Barbarie ordinaire
Barbarie ordinaire
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné mercredi deux entrepreneurs du BTP, âgés de 24 et 25 ans, à six mois de prison avec sursis pour avoir commis des "violences en réunion" sur un lycéen de 16 ans accueilli dans leur entreprise lors de stages scolaires.
Les deux hommes devront en outre verser 2.000 euros de dommages-intérêts aux parents de Jonathan, un lycéen de 16 ans, scolarisé au lycée professionnel de Pauillac (Gironde), qui avait subi des sévices lors de deux stages effectués dans une petite entreprise du bâtiment au printemps 2005 et en décembre de la même année.
Lors de l'audience du 24 mai, la procureure Isabelle Lauqué avait égrené les supplices infligés au jeune homme, giflé, attaché et bâillonné avec de l'adhésif industriel durant un après-midi entier, contraint de boire une bouteille de whisky, ou encore ayant eu le corps enduit de liquide de frein.
Le ministère public avait demandé 6 mois d'emprisonnement avec sursis contre les deux hommes.
Contrairement à l'avocat des entrepreneurs qui avait évoqué à l'audience des pratiques courantes de "bizutage", l'avocate des parents de Jonathan, Me Francine Cros, avait affirmé que ces actes constituaient des "vexations proches de la barbarie". Elle avait en outre précisé que le jeune homme "très choqué" avait dû depuis changer d'orientation.
Les deux hommes devront en outre verser 2.000 euros de dommages-intérêts aux parents de Jonathan, un lycéen de 16 ans, scolarisé au lycée professionnel de Pauillac (Gironde), qui avait subi des sévices lors de deux stages effectués dans une petite entreprise du bâtiment au printemps 2005 et en décembre de la même année.
Lors de l'audience du 24 mai, la procureure Isabelle Lauqué avait égrené les supplices infligés au jeune homme, giflé, attaché et bâillonné avec de l'adhésif industriel durant un après-midi entier, contraint de boire une bouteille de whisky, ou encore ayant eu le corps enduit de liquide de frein.
Le ministère public avait demandé 6 mois d'emprisonnement avec sursis contre les deux hommes.
Contrairement à l'avocat des entrepreneurs qui avait évoqué à l'audience des pratiques courantes de "bizutage", l'avocate des parents de Jonathan, Me Francine Cros, avait affirmé que ces actes constituaient des "vexations proches de la barbarie". Elle avait en outre précisé que le jeune homme "très choqué" avait dû depuis changer d'orientation.
surtout qu'en taule ,la nature du delit devrait beaucoup plaire
y devrait y trouver de nombreux et joyeux camarades pour de nombreux jeux dans le genre ,des plus marrants meme
y pourront compter sur leurs nouveaux camarades pour leur montrer
des courageux comme eux ,y devrait pas y avoir de problemes .
l'avocat des tortionnaires est pas mauvais non plus avec sa notion du bizutage

y devrait y trouver de nombreux et joyeux camarades pour de nombreux jeux dans le genre ,des plus marrants meme

y pourront compter sur leurs nouveaux camarades pour leur montrer


des courageux comme eux ,y devrait pas y avoir de problemes .
l'avocat des tortionnaires est pas mauvais non plus avec sa notion du bizutage

ouai , ceux la rigolent pendant qu'ils le peuvent encore !
la derniere vision que j'ai eu du batiment comme metier d'avenir ,c'etait lors d'un passage a caen ,la bonne ville des tripes alors que je m'arretais pour dejeuner dans un resto ouvrier en face d'une zone de chantier .
je rentre ,vise une table libre ,la seule qui restait ,vu le coté plein de l'endroit ,et pendant que je dechiffre les possibilités de plat du jour ,je m'apercois que personne parle francais la dedans !
plutot des langues tres slaves
au moment du café ,je m'etonnes de cette bizarrerie aupres du taulier ,qui me dit ,ah mais mon pauvre monsieur ,ya longtemps qu'ya plus de francais ,ni de portugais dans le coin !!!
zavez vu les fourgons sur le parking ,que de la loc ,zarrivent direct de la bas !!!
je lui dis ,oui , mais sur le panneau a l'entrée du chantier , c'est que des boites francaises ,zoui qui me dit mais tout est sous traité derriere .
suis pas sur qu'ils ont le temps de bizutés ceux la ,autres chose a faire !
la derniere vision que j'ai eu du batiment comme metier d'avenir ,c'etait lors d'un passage a caen ,la bonne ville des tripes alors que je m'arretais pour dejeuner dans un resto ouvrier en face d'une zone de chantier .
je rentre ,vise une table libre ,la seule qui restait ,vu le coté plein de l'endroit ,et pendant que je dechiffre les possibilités de plat du jour ,je m'apercois que personne parle francais la dedans !
plutot des langues tres slaves

au moment du café ,je m'etonnes de cette bizarrerie aupres du taulier ,qui me dit ,ah mais mon pauvre monsieur ,ya longtemps qu'ya plus de francais ,ni de portugais dans le coin !!!
zavez vu les fourgons sur le parking ,que de la loc ,zarrivent direct de la bas !!!
je lui dis ,oui , mais sur le panneau a l'entrée du chantier , c'est que des boites francaises ,zoui qui me dit mais tout est sous traité derriere .
suis pas sur qu'ils ont le temps de bizutés ceux la ,autres chose a faire !
Poussin,
En fait, leur position de patron leur a servi à commettre ce crime. Mais si des salariés abusaient de leur position (âge, ancienneté...) , ce serait la même abjection. C'est comme le harcèlement moral quand il est relayé par des collègues...
Je ne vois pas pourquoi... vraiment pas.ça aurait été des employés, on aurait un peu mieux compris

En fait, leur position de patron leur a servi à commettre ce crime. Mais si des salariés abusaient de leur position (âge, ancienneté...) , ce serait la même abjection. C'est comme le harcèlement moral quand il est relayé par des collègues...
dans le btp, il y a toujours eu un peu d'amusement entre collègues, mais rarement à ce stade là. Les nouveaux se font toujours un peu prendre pour les larbins des anciens, subissent quelques jours de brimades etc. pour les "tester".
Après, sont intégrés à l'équipe comme les autres.
c'est quand ca va trop loin qu'il faut punir.
Après, sont intégrés à l'équipe comme les autres.
c'est quand ca va trop loin qu'il faut punir.
Bonjour,
Ah bin Poussin006, ça doit être pour cela que j'ai jamais pu m'intégrer dans le bâtiment ..... (pourtant, suis pas un nul dans le domaine)
Moi, dès qu'on me demande un droit de passage, je me barre et je contourne ..... ou je m'en passe
Intégré à la con...rie ?
et puis quoi encore
(
ça m'a pris tout petit et même étudiant j'ai refusé le bizutage ... j'aime pas qu'on s'amuse Avec moi ... ( De moi, ... ? si vous voulez
)
Ah bin Poussin006, ça doit être pour cela que j'ai jamais pu m'intégrer dans le bâtiment ..... (pourtant, suis pas un nul dans le domaine)
Moi, dès qu'on me demande un droit de passage, je me barre et je contourne ..... ou je m'en passe

Intégré à la con...rie ?


(


St
en général ca reste très bonenfant, petites cachoteries aec les outils histoire de tourner en bouique le nouveau, des blagues avec la bouffe genre un peu de ciment dans la gamelle etc... rien de méchant, sauf quelques trucs durs histoire de voir si c'est un "vrai" ou non. j'ai perso subit mon premier jour le marteau-piqueur en façade à 15m de haut (jamais mis les pieds sur un plateau, jamais tenu un piqueur pneumatique, bref le merdier). j'ai passé 3 jours à ce tarif (en fait c'était pas mon boulot...) et hop accepté dans léquipe, j'ai même fini par diriger le chef d'équipe



Ce bizutage sur un chantier m en rappelle un autre qui s etait termine tragiquement: un type s etait vu enfonce par ses collegues dans le rectum un truc pour gonfler des pneus, si je me rappelle bien. Il en est mort apres que ses imbeciles de collegues aient voulu voir si on pouvait gonfler un bonhomme comme un pneu ! 
La betise est bien la chose la plus largement partagee par les hommes (et les femmes).

La betise est bien la chose la plus largement partagee par les hommes (et les femmes).
Bonjour,
Idem, mais en interdisant formellement à un d'jeun de monter sur le "plateau" et ce en totale opposition avec le donneur d'ordre inconscient du réel danger.
Et puis, me cacher mes outils !,
c'est quoi ce truc .... tu vas jouer ailleurs ou tu bosse, mais tu fais pas ch..r !
compris !

et hop accepté dans léquipe, j'ai même fini par diriger le chef d'équipe

Et puis, me cacher mes outils !,


compris !


