Un lecteur nous écrit (message reposté par Yves) :
…/…
Bonjour,
Je commence un sujet photographique sur la précarité car ce sujet fait partie de mes préoccupations actuelles, comme j'ai pu le faire dans "Habiter c'est aussi mon affaire" en ce qui concerne le relogement social ou dans "Ceux d'ici" et "Vies à vies" qui décrivent des situations sociales.
Je recherche donc des Rmistes, des temps partiels, des intermittents, des "quinquas" ne trouvant que des CDD, etc...
Toutes les propositions sur Rhône-Alpes sont les bienvenues.
Merci pour votre aide.
Amicalement
Frédéric Janisset
fr.j@libertysurf.fr
www.frjphotos.com
Images de précarité
Images de précarité
Dernière modification par Yves le 13 juin 2006, modifié 1 fois.
Images de précarité
Ca, c'est pour les plus chanceux ; des "un peu au-dessus de (ou avant) la précarité"des "quinquas" ne trouvant que des CDD

Images de précarité
Bonjour
Je suppose que Yves a reposté tel quel, mais franchement je n'ai pas tout compris sur ce message
Pour info, comme le soulignent Gérard et Satya, les précaires, ce sont ceux qui ne trouvent PAS de CDD ou autres contrats.
Maguy
Et pourquoi pas les sorties de l'ANPE ou des bureaux d'aide sociale (tiens une fédération vient d'ouvrir à 50 m de chez moi)suffit d'aller au marché, dans la rue avec son appareil
Je suppose que Yves a reposté tel quel, mais franchement je n'ai pas tout compris sur ce message
En espérant que ce photographe apportera plus de soins aux images qu'à sa prose...comme j?'ai pu le faire dans ?Habiter? c?'est aussi mon affaire? en ce qui concerne le relogement social ou dans ?Ceux d?ici? et ?Vies à vies? qui décrivent des situations sociales.
Pour info, comme le soulignent Gérard et Satya, les précaires, ce sont ceux qui ne trouvent PAS de CDD ou autres contrats.
Maguy
J'ai hésité longuement avant de répondre à ce message car je ne voulais ni écrire dans la précipitation ni dans l'énervement à chaud ...
Après la fameuse étudiante qui évoquait le relooking, l'amaigrissement, le sport et autres artifices pour retrouver un job, voilà un photographe qui souhaite fixer sur la pellicule des chômeurs en état de "précarité" ! Excusez-moi, mais là, j'hallucine !
Quel cliché - et le jeu de mot est voulu.
On ne photographie pas la détresse intérieure et les chômeurs ne sont pas spécialement des personnes qui font la manche, qui vivent dans des cartons ou des appartements insalubres.
Il ne faut pas être un photographe d'investigation pour trouver des personnes en situation de précarité. Comme le dit Satya, les gares, les métros, les marchés et certains quartiers de grandes villes regorgent hélas d'images de pauvreté et de précarité.
Bien sûr, quand on est au chômage, ou que l'on cumule des CDD de m..., que l'on galère dans l'intérim, que l'on est au RMI, les choses ne sont pas roses financièrement. Mais bon, attendez-vous que des chômeurs posent devant un bureau de pointage ? Mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas spécialement en guenilles. Les chômeurs, RMistes etc ... qui se promènent en rue ne portent pas une pancarte dans le dos.
Bref, je ne comprends pas ce qu'il y a à photographier chez un chômeur même en situation difficile.
Après la fameuse étudiante qui évoquait le relooking, l'amaigrissement, le sport et autres artifices pour retrouver un job, voilà un photographe qui souhaite fixer sur la pellicule des chômeurs en état de "précarité" ! Excusez-moi, mais là, j'hallucine !
Quel cliché - et le jeu de mot est voulu.
On ne photographie pas la détresse intérieure et les chômeurs ne sont pas spécialement des personnes qui font la manche, qui vivent dans des cartons ou des appartements insalubres.
Il ne faut pas être un photographe d'investigation pour trouver des personnes en situation de précarité. Comme le dit Satya, les gares, les métros, les marchés et certains quartiers de grandes villes regorgent hélas d'images de pauvreté et de précarité.
Bien sûr, quand on est au chômage, ou que l'on cumule des CDD de m..., que l'on galère dans l'intérim, que l'on est au RMI, les choses ne sont pas roses financièrement. Mais bon, attendez-vous que des chômeurs posent devant un bureau de pointage ? Mais je peux vous dire qu'ils ne sont pas spécialement en guenilles. Les chômeurs, RMistes etc ... qui se promènent en rue ne portent pas une pancarte dans le dos.
Bref, je ne comprends pas ce qu'il y a à photographier chez un chômeur même en situation difficile.
Comment compte-t-il s'y prendre ?
Tout à fait d'accord avec toi.
Quand nous étions réunis samedi au Pont Neuf pour l'anniversaire de l'association, tous chômeurs (ou presque) et la plupart aux minima sociaux, rien au regard des touristes qui se prélassaient comme nous sur le quai des Orfèvres n'aurait pu dévoiler que nous sommes dans cette situation. Absolument rien de "spectaculaire" là-dedans !
Alors je ne sais pas comment il compte s'y prendre : c'est peut-être un défi qu'il se lance ? Comment photographier la précarité et la détresse morale, qui ne sont pas forcément visibles à l'œil nu, en échappant à la fois à la "banalité" et au voyeurisme ?
S'il y arrive, alors chapeau bas.
Quand nous étions réunis samedi au Pont Neuf pour l'anniversaire de l'association, tous chômeurs (ou presque) et la plupart aux minima sociaux, rien au regard des touristes qui se prélassaient comme nous sur le quai des Orfèvres n'aurait pu dévoiler que nous sommes dans cette situation. Absolument rien de "spectaculaire" là-dedans !
Alors je ne sais pas comment il compte s'y prendre : c'est peut-être un défi qu'il se lance ? Comment photographier la précarité et la détresse morale, qui ne sont pas forcément visibles à l'œil nu, en échappant à la fois à la "banalité" et au voyeurisme ?
S'il y arrive, alors chapeau bas.
Images de précarité
Bonjour
D'accord avec Stockwell et Sophie.
D'abord, je connais des gens pour qui tout roule, la santé, le boulot, pas de gros problèmes et qui n'arrêtent pas de se plaindre.
Il s'attend à photographier des gens qui marchent la tête basse, vêtus de guenilles, en train de fouiller les poubelles et pourquoi pas la tête couverte de cendres ???
Je crois Sophie que nous n'aurions pas été un bon "sujet" pas assez représentatif de ce qu'il attend.
Mesurer la détresse morale, c'est impossible.
Nous, on n'a pas encore baissé les bras, ou LES POINGS !!!
Maguy
D'accord avec Stockwell et Sophie.
D'abord, je connais des gens pour qui tout roule, la santé, le boulot, pas de gros problèmes et qui n'arrêtent pas de se plaindre.
Si, on s'amusait beaucoup plus !!rien au regard des touristes qui se prélassaient comme nous sur le quai des Orfèvres n'aurait pu dévoiler que nous sommes dans cette situation

Il s'attend à photographier des gens qui marchent la tête basse, vêtus de guenilles, en train de fouiller les poubelles et pourquoi pas la tête couverte de cendres ???

Je crois Sophie que nous n'aurions pas été un bon "sujet" pas assez représentatif de ce qu'il attend.
Mesurer la détresse morale, c'est impossible.
Nous, on n'a pas encore baissé les bras, ou LES POINGS !!!
Maguy