Des émeutiers violents, mais bien insérés

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Des émeutiers violents, mais bien insérés

Message par Yves »

Jean-Marc Leclerc
19 mai 2006, (Rubrique France du Figaro)


Selon une étude menée dans les Yvelines sur les troubles de novembre, six casseurs sur dix avaient un passé judiciaire. Parmi eux, une majorité de jeunes d'origine étrangère, souvent issus de familles nombreuses.

Emeutes urbaines au mois de novembre.

CHEF DE RANG, chaudronnier, animateur, garagiste, étudiant, ouvrier... Les profils qui émergent au fil de l'étude de la police des Yvelines sur les émeutiers de novembre que Le Figaro s'est procurée réservent bien des surprises. Selon ce document, qui constitue la seule analyse concrète dont dispose actuellement le ministère de l'Intérieur sur les acteurs de ces événements, plus des deux tiers des jeunes arrêtés étaient socialement insérés. Preuve que délinquance ne rime pas forcément avec chômage.

Huit casseurs des Yvelines sur dix interpellés en flagrant délit se déchaînaient en outre dans leur quartier. Ce qui bat en brèche la théorie selon laquelle les violences étaient importées depuis d'autres cités.

Ces jeunes n'en étaient d'ailleurs pas à leur coup d'essai : six sur dix avaient «déjà été mis en cause dans des procédures judiciaires transmises au parquet». A près de la moitié d'entre eux étaient imputés «quatre faits et plus». Le directeur départemental de la Sécurité publique des Yvelines, Christian Sonrier, auteur de ce rapport, ajoute que l'un d'entre eux était connu au Stic (le fichier criminel de la police) «pour 30 infractions».
Cette étude relativise singulièrement l'analyse de la Direction centrale des renseignements généraux qui présentait en majorité les acteurs des émeutes comme des primodélinquants.

Ces événements, qui avaient commencé le 27 octobre 2005 en Seine-Saint-Denis, ont principalement touché les Yvelines du 3 au 15 novembre. Durant cette période, 586 véhicules y ont été incendiés, dont 27 bus, mais aussi dix établissements scolaires et 9 bâtiments publics, avec 121 arrestations à la clé.

Parcours scolaires chaotiques

Le contrôleur Sonrier l'affirme : son étude «n'a pas pour finalité de définir un profil type de l'auteur de violences urbaines». Mais les chiffres livrés sont sans équivoque : si 98% des auteurs de violences arrêtés étaient français, près des deux tiers étaient d'origine africaine ou nord-africaine. «Aux Mureaux, 14 des 25 personnes interpellées vivent au sein de familles nombreuses composées de 6 à 16 personnes», révèle le policier.

D'après son comptage, près de la moitié des jeunes interpellés étaient «intégrés dans structures éducatives». Pour les jeunes en âge scolaire, Sonrier a contacté l'inspection académique afin d'en savoir plus. Et il l'affirme : «Ils sont décrits par les enseignants comme insolents, provocants, perturbateurs, ne reconnaissant généralement pas l'autorité des professeurs et des adultes.»

Le policier poursuit : «Leur parcours scolaire chaotique est égrené de multiples rapports, avertissements de conduite et de travail, de conseils de discipline et d'exclusion temporaire et même définitive pour deux d'entre eux.» Face à l'absentéisme scolaire, «les contacts avec les familles se révèlent difficiles ou impossibles : celles-ci ne répondent ni aux courriers des autorités éducatives ni aux convocations».

Le contrôleur général relève ainsi le cas d'un contact établi avec le père d'un élève : «Celui-ci, au lieu de modifier son comportement, accuse les enseignants de vouloir exaspérer son père, ce qui engendrerait de la violence physique à son encontre.»

Autre fait mis en exergue dans le rapport : «l'affaire du 21 novembre 2005», où deux garçons mineurs ont été interpellés aux Mureaux, alors qu'ils tentaient d'incendier un véhicule. «Ils étaient âgés respectivement de 9 ans et 10 ans», déplore le contrôleur général Sonrier, qui conclut,
après enquête de ses services : «Une des deux familles est suivie par un juge des enfants, l'autre l'a été. Ces familles sont caractérisées par la présence de fratries importantes : 11 enfants pour la première, 14 pour la seconde de type polygame».
chris

Message par chris »

c'est interessant quoique !

je me mefie des conclusions de la police ou de la justice a ce niveau dans la mesure ou on parle de qui ?

de ceux qui ont pas couru assez vite :D

et qui donc ont rejoint le bataillon des interpellés :shock:

pour une fois et bien exceptionnellement :twisted: :twisted: :twisted:

je rejoindrais l'analyse a sarko sur le fait qu'il y ait eu un mouvement strategique pour envoyer les caves au baston ,afin de proteger des territoires et le bizness .

bon ,c'est de la pure expectative ,..basée sur un peu d'experience :wink:
Ces familles sont caractérisées par la présence de fratries importantes : 11 enfants pour la première, 14 pour la seconde de type polygame».
ca par contre , c'est une nouvelle realité ,ce qui ne prouve pas d'ailleurs que l'on a affaire a de futurs delinquants ,la preuve pour la situation de la plupart .
un véhicule. «Ils étaient âgés respectivement de 9 ans et 10 ans», déplore le contrôleur général Sonrier, qui
la ,on est plutot dans l'effet ,je fais des conneries pas de mon age !!!
plus ca que de la precocité :D
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