L'emploi public représente 36,9 % des emplois(63,1 % pour le privé) au Danemark et seulement 19,4 % des emplois en France (80,6 % pour le privé).
Le Danemark est souvent cité en exemple : moins de chômage qu'en France, flexibilité, sécurité ... vous connaissez le discours, qui doit pourtant être fortement nuancé et replacé dans le contexte de la société danoise.
Mais le grand public ignore un aspect essentiel de la question sociale, trompé par les idolâtres du "marché" et de sa "main invisible". L'emploi public est beaucoup plus développé au Danemark qu'en France, près du double en proportion de la population.
L'emploi public danois compte pour 36,9 % dans l'emploi total, tandis que l'emploi public français se limite à 19,36 % de l'emploi total. La proportion d'emploi public est donc supérieure de 91 % au Danemark comparé à la France (36,90 / 19,36).
Au Danemark (2004), pour un emploi total de 2 507 000, l'emploi privé est de 1 582 000 (63,10 %) et l'emploi public de 925 000 (36,90 %).
En France (2004), pour un emploi total de 24 720 000, l'emploi privé est de 19 933 000 (80,64 %) et l'emploi public de 4 787 000 (19,36 %). L'emploi privé comprend 17 265 000 salariés et 2 668 000 patrons ou indépendants.
Si l'on veut de rapprocher des performances du Danemark pour la proportion d'emplois publics dans l'emploi total, augmentons par exemple de trois millions le nombre d'emplois publics. Car les besoins sont immenses : dans la santé et en particulier la prévention, dans la petite enfance, dans l'éducation et la formation des jeunes et des adultes, dans l'aide structurée et publique aux personnes âgées ...
Avec trois millions d'emplois publics en plus, l'emploi public atteindrait 7 787 000 emplois, soit 28,09 % de l'emploi total (devenu 27 720 000) et nous serions encore loin de la proportion danoise de 36,9 % d'emplois publics.
Par la même occasion, une bonne partie des nouveaux emplois publics pourrait être consacrée à une forte réduction du temps de travail, juste récompense des importants gains de productivité des années passées, pour ramener la durée réelle (pas seulement légale) à 28 ou 30 heures par semaine.
Voir plus de détails, avec tableaux statistiques, à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/da ... public.htm
(le texte complet peut être imprimé ... pour en faire bon usage d'ici 2007).
Le modèle danois : beaucoup d'emplois publics (36,9%)
et le plus marrant , c'est que la plus forte contribution sociale n'a jamais empecher chez eux de renumerer l'actionnariat ,ni de renumerer tres fortement les dirigeants !!!!!une forte réduction du temps de travail, juste récompense des importants gains de productivité des années passées, pour ramener la durée
cherchez l'erreur chez nous !
ca ramene aux propos de quelqu'un qui venait ici autrefois ,perrin ,qui a souvent posé la question mais dont le coté epidermique et pas assez documenté ,ont fait souvent zapper la question sur le fond .
et dire qu'en france ,on evoque souvent aussi ,une moitié de fonctionnaires en place ,qui freinerait l'economie ,tout ca !!
sauf que devant les chiffres , on est loin du compte !
et si c'etait de recruter des fonctionnaires qui relancerait l'economie ,apres tout ya pas meilleur client qu'un fonctionnaire


j'entend regulierement des chefs d'entreprises ci et la ,declamer en choeur sur le sujet lors de colloques ,de repas ,etc .
sauf que lorsque vous les prenez a part ou en petit comité ,pour leur demander quelle est la part du public au niveau des appels d'offres et autres ,, apres une legere reflexion genée !!
la reponse est souvent eloquente ,pour la plupart ,c'est 50% de leur bizness



je suis tres sceptique sur le modele danois pour des tas d'autres raisons connues ici ,mais n'empeches que culturellement ,ils ont su concilier le bizness et le social ,tout au moins avec l'etat .
apres sur la realité du terrain , le paradis a quelques explications moins glorieuses qui viennent d'un pays ou le politiquement correct remplace souvent le vrai consensus .
mais chez nous ,de toutes façons ,ya meme pas de consensus ,alors !
Curieux comme ce chiffre varie suivant qui le cite.et seulement 19,4 % des emplois en France
La derniere fois que quelqu un a cite le taux d emplois publics en france ici, il pretendait que c etait 25%. (ca fait une marge importante tout de meme)
Moi à l instar de chris j aurais tendance à dire que ce chiffre est beaucoup plus important ,d une certaine maniere, vu le nombre de gens qui travaillent indirectement pour l'Etat (leur client).
Il y a aussi des patrons un peu shizophrene qui demandent moins d Etat mais ne refusent pas de faire la plus grande partie de leur <<beurre>> avec comme clients l'Etat ou des collectivites locales.
J avais deja evoque qu à une epoque (cest peut etre encore le cas aujourdhui je ne sais pas) france telecom (qui etait une entreprise publique pour plus de 50% du capital à ce moment là) donnait du travail directement ou indirectement à un tas de societes de service (SSII) et autres. Il suffisait que FT ralentisse ses activites de RD et c etait la debandade dans le secteur informatique industriel.
Le modèle danois et les emplois publics en France
La proportion d'emplois publics en France est bien de 19,36 % de l'ensemble des emplois. Cela concerne la foncion publique d'Etat, la fonction publique territoriale (régions, départements, communes ...), la fonction publique hospitalière, les établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ...
L'information se trouve bien sur ce document Insee Première n° 1009 du mois de mars 2005 :
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1009.pdf
Enquête sur l'emploi 2004 - page 2, tableau 3 :
- population active occupée (emplois) : 24 720 000
- non salariés (du privé, bien sûr) : 2 668 000
- salariés du secteur privé : 17 265 000
- total privé (2 668 000 + 17 265 000): 19 933 000
- secteur public : 4 787 000
donc :
- emplois du secteur privé = 80,64 % (19 933 000 / 24 720 000)
- emplois du secteur public = 19,36 % (4 787 000 / 24 720 000)
Si l'on considère uniquement les salariés, qui sont 22 052 000 (89,21 % des emplois), ceux du secteur public représentent 21,71 % des salariés (mais toujours 19,36 % des emplois en France).
Les emplois du secteur public ne sont pas tous des fonctionnaires. Les contrats de droit privé se multiplient. Les anciens conrats jeunes, les CES, CEC ... comptent aussi dans l'emploi public (même si l'employeur est une association). Les emplois de l'enseignement privé sous contrat comptent dans l'emploi public, car payés par l'Etat, ce qui est une honte.
Devant des chiffres divergents, toujours aller voir la source des informations.
Se méfier des propos tenus par les journalistes ou les "spécialistes" invités dans les émissions ou cités dans les journaux qui, comme par hasard, sont presque toujours des propagandistes du libéralisme économique. Les propos de "café du commerce" ne valent pas mieux.
L'information se trouve bien sur ce document Insee Première n° 1009 du mois de mars 2005 :
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1009.pdf
Enquête sur l'emploi 2004 - page 2, tableau 3 :
- population active occupée (emplois) : 24 720 000
- non salariés (du privé, bien sûr) : 2 668 000
- salariés du secteur privé : 17 265 000
- total privé (2 668 000 + 17 265 000): 19 933 000
- secteur public : 4 787 000
donc :
- emplois du secteur privé = 80,64 % (19 933 000 / 24 720 000)
- emplois du secteur public = 19,36 % (4 787 000 / 24 720 000)
Si l'on considère uniquement les salariés, qui sont 22 052 000 (89,21 % des emplois), ceux du secteur public représentent 21,71 % des salariés (mais toujours 19,36 % des emplois en France).
Les emplois du secteur public ne sont pas tous des fonctionnaires. Les contrats de droit privé se multiplient. Les anciens conrats jeunes, les CES, CEC ... comptent aussi dans l'emploi public (même si l'employeur est une association). Les emplois de l'enseignement privé sous contrat comptent dans l'emploi public, car payés par l'Etat, ce qui est une honte.
Devant des chiffres divergents, toujours aller voir la source des informations.
Se méfier des propos tenus par les journalistes ou les "spécialistes" invités dans les émissions ou cités dans les journaux qui, comme par hasard, sont presque toujours des propagandistes du libéralisme économique. Les propos de "café du commerce" ne valent pas mieux.