Un sexagénaire en grève de la faim pour un emploi
Publié : 08 juin 2006
Un homme de 62 ans observe depuis le 26 mai une grève de la faim devant la mairie de Charleville-Mézières (Ardennes) pour obtenir un emploi à temps plein à la ville, en mettant en avant son statut de pupille de la Nation.
Président de l'associatiation locale des pupilles, Michel Féré estime avoir le droit à un emploi réservé, en invoquant "une loi de 1917 d'assistance aux pupilles et orphelins de guerre".
En arrêt de travail après un accident de travail en octobre 2004 alors qu'il était employé à mi-temps à la mairie, sa demande de mise en retraite anticipée pour invalidité, acceptée par la mairie, a été refusée par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Il a fait appel de ce refus.
"Même si l'on peut comprendre la fragilité de la situation de M. Féré, la ville de Charleville-Mézières n'a pas la capacité financière d'absorber toutes les demandes de temps plein formulées par des employés à temps partiel", a écrit la maire (PS) Claudine Ledoux dans un courrier au préfet des Ardennes daté du 2 juin. Mme Ledoux suggère au préfet "d'accélérer la procédure d'appel" de la décision de la CPAM "ou de creuser la piste d'un emploi réservé".
Président de l'associatiation locale des pupilles, Michel Féré estime avoir le droit à un emploi réservé, en invoquant "une loi de 1917 d'assistance aux pupilles et orphelins de guerre".
En arrêt de travail après un accident de travail en octobre 2004 alors qu'il était employé à mi-temps à la mairie, sa demande de mise en retraite anticipée pour invalidité, acceptée par la mairie, a été refusée par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Il a fait appel de ce refus.
"Même si l'on peut comprendre la fragilité de la situation de M. Féré, la ville de Charleville-Mézières n'a pas la capacité financière d'absorber toutes les demandes de temps plein formulées par des employés à temps partiel", a écrit la maire (PS) Claudine Ledoux dans un courrier au préfet des Ardennes daté du 2 juin. Mme Ledoux suggère au préfet "d'accélérer la procédure d'appel" de la décision de la CPAM "ou de creuser la piste d'un emploi réservé".