Tout à l'heure en passant par hasard devant un attroupement passage Charles Dallery (11e), j'ai découvert grâce à des gens du Dal et de Sonacotra la dénonciation d'un nouveau type de politique que je ne savais pas encore être mis en oeuvre : la politique de casse des solidarités, outre la précarisation.
Méthode employée dans les foyers Sonacotra : supprimer tous les lieux de convivialité, cafet, cuisine collective, salles de réunion, et ....
interdiction d'héberger les proches
sans domicile fixe ou de passage,
bien que le loyer soit correctement et très chèrement payé (350 à 450 euros les 11 et 15 m2. - mais les locataires travaillent et ont un salaire parfois genre smic, faut bien les tondre, n'est ce pas -).
Jusqu'à, parait-il une circulaire pour autoriser des contrôles de police à l'intérieur des foyers.
Les personnes qui ont hébergé des proches sont expulsées de leur chambre, et convoquées deux par deux au commissariat afin de donner au Préfet "tous les éléments d'appréciation" pour savoir si "le concours de la force publique peut être accordé à l'huissier instrumentaire."
(Si ceci vous choque, rendez vous devant le commissariat à chaque convocation d'habitants ces jours prochains, et aujourd'hui 22 juin à 17 h 30)
- info provenant de la Coordination des foyers Sonacotra -)
Ce qui me sidère, c'est que l'adage "diviser pour mieux régner" est érigé en politique et en pratiques quotidiennes organisées.
Si quelqu'un avait encore des doutes sur les scrupules, mentalités, et capacités de réflexion inhumaine de nos dirigeants ..., qu'ils se descillent, ça se passe ici aujourd'hui, pas à la télé à l'autre bout du monde, non, ICI, CHEZ NOUS.