Dois-je démissionner ?
Dois-je démissionner ?
Une utilisatrice du site nous pose cette question (repostée ici par Yves) :
Bonjour,
J'aurais besoin d'informations sur d'éventuels droits aux allocations chômage pour mon cas :
je suis salariée depuis11 ans dans une entreprise, 8 ans en tant que chef comptable puis depuis 3 ans en tant que controleur interne auditeur.
Je vis difficilement ce dernier poste : depuis 3 ans mes recommandations sur mes audits ne sont pas suivies d'action, mon travail n'est pas valorisé.
J'ai essayé à plusieurs reprises d'exprimer mon mal être mais en vain.
Fin d'année dernière, j'ai du constater de "gros dysfonctionnements" au sein de la socièté, d'autant plus que ma morale personnelle et mon éthique professionnelle n'étaient plus en conformité avec l'attitude de ma direction.
Mon directeur regional a commencé une procèdure de licenciement envers moi, la direction du groupe a stoppé cette procèdure.
Depuis, rien n'a changé, mon travail n'est toujours pas suivi d'actions, etc...
Je suis complétemment "usée" car je ne sais pas travailler dans de telles conditions, j'ai perdu totalement confiance en moi, ma santé s'est dégradée : je suis en arrêt de travail depuis le 02/05/06.
Une chose est certaine "je ne peux plus travailler dans cette entreprise dans ces conditions" , 2 possibilités se présentent :
- trouver un arrangement avec mon employeur pour une fin de collaboration équitable, pour l'un et pour l'autre.
- démissionner.
Ma question est donc la suivante :
Si je démissionne, je n'aurai pas droit aux allocations chomage, mais mon dossier sera revu au bout de 4 mois (d'après ce que j'ai lu) :
pensez vous, que si après avoir donné ma démission, je recherche activement durant 4 mois, un emploi, car c'est mon but, mon dossier sera compris et revu par les assédic pour me permettre d'obtenir les allocations chomage ?
Je vous remercie de votre aide.
Sincères salutations.
Bonjour,
J'aurais besoin d'informations sur d'éventuels droits aux allocations chômage pour mon cas :
je suis salariée depuis11 ans dans une entreprise, 8 ans en tant que chef comptable puis depuis 3 ans en tant que controleur interne auditeur.
Je vis difficilement ce dernier poste : depuis 3 ans mes recommandations sur mes audits ne sont pas suivies d'action, mon travail n'est pas valorisé.
J'ai essayé à plusieurs reprises d'exprimer mon mal être mais en vain.
Fin d'année dernière, j'ai du constater de "gros dysfonctionnements" au sein de la socièté, d'autant plus que ma morale personnelle et mon éthique professionnelle n'étaient plus en conformité avec l'attitude de ma direction.
Mon directeur regional a commencé une procèdure de licenciement envers moi, la direction du groupe a stoppé cette procèdure.
Depuis, rien n'a changé, mon travail n'est toujours pas suivi d'actions, etc...
Je suis complétemment "usée" car je ne sais pas travailler dans de telles conditions, j'ai perdu totalement confiance en moi, ma santé s'est dégradée : je suis en arrêt de travail depuis le 02/05/06.
Une chose est certaine "je ne peux plus travailler dans cette entreprise dans ces conditions" , 2 possibilités se présentent :
- trouver un arrangement avec mon employeur pour une fin de collaboration équitable, pour l'un et pour l'autre.
- démissionner.
Ma question est donc la suivante :
Si je démissionne, je n'aurai pas droit aux allocations chomage, mais mon dossier sera revu au bout de 4 mois (d'après ce que j'ai lu) :
pensez vous, que si après avoir donné ma démission, je recherche activement durant 4 mois, un emploi, car c'est mon but, mon dossier sera compris et revu par les assédic pour me permettre d'obtenir les allocations chomage ?
Je vous remercie de votre aide.
Sincères salutations.
Par les temps qui courent, c'est hyper difficile de montrer que l'on cherche activement et votre honnêteté va probablement vous faire boire la tasse une deuxième fois d'affilée.
Vous ne supportez pas la situation qui vous est faite parce que vous êtes honnête et que vous aimez le travail bien fait. J'ai bien l'impression que les entreprises sans scrupule ont parfaitement assimilé qu'il s'agit là des profils les plus sensibles au harcèlement moral, c'est à dire des gens qui, avec la bonne pression, finissent par se barrer d'eux même sans que cela ne coûtent un radis à la boite.
C'est pour cela qu'il y a de fortes chances qu'ils n'aillent pas à la négo : ils savent qu'ils vous auront à l'usure.
La question est simple : êtes vous capable de vous mettre vraiment en colère?
Parce que votre démission, c'est ce qu'ils veulent, pour ne pas vous payer ce qu'ils vous doivent réellement, pour bien vous arnaquer.
Avez-vous envie de leur faire plaisir, sachant qu'ils sont effectivement malhonnêtes?
Pourquoi persistez-vous à vouloir faire du bon boulot pour un bon gros ramassis de connards? Pourquoi vous faire souffrir?
Mettez votre esprit en vacance, focalisez sur d'autres centres d'intérêt et travaillez comme eux : en vous en tapant joyeusement.
Vos prescriptions ne sont pas suivies des faits : qu'est-ce que vous en avez à foutre, du moment que vous touchez votre fric. Le travail bien fait? Ils s'assoient dessus! Pas besoin d'avoir de la morale pour eux!
La conscience professionnelle?
N'a pas cours dans cette boite.
Des irrégularités, des trucs hors-la-loi : balancez-les! Pour le coup, c'est votre devoir. Et là, faudra bien qu'ils se décident à vous vider!
Leur attitude vous rend malade? tendez-leur un miroir et faites-les chier à votre tour. Plus vous en aurez rien à foutre d'eux, moins vous aurez peur de perdre votre job et plus vous augmentez vos chances de vous faire lourder avec une bonne grosse transaction à la clé.
La morale de l'histoire est simple : y'a plus de morale!
Prenez-en votre parti et faites ce qu'il faut pour ne pas être une victime de ces connards!
Faîtes-les transpirer ces nazes, prenez votre pied, amusez-vous, mettez le souk!
Mais n'en faites pas trop dans le je-m'en-foutisme : ils sont assez cons pour avoir envie de vous garder!
Vous ne supportez pas la situation qui vous est faite parce que vous êtes honnête et que vous aimez le travail bien fait. J'ai bien l'impression que les entreprises sans scrupule ont parfaitement assimilé qu'il s'agit là des profils les plus sensibles au harcèlement moral, c'est à dire des gens qui, avec la bonne pression, finissent par se barrer d'eux même sans que cela ne coûtent un radis à la boite.
C'est pour cela qu'il y a de fortes chances qu'ils n'aillent pas à la négo : ils savent qu'ils vous auront à l'usure.
La question est simple : êtes vous capable de vous mettre vraiment en colère?
Parce que votre démission, c'est ce qu'ils veulent, pour ne pas vous payer ce qu'ils vous doivent réellement, pour bien vous arnaquer.
Avez-vous envie de leur faire plaisir, sachant qu'ils sont effectivement malhonnêtes?
Pourquoi persistez-vous à vouloir faire du bon boulot pour un bon gros ramassis de connards? Pourquoi vous faire souffrir?
Mettez votre esprit en vacance, focalisez sur d'autres centres d'intérêt et travaillez comme eux : en vous en tapant joyeusement.
Vos prescriptions ne sont pas suivies des faits : qu'est-ce que vous en avez à foutre, du moment que vous touchez votre fric. Le travail bien fait? Ils s'assoient dessus! Pas besoin d'avoir de la morale pour eux!
La conscience professionnelle?
N'a pas cours dans cette boite.
Des irrégularités, des trucs hors-la-loi : balancez-les! Pour le coup, c'est votre devoir. Et là, faudra bien qu'ils se décident à vous vider!
Leur attitude vous rend malade? tendez-leur un miroir et faites-les chier à votre tour. Plus vous en aurez rien à foutre d'eux, moins vous aurez peur de perdre votre job et plus vous augmentez vos chances de vous faire lourder avec une bonne grosse transaction à la clé.
La morale de l'histoire est simple : y'a plus de morale!
Prenez-en votre parti et faites ce qu'il faut pour ne pas être une victime de ces connards!
Faîtes-les transpirer ces nazes, prenez votre pied, amusez-vous, mettez le souk!
Mais n'en faites pas trop dans le je-m'en-foutisme : ils sont assez cons pour avoir envie de vous garder!
Effectivement, si tu peux tenir financièrement pendant 4 mois et que tu cherches activement un boulot, preuves à l'appui, les Assedic reviendront sur ton cas :
• Prépare le terrain pour un licenciement à l'amiable : il y a des tas de motifs sur lesquels toi et ton employeur pouvez vous entendre => "Absentéisme non justifié", ou "Désaccord avec la hiérarchie"… sans conséquences ni pour l'un ni pour l'autre.
D'ailleurs, ils ont déjà été à deux doigts de te licencier : si tu les "travailles" bien, la direction du groupe pourrait enfin accepter.
• Surtout, les arrêts maladie te permettront, quelle que soit ta décision, de reprendre du poil de la bête car dans ces conditions, si tu es très fragilisée, tu auras du mal à envisager une recherche d'emploi tonique et constructive, même si tu t'y jettes immédiatement à corps perdu. Chercher un emploi dans le contexte actuel est très démoralisant (salaires merdiques, discrimination sur l'âge…), et je crains que ton état n'y soit pas favorable. Car surgit souvent sans crier gare le contre-coup de ce qu'on a subi auparavant => c'est la dépression, qui empêche de bien "se vendre". Reprends des forces !
Et BON COURAGE à toi,
Sophie
Mais par principe je te conseille, malgré ton état moral et physique, de reculer au maximum ta démission. Tu t'en fous : vas-y avec les arrêts maladie tant que tu peux, et recharge tes accus.www.travail.gouv.fr a écrit :Le salarié dont la démission n'a pas été considérée comme légitime peut demander un réexamen de sa situation après 121 jours de chômage. A condition de remplir les autres conditions d'ouverture des droits au chômage (activité antérieure suffisante, aptitude physique...), et de faire la preuve de sa recherche active d'emploi, la Commission paritaire de l'Assedic pourra décider de lui attribuer les allocations d'assurance chômage à compter de son 5e mois de chômage.
SOURCE
• Prépare le terrain pour un licenciement à l'amiable : il y a des tas de motifs sur lesquels toi et ton employeur pouvez vous entendre => "Absentéisme non justifié", ou "Désaccord avec la hiérarchie"… sans conséquences ni pour l'un ni pour l'autre.
D'ailleurs, ils ont déjà été à deux doigts de te licencier : si tu les "travailles" bien, la direction du groupe pourrait enfin accepter.
• Surtout, les arrêts maladie te permettront, quelle que soit ta décision, de reprendre du poil de la bête car dans ces conditions, si tu es très fragilisée, tu auras du mal à envisager une recherche d'emploi tonique et constructive, même si tu t'y jettes immédiatement à corps perdu. Chercher un emploi dans le contexte actuel est très démoralisant (salaires merdiques, discrimination sur l'âge…), et je crains que ton état n'y soit pas favorable. Car surgit souvent sans crier gare le contre-coup de ce qu'on a subi auparavant => c'est la dépression, qui empêche de bien "se vendre". Reprends des forces !
Et BON COURAGE à toi,
Sophie
Les propos de Monolecte m'inspirent une autre suggestion, pour avoir été dans la même situation que toi dans une entreprise qui a pratiqué la désorganisation, l'injustice et le harcèlement moral durant les dernières années où j'y ai exercé... avant de me faire virer "à l'amiable" début 2001 après avoir été en arrêt maladie pour grave dépression pendant 4 mois et demi l'année précédente (jamais je n'avais été "malade" aussi longtemps !!!).
Un climat qui se dégrade, des décisions malhonnêtes et limite suicidaires pour l'entreprise, et toi là-dedans qui n'a plus l'impression d'avoir ta place, parce que ces nouvelles pratiques sont contraires à ton éthique et à ton amour du travail bien fait, parce que ce n'était pas comme ça qu'on te demandait de travailler avant et que tu ne peux pas digérer ce changement (ô combien néfaste pour tout le monde, y compris à moyen terme pour l'entreprise elle-même). Le manque de reconnaissance et l'impression de se faire exploiter viennent s'ajouter à la souffrance, qui devient insupportable.
Si tu peux faire en sorte de prendre du recul (pratiquer le détachement, le je-m'en-foutisme, le zen à fond) et y rester, c'est aussi bien. Mais il faut pouvoir le faire, et quand je me suis retrouvée dans ce cas en 2000, j'ai préféré me faire licencier car je serais devenue folle.
Avec du recul, étant toujours sans boulot aujourd'hui, je me dis que j'aurais du travailler mon "immunité personnelle" : jouer leur jeu et m'en foutre, tel un ver dans le fruit. Mais je ne le pouvais pas car j'étais atteinte dans mon moi profond, blessée, épuisée, la tête dans le guidon.
Si j'avais eu un suivi psychologique suffisant pour me forger un nouveau moi, si j'avais osé rester en les faisant chier avec des arrêts maladie constructifs pour mon moral (au lieu de bouffer du Prozac en subissant ma souffrance), j'aurais pu tenir le coup un peu plus longtemps. Qui sait, je m'y serait peut-être faite. J'ai un collègue et ami qui bosse toujours chez eux et qui arrive à gérer cette situation, parce qu'il n'a pas le même caractère que moi (il a toujours eu confiance en lui) et qu'il se venge sur des passions personnelles, extérieures au boulot.
Il faut pouvoir le faire.
Mais de toutes façons, une boîte qui, autrefois sympathique, vire à la mauvaise ambiance, c'est une boîte qui va mal et risque de prévoir des fusions-restructurations avec licenciements à la clé. Parce qu'elle a mal joué, parce qu'elle calcule à court terme et scie la branche.
A toi de voir.
Un climat qui se dégrade, des décisions malhonnêtes et limite suicidaires pour l'entreprise, et toi là-dedans qui n'a plus l'impression d'avoir ta place, parce que ces nouvelles pratiques sont contraires à ton éthique et à ton amour du travail bien fait, parce que ce n'était pas comme ça qu'on te demandait de travailler avant et que tu ne peux pas digérer ce changement (ô combien néfaste pour tout le monde, y compris à moyen terme pour l'entreprise elle-même). Le manque de reconnaissance et l'impression de se faire exploiter viennent s'ajouter à la souffrance, qui devient insupportable.
Si tu peux faire en sorte de prendre du recul (pratiquer le détachement, le je-m'en-foutisme, le zen à fond) et y rester, c'est aussi bien. Mais il faut pouvoir le faire, et quand je me suis retrouvée dans ce cas en 2000, j'ai préféré me faire licencier car je serais devenue folle.
Avec du recul, étant toujours sans boulot aujourd'hui, je me dis que j'aurais du travailler mon "immunité personnelle" : jouer leur jeu et m'en foutre, tel un ver dans le fruit. Mais je ne le pouvais pas car j'étais atteinte dans mon moi profond, blessée, épuisée, la tête dans le guidon.
Si j'avais eu un suivi psychologique suffisant pour me forger un nouveau moi, si j'avais osé rester en les faisant chier avec des arrêts maladie constructifs pour mon moral (au lieu de bouffer du Prozac en subissant ma souffrance), j'aurais pu tenir le coup un peu plus longtemps. Qui sait, je m'y serait peut-être faite. J'ai un collègue et ami qui bosse toujours chez eux et qui arrive à gérer cette situation, parce qu'il n'a pas le même caractère que moi (il a toujours eu confiance en lui) et qu'il se venge sur des passions personnelles, extérieures au boulot.
Il faut pouvoir le faire.
Mais de toutes façons, une boîte qui, autrefois sympathique, vire à la mauvaise ambiance, c'est une boîte qui va mal et risque de prévoir des fusions-restructurations avec licenciements à la clé. Parce qu'elle a mal joué, parce qu'elle calcule à court terme et scie la branche.
A toi de voir.
Evidemment que ce n'est pas facile de résister. C'est pour cela que j'applique la méthode du jonc plutôt que celle du chêne : je plie sous le vent, puis je me redresse brutalement pour essayer de fouetter un sale type en passant.
Il faut avoir le mental.
Ou se le construire.
Cultiver sa colère est donc une voie possible pour développer une résistance psychique suffisante. Une bonne grosse colère froide et grinçante, un petit brin de cynisme, le tout soigneusement circonscrit sur le lieu de travail.
Plus trivialement, j'ai un pote pas hargneux pour un rond qui a toujours su se faire vider des boites qui l'ennuyaient. Une fois, il a exigé que tout son appartement de fonction soit équipé en objets Hello Kitty, dominante rose : tapisserie, lunette de chiotte, tout (bon, sur ce coup, il avait un bon poste). Une autre fois, il s'est contenté de poser une statuette représentant un cul sur son bureau. Ça les a rendu fous et ça faisait marrer les autres. Ils ont exigé le retrait de l'objet, il a répondu que c'était contre sa religion! Ils se sont dépêché de lui proposer une transaction à prix d'or pour qu'il accepte de se faire virer!
Donc, pour le même prix, on peut aussi carrément s'amuser.
Et si un supérieur te fait vraiment flipper par sa vacherie, souviens-toi qu'il n'est rien d'autre qu'une petite chose humaine qui chie tous les matins et rien que de visualiser la scène, ça fait un bien fou et permet de relativiser bien des choses, voire d'afficher un petit sourire narquois des plus dévastateurs!
Il faut avoir le mental.
Ou se le construire.
Cultiver sa colère est donc une voie possible pour développer une résistance psychique suffisante. Une bonne grosse colère froide et grinçante, un petit brin de cynisme, le tout soigneusement circonscrit sur le lieu de travail.
Plus trivialement, j'ai un pote pas hargneux pour un rond qui a toujours su se faire vider des boites qui l'ennuyaient. Une fois, il a exigé que tout son appartement de fonction soit équipé en objets Hello Kitty, dominante rose : tapisserie, lunette de chiotte, tout (bon, sur ce coup, il avait un bon poste). Une autre fois, il s'est contenté de poser une statuette représentant un cul sur son bureau. Ça les a rendu fous et ça faisait marrer les autres. Ils ont exigé le retrait de l'objet, il a répondu que c'était contre sa religion! Ils se sont dépêché de lui proposer une transaction à prix d'or pour qu'il accepte de se faire virer!
Donc, pour le même prix, on peut aussi carrément s'amuser.
Et si un supérieur te fait vraiment flipper par sa vacherie, souviens-toi qu'il n'est rien d'autre qu'une petite chose humaine qui chie tous les matins et rien que de visualiser la scène, ça fait un bien fou et permet de relativiser bien des choses, voire d'afficher un petit sourire narquois des plus dévastateurs!
attention !
Bonjour,
Dans le cas de figure où
vous trouvez un cdd de plus de six mois et que
vous démissionnez pour ce cdd,
si vous ne passez pas par les assedics entre le cdi et le cdd,
à la fin du cdd vous serez en fin de mission et le motif de fin du cdi ne sera pas étudié pour l'ouverture de vos droits.
Dans le cas de figure où
vous trouvez un cdd de plus de six mois et que
vous démissionnez pour ce cdd,
si vous ne passez pas par les assedics entre le cdi et le cdd,
à la fin du cdd vous serez en fin de mission et le motif de fin du cdi ne sera pas étudié pour l'ouverture de vos droits.
Dois-je démissionner ?
Bonjour
D'accord avec tout ce qui précède.
Je l'ai vécu plusieurs fois comme cadre, à voir son travail saucissionné entre les collègues et ne me laissant rien à faire.
C'est fichument long une journée !!
Un seule solution, la résistance passive, arriver à l'heure, s'occuper comme on peut et partir à l'heure.
Si les conditions sont dures, faites-vous arrêter en maladie, sans remords.
Continuez à faire votre travail avec vos instructions d'audit. Conservez toutes les copies de vos notes. Ce genre d'enf... essaient toujours de coller une faute professionnelle, alors mieux vaut anticiper.
Jamais d'originaux, des copies.
NE DEMISSIONNEZ JAMAIS
Vous avez de la valeur puisque vous avez bénéficié d'une promotion et êtes dans cette société depuis 11 ans.
Ne comptez surtout pas sur le fait que vous retrouverez tout de suite après un emploi. Croyez-moi cela a changé depuis 11 ans.
Préparez votre licenciement, il faut tenir. Si ça ne va pas, faîtes-vous arrêter, les filles ont raison.
Je l'ai vécu plusieurs fois et complètement isolée, car bizarrement même les collègues n'osaient plus dire bonjour.
C'est moche, mais j'ai tenu plusieurs mois, alors vous aussi.
Par contre, une chose m'inquiète. Je ne sais pas si votre entreprise a besoin d'un auditeur à cause d'un atelier par exemple.
Dans ce cas, il faudrait être très prudente si vous ne dénoncez pas les consignes de sécurité non respectées par exemple.
S'il s'agit de bureaux uniquement, c'est moins dangereux, mais conservez copie de toutes les notes que vous adressez aux collègues et les rappels et tout et tout, au moins sur les 6 derniers mois. Si on reproche une "erreur" d'il y a 2 ou 3 ans, ben le patron n'avait qu'à réagir avant.
Lors de mon dernier Prudhomme j'avais coincé mon ex-boss ainsi. Si quelqu'un est mauvais, on ne lui donne ni promotion, ni augmentation substantielle, ni primes exceptionnelles.
Soyez nickel - chrome dans votre boulot
Triste à dire mais ne vous confiez à personne au travail.
Bien sûr, il faut des nerfs très solides, mais ça s'apprend.
Le harcèlement moral suit des règles. Restez toujours calme, respirez un grand coup et pensez à un truc marrant.
C'est assez jouissif de voir un type (ou une femme d'ailleurs) s'exciter tout seul, trépigner, hurler et lui demander calmement "pardon ?".
Il devrait se lasser avant vous.
Vous verrez, quand ce sera fini, quand vous partirez avec des indemnités vous permettant de voir venir, vous vous demanderez après deux jours "quoi ? je me rendais malade pour ce c... ?"
La bêtise et la méchanceté s'oublient assez vite. On en tire juste les leçons pour l'avenir.
Courage à vous
Maguy
D'accord avec tout ce qui précède.
Je l'ai vécu plusieurs fois comme cadre, à voir son travail saucissionné entre les collègues et ne me laissant rien à faire.
C'est fichument long une journée !!
Un seule solution, la résistance passive, arriver à l'heure, s'occuper comme on peut et partir à l'heure.
Si les conditions sont dures, faites-vous arrêter en maladie, sans remords.
Continuez à faire votre travail avec vos instructions d'audit. Conservez toutes les copies de vos notes. Ce genre d'enf... essaient toujours de coller une faute professionnelle, alors mieux vaut anticiper.
Jamais d'originaux, des copies.
NE DEMISSIONNEZ JAMAIS
Vous avez de la valeur puisque vous avez bénéficié d'une promotion et êtes dans cette société depuis 11 ans.
Ne comptez surtout pas sur le fait que vous retrouverez tout de suite après un emploi. Croyez-moi cela a changé depuis 11 ans.
Préparez votre licenciement, il faut tenir. Si ça ne va pas, faîtes-vous arrêter, les filles ont raison.
Je l'ai vécu plusieurs fois et complètement isolée, car bizarrement même les collègues n'osaient plus dire bonjour.
C'est moche, mais j'ai tenu plusieurs mois, alors vous aussi.
Par contre, une chose m'inquiète. Je ne sais pas si votre entreprise a besoin d'un auditeur à cause d'un atelier par exemple.
Dans ce cas, il faudrait être très prudente si vous ne dénoncez pas les consignes de sécurité non respectées par exemple.
S'il s'agit de bureaux uniquement, c'est moins dangereux, mais conservez copie de toutes les notes que vous adressez aux collègues et les rappels et tout et tout, au moins sur les 6 derniers mois. Si on reproche une "erreur" d'il y a 2 ou 3 ans, ben le patron n'avait qu'à réagir avant.
Lors de mon dernier Prudhomme j'avais coincé mon ex-boss ainsi. Si quelqu'un est mauvais, on ne lui donne ni promotion, ni augmentation substantielle, ni primes exceptionnelles.
Soyez nickel - chrome dans votre boulot
Triste à dire mais ne vous confiez à personne au travail.
Bien sûr, il faut des nerfs très solides, mais ça s'apprend.
Le harcèlement moral suit des règles. Restez toujours calme, respirez un grand coup et pensez à un truc marrant.
C'est assez jouissif de voir un type (ou une femme d'ailleurs) s'exciter tout seul, trépigner, hurler et lui demander calmement "pardon ?".
Il devrait se lasser avant vous.
Vous verrez, quand ce sera fini, quand vous partirez avec des indemnités vous permettant de voir venir, vous vous demanderez après deux jours "quoi ? je me rendais malade pour ce c... ?"
La bêtise et la méchanceté s'oublient assez vite. On en tire juste les leçons pour l'avenir.
Courage à vous
Maguy
La démission = volonté non équivoque, sérieuse et claire de démissionner.a lire dans quelles conditions la personne vuet rompreson contrat, nous ne sommes absolument pas dans le domaine de la démission mais du licenciement (a faire reconnaitre par les prud'hommes)
bon solution compliquée et aléatoire.Donc la démission c'est pas le bon plan, même si 4 mois après vous pouvez au vu des efforts de reclassement bénéficier d'une ouverture de droit, pendant 4 mois vous n'avez rien
Le licenciement provoqué, pas facile, faut être solide
Rupture amiable pour motif économique ( et non personnel
)ça peut être une solution 
bon solution compliquée et aléatoire.Donc la démission c'est pas le bon plan, même si 4 mois après vous pouvez au vu des efforts de reclassement bénéficier d'une ouverture de droit, pendant 4 mois vous n'avez rien
Le licenciement provoqué, pas facile, faut être solide
Rupture amiable pour motif économique ( et non personnel



Démissionner, sûrement pas !
La rupture doit être à l'initiative de l'employeur, et à l'avantage du salarié !
Le mieux est de consulter un avocat spécialisé qui vous conseillera sur la stratégie à adopter !
Les entreprises ont horreur des procès, les avocats ne servent que pour aboutir à des transactions amiables.
La rupture doit être à l'initiative de l'employeur, et à l'avantage du salarié !
Le mieux est de consulter un avocat spécialisé qui vous conseillera sur la stratégie à adopter !
Les entreprises ont horreur des procès, les avocats ne servent que pour aboutir à des transactions amiables.
Ne démissionnez surtout pas ! Vous risquez de vous retrouvez dépressive et sans droit !
N'imaginez pas retrouver rapidement et facilement un poste après une démission.
Je suppose que vous avez déposé un CV anonyme à Cadremploi ou à l'APEC ou autre et que vous répondez à des offres (sinon, je vous conseille de le faire, avec quelques précautions, c'est sans risque aucun et cela aide à l'estime de soi d'être reçu en entretien). Dites-vous que chercher sans poste, c'est quatre fois moins d'entretiens et d'occasions de candidature spontanée (en gros, mais bien sûr on a beaucoup plus de temps pour le faire...).
J'ai vécu sous pression la fin de mon dernier poste en CDI, j'ai tenu et je commence juste (un an après la mise en liquidation) à me sentir mieux ! (alors que j'ai une vie familiale super, une indemnisation correcte malgré des problèmes administratifs, et un logement convenable).
Donc tenez bon, faites la grève du zèle (horaires stricts notamment, au besoin inventez-vous ou créez-vous des contraintes, cours de langue du soir, par exemple).
Produisez du "papier" (notes, PV, comptes-rendus...) car même si ce n'est pas lu, cela prouve votre travail et cela vous occupe en entretenant vos compétences (profitez-en pour améliorer votre vitesse de frappe). N'arrêtez que si l'on vous le demande par écrit (directement ou non), et remplacez par un autre type d'écrit.
Allez le plus possible en colloques et réunions avec des intervenants extérieurs, même peu utiles pour votre travail. Cela vous sort de l'ambiance de la boîte, vous fait voir des tiers neutres dans ce conflit, éventuellement vous fait rencontrer des gens qui peuvent vous aiguiller vers un autre poste.
Ne vous confiez à aucun collègue, plutôt d'anciens camarades d'études ou des gens extérieurs divers. Ne vous confiez pas trop, cela soulage de temps en temps, mais autant que possible zappez le boulot une fois sortie, occupez-vous à autre chose (anglais, action sociale, gym, que sais-je ?).
Courage. Si vous arrivez à négocier un licenciement économique (si la définition de votre poste le permet), vous avez possibilité d'être en CRP, formule avantageuse je pense dans votre cas (pas de carence, pas de chute de revenus au début).
Vous pouvez avoir un intérêt psy à prendre rapidement un CDD (mais attention à l'impact sur les ASSEDIC !). Mon CDD m'a permis de nettoyer les souvenirs du poste précédent. Cela suppose que le cadre du CDD soit plus sympa, évidemment... (mais en CDD, vous avez deux semaines pour partir si ça vous déplaît).
Vous verrez, après le licenciement-libération, vous décompresserez très progressivement, surtout si votre recherche d'emploi vous déçoit et que vous n'en anticipez pas la difficulté.
Courage.
N'imaginez pas retrouver rapidement et facilement un poste après une démission.
Je suppose que vous avez déposé un CV anonyme à Cadremploi ou à l'APEC ou autre et que vous répondez à des offres (sinon, je vous conseille de le faire, avec quelques précautions, c'est sans risque aucun et cela aide à l'estime de soi d'être reçu en entretien). Dites-vous que chercher sans poste, c'est quatre fois moins d'entretiens et d'occasions de candidature spontanée (en gros, mais bien sûr on a beaucoup plus de temps pour le faire...).
J'ai vécu sous pression la fin de mon dernier poste en CDI, j'ai tenu et je commence juste (un an après la mise en liquidation) à me sentir mieux ! (alors que j'ai une vie familiale super, une indemnisation correcte malgré des problèmes administratifs, et un logement convenable).
Donc tenez bon, faites la grève du zèle (horaires stricts notamment, au besoin inventez-vous ou créez-vous des contraintes, cours de langue du soir, par exemple).
Produisez du "papier" (notes, PV, comptes-rendus...) car même si ce n'est pas lu, cela prouve votre travail et cela vous occupe en entretenant vos compétences (profitez-en pour améliorer votre vitesse de frappe). N'arrêtez que si l'on vous le demande par écrit (directement ou non), et remplacez par un autre type d'écrit.
Allez le plus possible en colloques et réunions avec des intervenants extérieurs, même peu utiles pour votre travail. Cela vous sort de l'ambiance de la boîte, vous fait voir des tiers neutres dans ce conflit, éventuellement vous fait rencontrer des gens qui peuvent vous aiguiller vers un autre poste.
Ne vous confiez à aucun collègue, plutôt d'anciens camarades d'études ou des gens extérieurs divers. Ne vous confiez pas trop, cela soulage de temps en temps, mais autant que possible zappez le boulot une fois sortie, occupez-vous à autre chose (anglais, action sociale, gym, que sais-je ?).
Courage. Si vous arrivez à négocier un licenciement économique (si la définition de votre poste le permet), vous avez possibilité d'être en CRP, formule avantageuse je pense dans votre cas (pas de carence, pas de chute de revenus au début).
Vous pouvez avoir un intérêt psy à prendre rapidement un CDD (mais attention à l'impact sur les ASSEDIC !). Mon CDD m'a permis de nettoyer les souvenirs du poste précédent. Cela suppose que le cadre du CDD soit plus sympa, évidemment... (mais en CDD, vous avez deux semaines pour partir si ça vous déplaît).
Vous verrez, après le licenciement-libération, vous décompresserez très progressivement, surtout si votre recherche d'emploi vous déçoit et que vous n'en anticipez pas la difficulté.
Courage.
Bonjour,
Sans revenir sur les excellents conseils de Didier_888,
je met un sérieux bémol sur l'intérêt de la CRP.
Cette convention, une fois signée, ne laisse aucun libre-choix dans les actions de formation ou propositions d'emploi.
(Voir sur ce fil pour infos)
Mais vous n'en êtes pas encore là et c'est un autre sujet pour lequel il sera bien temps d'y songer si cette convention vous est proposée un jour.
Sans revenir sur les excellents conseils de Didier_888,
je met un sérieux bémol sur l'intérêt de la CRP.
Cette convention, une fois signée, ne laisse aucun libre-choix dans les actions de formation ou propositions d'emploi.
(Voir sur ce fil pour infos)
Mais vous n'en êtes pas encore là et c'est un autre sujet pour lequel il sera bien temps d'y songer si cette convention vous est proposée un jour.
C'est vrai, SD, mais en pratique, j'ai eu la paix. Je pense que les conseillers ANPE utilisent peu leurs "pouvoirs" en la matière. Pas le temps ! Par ailleurs, vu l'offre de formations...
L'énorme avantage de la CRP, c'est que l'on démarre sa période de recherche avec un pécule d'avance (l'ancienneté et les congés payés restant dus) sans l'affreux délai de carence, avec des revenus proches de son salaire pendant huit mois.
Le gros inconvénient, c'est que la durée des droits à indemnisation (23 mois) est diminuée (de deux mois, en gros).
Quant aux refus de reclassement, ma politique est de répondre à toutes les annonces trouvées par la conseillère ANPE. S'il y a entretien non désiré, c'est tout à fait gérable (=sabotable).
Je suis peut-être bien tombé, mais j'aime bien ma conseillère. Elle n'est pas responsable de la situation. Elle est même assez jolie. Si ça se trouve, elle a fait grève mardi !
L'énorme avantage de la CRP, c'est que l'on démarre sa période de recherche avec un pécule d'avance (l'ancienneté et les congés payés restant dus) sans l'affreux délai de carence, avec des revenus proches de son salaire pendant huit mois.
Le gros inconvénient, c'est que la durée des droits à indemnisation (23 mois) est diminuée (de deux mois, en gros).
Quant aux refus de reclassement, ma politique est de répondre à toutes les annonces trouvées par la conseillère ANPE. S'il y a entretien non désiré, c'est tout à fait gérable (=sabotable).
Je suis peut-être bien tombé, mais j'aime bien ma conseillère. Elle n'est pas responsable de la situation. Elle est même assez jolie. Si ça se trouve, elle a fait grève mardi !
Bonjour,
Oui mais il faut penser aussi aux autres métiers .
Par exemple en étant préparateur de commandes ou cariste, je peux très bien ne pas avoir envie de faire les trois huit sur une plateforme frigorifique à 60 km de chez moi quand je suis spécialiste de la pièce auto.
De même une secretaire polyvalente dans une pme, peut être positinnée d'office sur de la frappe au kilometre ....
Oui mais il faut penser aussi aux autres métiers .
Par exemple en étant préparateur de commandes ou cariste, je peux très bien ne pas avoir envie de faire les trois huit sur une plateforme frigorifique à 60 km de chez moi quand je suis spécialiste de la pièce auto.
De même une secretaire polyvalente dans une pme, peut être positinnée d'office sur de la frappe au kilometre ....