Bonjour,
J'ai démissionné d'un CDI il y a 1 an pour plusieurs motifs qu'il serait long d'expliquer ici. Pour résumer: supérieur hiérarchique despotique, responsabilités et charge de travail en constante augmentation sans augmentation, salaire ridicule, gestion douteuse...
Par la suite j'ai occupé un CDD de 6 mois qui s'est très bien passé, malheureusement, le budget était plus qu'insuffisant pour que cette mission débouche sur une embauche en CDI.
Las, me voici de nouveau au chômage, cette fois-ci indemnisé.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis et pourtant j'hésite toujours à dire au cours des entretiens d'embauche que j'ai démissionné de mon avant dernier poste.
J'évite bien sûr d'évoquer le "harcèlement" dont j'ai fait l'objet, mais je sens bien une certaine réserve de la part des employeurs lorsque je leur dit que j'ai démissionné.
Qu'en pensez-vous? Est-il préférable de "mentir" et de prétendre que j'étais en CDD (plausible puisque je suis restée moins de 18 mois)? Si non, quel motifs énoncer pour justifier cette démission?
Le tabou de la démission
Je n'avais plus de possibilité d'évolution dans cette structure, je recherchais de nouvelles opportunités de carrières, un environnement plus favorable, un secteur plus porteur...
Et le mec qui était là avant moi, t'en as fait quoi, gros lourdeau?
Comment se fait-il que tu n'as pas su retenir ses compétences et valoriser ses talents?
Et le mec qui était là avant moi, t'en as fait quoi, gros lourdeau?

Difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d'un recruteur.
Démission = faculté de résistance, mais aussi conscience d'une bonne valeur professionnelle, confiance dans ses compétences.
Choisit avec énergie = motivé pour ce que je lui propose.
Licenciement = était-il vraiment arrangé ? est-il si bon que ça ?
CDD sans CDI ? Pourquoi ne l'ont-ils pas gardé ?
Je ne suis pas sûr que la démission, surtout suivie d'une réembauche en CDD, soit perçue forcément plus négativement que les autres motifs de rupture. En entretien, vous risquez d'hésiter en répondant, d'être gêné si vous "inventez" un autre motif, le tout pour pas grand chose, à mon avis.
En revanche, soyez le moins négatif possible sur votre démission. Ne parlez surtout pas des défauts de l'employeur d'alors en entretien. Le recruteur peut s'identifier à lui... Parlez du désir d'évoluer, de changer, de progresser, etc. des choses positives. Voir les termes choisis de Monolecte.
Je sais c'est dur (et stupide). Mais c'est comme ça.
Démission = faculté de résistance, mais aussi conscience d'une bonne valeur professionnelle, confiance dans ses compétences.
Choisit avec énergie = motivé pour ce que je lui propose.
Licenciement = était-il vraiment arrangé ? est-il si bon que ça ?
CDD sans CDI ? Pourquoi ne l'ont-ils pas gardé ?
Je ne suis pas sûr que la démission, surtout suivie d'une réembauche en CDD, soit perçue forcément plus négativement que les autres motifs de rupture. En entretien, vous risquez d'hésiter en répondant, d'être gêné si vous "inventez" un autre motif, le tout pour pas grand chose, à mon avis.
En revanche, soyez le moins négatif possible sur votre démission. Ne parlez surtout pas des défauts de l'employeur d'alors en entretien. Le recruteur peut s'identifier à lui... Parlez du désir d'évoluer, de changer, de progresser, etc. des choses positives. Voir les termes choisis de Monolecte.
Je sais c'est dur (et stupide). Mais c'est comme ça.
Super réponses...
... mais malheureusement pas applicables dans mon cas, s'agissant d'une structure de 4 salariés (ce n'était pas une entreprise), les fusions restructurations sont peu crédibles.
Par ailleurs, partir pour impossibilité d'évolution, même si c'était effectivement le cas, est mal perçu lorsque l'on a un peu plus d'un an de boîte.
Donc galère galère
Par ailleurs, partir pour impossibilité d'évolution, même si c'était effectivement le cas, est mal perçu lorsque l'on a un peu plus d'un an de boîte.
Donc galère galère

L'essentiel est d'être positif : de dire dans quel but tu es parti et non à cause de quoi. Ce peut être gagner des responsabilités, changer de secteur, mieux valoriser ses compétences, etc.
Il ne faut pas le dire, mais tout le monde sait que le "choix" du premier emploi est très relatif.
Je crois que tu te focalises sur quelque chose de secondaire. La démission serait peut-être perçue négativement si par la suite tu étais resté longtemps sans emploi. (Je n'approuve pas ce genre de raisonnements, mais ils sont fréquents.)
Le message est : "Je suis quelqu'un de dynamique, volontaire, capable de prendre des risques pour progresser". Très "managérialement correct".
On a beau adapter à la question, on retombe toujours sur les mêmes lieux communs...
Il ne faut pas le dire, mais tout le monde sait que le "choix" du premier emploi est très relatif.
Je crois que tu te focalises sur quelque chose de secondaire. La démission serait peut-être perçue négativement si par la suite tu étais resté longtemps sans emploi. (Je n'approuve pas ce genre de raisonnements, mais ils sont fréquents.)
Le message est : "Je suis quelqu'un de dynamique, volontaire, capable de prendre des risques pour progresser". Très "managérialement correct".
On a beau adapter à la question, on retombe toujours sur les mêmes lieux communs...
