnaissance du droit au revenu d’existence qui serait le garant de l'émancipation sociale de tous, sans asujetissement à l'appareil de production et à la volonté des détenteurs de capital.
Nous nous voulons vivre libre nous devons absolument nous débarrasser de cette tutelle malfaisante qui sécrete le malheur des société et les pousse vers le totalitarisme.
Alors oui j'ose revendiquer la REVOLUTION, ce mot n'est pas sale, il n'est pas honteux car il porte nos espoirs et ceux de nos enfants à une vie meilleure.
Battons nous pour la révolution. tournons le dos à ceux qui nous promettent toujours plus de soumission à la tyrannie de l'argent et du travail.
Pour,avoir des éléments de réflexion sur le concept du revenu de base je vous encourage à télécharger le film suivant : http://www.kultkino.ch/kultkino/besonde ... _francaise
Faites connaitre ce film, diffusez le, animez des débats autour de ce film.