Questions de l'employer dans le cadre d'une candidature
Questions de l'employer dans le cadre d'une candidature
Bonjour,
j'ai répondu à une annonce d'emploi, (traduction à temps partiel, Paris)
Dans leur réponse (déjà une réponse, c'est pas mal) on me pose plusieurs questions pour décider si on va me convoquer à un entretien ou pas. Parmi ces questions il y en a que je trouve un peu limite, comme
- Quelle est votre situation familiale: célibataire/en couple? + enfants?
(Ok célibataire ou marié, c'est un status social, mais en quoi cela regarde l'empoyeur si je vis en couple ou seul?)
- Quelle est le temps de trajet pour vous rendre dans nos bureaux?
(Ils vont préférer le candidat qui habite en bas de chez eux?)
Le reste est conforme, mais je n'ai pas envie de répondre...
- Etes-vous inscrit à l'ANPE (si oui depuis quelle date)
(Au chomdu depuis 3 ans et demi, ça va être éliminatoire, non?)
- Si vous n'habitez pas en région parisienne, quelle est votre moblilité?
(Cette question signifie-t-elle si je suis prêt à partir vivre en province pour leur boîte?)
- Comment réagissez-vous sous la pression?
(J'ai envie de me barrer)
- Rémunération du dernier emploi en CDI
(C'était au millénaire d'avant, il n'y avait pas encore l'euro, je ne me rappelle plus)
- Date et lieu/pays de naissance
(Quel age avez-vous, ç'est ça la question, non?)
Bonne journée à tous! - Diety
j'ai répondu à une annonce d'emploi, (traduction à temps partiel, Paris)
Dans leur réponse (déjà une réponse, c'est pas mal) on me pose plusieurs questions pour décider si on va me convoquer à un entretien ou pas. Parmi ces questions il y en a que je trouve un peu limite, comme
- Quelle est votre situation familiale: célibataire/en couple? + enfants?
(Ok célibataire ou marié, c'est un status social, mais en quoi cela regarde l'empoyeur si je vis en couple ou seul?)
- Quelle est le temps de trajet pour vous rendre dans nos bureaux?
(Ils vont préférer le candidat qui habite en bas de chez eux?)
Le reste est conforme, mais je n'ai pas envie de répondre...
- Etes-vous inscrit à l'ANPE (si oui depuis quelle date)
(Au chomdu depuis 3 ans et demi, ça va être éliminatoire, non?)
- Si vous n'habitez pas en région parisienne, quelle est votre moblilité?
(Cette question signifie-t-elle si je suis prêt à partir vivre en province pour leur boîte?)
- Comment réagissez-vous sous la pression?
(J'ai envie de me barrer)
- Rémunération du dernier emploi en CDI
(C'était au millénaire d'avant, il n'y avait pas encore l'euro, je ne me rappelle plus)
- Date et lieu/pays de naissance
(Quel age avez-vous, ç'est ça la question, non?)
Bonne journée à tous! - Diety
Bonjour Diety,
Certaines questions sont assez courantes, comme la situation familiale (je l'indique d'ailleurs automatiquement dans mon CV), si tu es inscrit à l'ANPE (en Belgique, les employeurs peuvent avoir des exonérations de charges sociales s'ils embauchent un chômeur, surtout de longue durée), rémunération. Rien de bien neuf selon mon expérience ...
Par contre, comment tu réagis sous la pression, c'est bizarre de demander cela dans un courrier, en général c'est le genre de question type qu'on te pose quand tu es devant le recruteur. C'est d'ailleurs assez débile: comme si tu allais répondre que tu ne supportes pas la pression et que tu préfères travailler bien sagement dans ton coin sans trop de stress ! Pour le temps de trajet, ben, ça dépend si tu dois prendre les transports en commun, le vélo, les rollers ou la voiture. En plus cette question fait doublon avec celle de la mobilité.
Certaines questions sont assez courantes, comme la situation familiale (je l'indique d'ailleurs automatiquement dans mon CV), si tu es inscrit à l'ANPE (en Belgique, les employeurs peuvent avoir des exonérations de charges sociales s'ils embauchent un chômeur, surtout de longue durée), rémunération. Rien de bien neuf selon mon expérience ...
Par contre, comment tu réagis sous la pression, c'est bizarre de demander cela dans un courrier, en général c'est le genre de question type qu'on te pose quand tu es devant le recruteur. C'est d'ailleurs assez débile: comme si tu allais répondre que tu ne supportes pas la pression et que tu préfères travailler bien sagement dans ton coin sans trop de stress ! Pour le temps de trajet, ben, ça dépend si tu dois prendre les transports en commun, le vélo, les rollers ou la voiture. En plus cette question fait doublon avec celle de la mobilité.
Bonjour Stockwell,
et merci pour ta réponse.
Donc d'après toi, même une période de chômage assez longue n'est pas forcément éliminatoire. Tant mieux.
Par contre, étant célibataire, je n'ai pas envie de raconter si oui ou non j'ai une copine qui vit chez moi. Ca appartient à la sphère privée. Bon, apparemment ça ne te gène pas toi, moi ça me gène. Alors je vais simplement répondre "célibataire", et si jamais ils me convoquent pour un entretien, je peux toujours réagir/esquiver ce sujet sur un ton humoristique.
et merci pour ta réponse.
Donc d'après toi, même une période de chômage assez longue n'est pas forcément éliminatoire. Tant mieux.
Par contre, étant célibataire, je n'ai pas envie de raconter si oui ou non j'ai une copine qui vit chez moi. Ca appartient à la sphère privée. Bon, apparemment ça ne te gène pas toi, moi ça me gène. Alors je vais simplement répondre "célibataire", et si jamais ils me convoquent pour un entretien, je peux toujours réagir/esquiver ce sujet sur un ton humoristique.
Questions de l'employeur dans le cadre d'une candidature
Bonjour
C'est vrai Diety certaines questions sont d'ordre privé.
Mais râle pas
, si tu étais une femme on te demanderait QUAND et COMBIEN d'enfants tu comptes pondre...
Maguy
C'est vrai Diety certaines questions sont d'ordre privé.
Mais râle pas

Maguy
Même si tu vis avec ta copine, tu n'es pas marié devant la loi. Donc, ton état civil est bien "célibataire". Le reste est du ressort de la vie privée.
Pour les femmes, tu as raison Maguy ...
Sinon, ça fait deux ans que je suis sans emploi et j'essaie de de faire comprendre aux employeurs que pour eux c'est un avantage fiscal de prendre un chômeur. Les chômeurs de longue durée ne sont pas plus idiots que les autres: il y a un paquet de facteurs qui fait que tu restes plus longtemps au chômage que d'autres personnes.
Pour les femmes, tu as raison Maguy ...
Sinon, ça fait deux ans que je suis sans emploi et j'essaie de de faire comprendre aux employeurs que pour eux c'est un avantage fiscal de prendre un chômeur. Les chômeurs de longue durée ne sont pas plus idiots que les autres: il y a un paquet de facteurs qui fait que tu restes plus longtemps au chômage que d'autres personnes.
Il y a une autre solution à adopter lors d'entretiens et selon comment on sent la mentalié du patron par rapport au chômage ...
Un employeur qui trouverait bizarre que tu sois au chômage depuis 3ans ... Réponds lui que tu es au chômage théorique depuis 3ans mais que comme il l'aurait vu s'il avait lu ton CV : tu fais des cdd pour garder la main...

Un employeur qui trouverait bizarre que tu sois au chômage depuis 3ans ... Réponds lui que tu es au chômage théorique depuis 3ans mais que comme il l'aurait vu s'il avait lu ton CV : tu fais des cdd pour garder la main...


moi quand on me demande ce que j'ai fait depuis 2001, je réponds :
- un site web d'emploi au black
- 12 appartements au black
- 2 maisons au black
- 3 appartements au black
....
La engénéral on me regarde avec des yeux ahuris. je précise alors que vu que l'anpe me propose rien, que je suis pas indemnisé, faut bien bouffer.... et qu'en plus je gagne plus comme ca que le salaire qu'ils me proposent, même si je déduis mes cotisations salariales....
- un site web d'emploi au black
- 12 appartements au black
- 2 maisons au black
- 3 appartements au black
....
La engénéral on me regarde avec des yeux ahuris. je précise alors que vu que l'anpe me propose rien, que je suis pas indemnisé, faut bien bouffer.... et qu'en plus je gagne plus comme ca que le salaire qu'ils me proposent, même si je déduis mes cotisations salariales....
Toutes ces questions, je les trouves absurdes.
On sait qu'il "faut aimer" travailler en équipe, qu'il "faut être" dynamique, et tout le monde va le dire dans l'entretien peu importe que ça corresponde à la réalité ou pas. On sait tous plus ou moins ce qu'ils veulent entendre.
Donc c'est du genre:
Dites-moi ce que j'ai envie d'entendre.
Oui, je vous le dis, puisque vous voulez que je vous le dise et vous ne m'embauchez pas si je ne le dis pas. Mais vous savez que je sais que vous voulez l'entendre.
Oui, je sais que vous savez que je veux entendre ces réponses. Et je sais que vos réponses n'ont peut-être rien avoir avec la réalité. Mais ils faut me les dire quand-même.
Une autre version est:
Je sais que vous savez ce que j'ai envie d'entendre, et qu'il y aura des points sur lequels vous ne direz pas la vérité. C'est pourquoi je vais vous faire passer certains tests, sur lesquels vous ne pourrez pas mentir.
Suite à quoi tout le monde va se jeter sur des "entrainements" de ce genre de tests, pour être capable de donner des réponses "positives". Il y aura des bouquins, des stages, des coaches. Puis c'est reparti pour un tour:
Donc vous savez que je veux entendre certaines réponses, et puisque vous savez que je veux les entendre, et moi je sais que vous le savez, je vous fais passer des tests, pour que vous ne puissiez pas mentir sur ces questions. Mais puisque vous n'êtes pas bête, vous vous êtes entrainé sur ce genre de tests, et vous savez que je sais que vous vous êtes entrainé. Mais je vais vous les faire passer quand même...
On sait qu'il "faut aimer" travailler en équipe, qu'il "faut être" dynamique, et tout le monde va le dire dans l'entretien peu importe que ça corresponde à la réalité ou pas. On sait tous plus ou moins ce qu'ils veulent entendre.
Donc c'est du genre:
Dites-moi ce que j'ai envie d'entendre.
Oui, je vous le dis, puisque vous voulez que je vous le dise et vous ne m'embauchez pas si je ne le dis pas. Mais vous savez que je sais que vous voulez l'entendre.
Oui, je sais que vous savez que je veux entendre ces réponses. Et je sais que vos réponses n'ont peut-être rien avoir avec la réalité. Mais ils faut me les dire quand-même.
Une autre version est:
Je sais que vous savez ce que j'ai envie d'entendre, et qu'il y aura des points sur lequels vous ne direz pas la vérité. C'est pourquoi je vais vous faire passer certains tests, sur lesquels vous ne pourrez pas mentir.
Suite à quoi tout le monde va se jeter sur des "entrainements" de ce genre de tests, pour être capable de donner des réponses "positives". Il y aura des bouquins, des stages, des coaches. Puis c'est reparti pour un tour:
Donc vous savez que je veux entendre certaines réponses, et puisque vous savez que je veux les entendre, et moi je sais que vous le savez, je vous fais passer des tests, pour que vous ne puissiez pas mentir sur ces questions. Mais puisque vous n'êtes pas bête, vous vous êtes entrainé sur ce genre de tests, et vous savez que je sais que vous vous êtes entrainé. Mais je vais vous les faire passer quand même...
C'est tout le jeu pervers des entretiens. Il faut anticiper les réponses que le recruteur veut entendre. En général (et je suis sympa), le recruteur/employeur adore que l'on flatte son ego. C'est lui qui décide de notre sort: nous donner notre chance ou nous remballer dans l'anonymat du chômdu. Ces gens le savent; ils usent et abusent de leur pouvoir insidieux. Le pire, c'est que l'on n'a pas le choix: il faut aller aux entretiens et subir toute cette mise en scène ...
citoyen oui St, mais je fournis pas la vaseline....St-Dumortier a écrit :Bonjour,
Ah! la la poussin006 ! toujours aussi peu citoyen .... ?
pas bien ça ......
Enfin! avec ce que vous allez raquer maintenant en tant que chef d'entreprise .... on peut fermer les yeux ....![]()
Une, ça va- Comment réagissez-vous sous la pression?
Trois, ..... bonjour les dégats.

pour être sérieux, ce genre de questions en entretien, en général je les retourne direct avec un sourire.
Exemple vécu :
- Vous êtes marié ?
- Divorcé.
- Pourquoi avez-vous divorcé ?
- Je vois que vous n'êtes pas marié non plus. Célibataire ou divorcé ?
et là on a commencé à discuter sérieusement, mon interlocuteur m'apprenant que sa femme s'était barrée avec un aut gars... donc forcément la discussion devient plus confiante.
D'ailleurs j'avais eu le boulot

Si tu es sérieux, un entretien ne ressemble pas à un interrogatoire de la gestapo.
Je suis parfois de l'autre côté de la table. La vie privée n'entre en ligne de compte qu'en fonction du boulot. Quand il y a des heures à faire le soir, on veut savoir si la personne peut rendre ça compatible avec sa vie familiale. Ce n'est pas un piège. Si ça lui pose des problèmes, autant le régler à l'entretien, parce qu'ensuite, cela fait partie de son contrat de travail, et si ça ne lui convient pas, c'est toute sa vie qui devient pénible.
On explique notre façon de bosser, les contraintes, ce qu'on attend. On pose des questions sur le parcours de la personne, la manière dont elle a opéré ses choix de vie. On fait le tour des compétences demandées. On voit si la personne est éventuellement motivée à l'idée de se former pour compenser ses lacunes.
A travers ses récits de vie professionnelle, on cherche à savoir ce qu'elle peut nous apporter, au quotidien.
Maintenant, faut pas se leurrer, une partie du recrutement se fait de manière essentiellement subjective. Une personne ouverte, souriante, qui "a l'air normale" (je met des guillemets, il n'y a pas de normalité en soit, juste l'impression d'avoir en face une personne plutôt équilibrée), le feeling qui fait que tu te dis que de la voir tous les matins ne devrait pas être pénible. La qualité de l'échange.
Une personne très timide a des chances moindres, parce que son comportement peut être mal interprété (hautaine, agressive, fuyante). Et à ma grande confusion, les forts caractères aussi. Il y avait une nana très bien qui a postulé, 45-50 ans, très volontaire. Ça plaisait. Mais aussi quelqu'un au caractère bien trempé. Et là, son supérieur direct a mis le véto parce qu'il ne voulait pas de quelqu'un d'incontrôlable. Là, on s'est engueulés, parce que j'ai dit qu'être une serpillère n'est pas, à mon sens, une qualité et que si ses décisions étaient discutées plus souvent, ça n'en serait que mieux polur son management.
Bref, pour ne pas voir leur autorité menacée, les chefs aiment bien aussi les gens qui semblent conciliants et doté d'un caractère facile
Autant dire que j'ai bien fait d'arrêter de chercher un boulot!
Je suis parfois de l'autre côté de la table. La vie privée n'entre en ligne de compte qu'en fonction du boulot. Quand il y a des heures à faire le soir, on veut savoir si la personne peut rendre ça compatible avec sa vie familiale. Ce n'est pas un piège. Si ça lui pose des problèmes, autant le régler à l'entretien, parce qu'ensuite, cela fait partie de son contrat de travail, et si ça ne lui convient pas, c'est toute sa vie qui devient pénible.
On explique notre façon de bosser, les contraintes, ce qu'on attend. On pose des questions sur le parcours de la personne, la manière dont elle a opéré ses choix de vie. On fait le tour des compétences demandées. On voit si la personne est éventuellement motivée à l'idée de se former pour compenser ses lacunes.
A travers ses récits de vie professionnelle, on cherche à savoir ce qu'elle peut nous apporter, au quotidien.
Maintenant, faut pas se leurrer, une partie du recrutement se fait de manière essentiellement subjective. Une personne ouverte, souriante, qui "a l'air normale" (je met des guillemets, il n'y a pas de normalité en soit, juste l'impression d'avoir en face une personne plutôt équilibrée), le feeling qui fait que tu te dis que de la voir tous les matins ne devrait pas être pénible. La qualité de l'échange.
Une personne très timide a des chances moindres, parce que son comportement peut être mal interprété (hautaine, agressive, fuyante). Et à ma grande confusion, les forts caractères aussi. Il y avait une nana très bien qui a postulé, 45-50 ans, très volontaire. Ça plaisait. Mais aussi quelqu'un au caractère bien trempé. Et là, son supérieur direct a mis le véto parce qu'il ne voulait pas de quelqu'un d'incontrôlable. Là, on s'est engueulés, parce que j'ai dit qu'être une serpillère n'est pas, à mon sens, une qualité et que si ses décisions étaient discutées plus souvent, ça n'en serait que mieux polur son management.
Bref, pour ne pas voir leur autorité menacée, les chefs aiment bien aussi les gens qui semblent conciliants et doté d'un caractère facile

Autant dire que j'ai bien fait d'arrêter de chercher un boulot!
D'accord avec toi Monolecte pour dire que les entretiens ne ressemblent pas à des interrogatoires de la Gestapo.
Néanmoins, il y a, et cela n'engage que moi, toujours un côté pernicieusement sadique dans un entretien, aussi courtois soit-il - en apparence. Je sais que le type en face de moi me juge, je sais que ma vie de chômeuse est en quelques sortes entre ses mains. Il a le pouvoir de me tendre la main, comme celui de me remballer dans mon monde d'exclusion. Pour moi, c'est une sorte de violence morale bien déguisée et institutionalisée. Les entretiens ont quelque chose de malsain. La violence est souvent très bien cachée. Des recruteurs sadiques sous des aspects extrêmement courtois, j'en ai rencontré un paquet en deux ans.
Néanmoins, il y a, et cela n'engage que moi, toujours un côté pernicieusement sadique dans un entretien, aussi courtois soit-il - en apparence. Je sais que le type en face de moi me juge, je sais que ma vie de chômeuse est en quelques sortes entre ses mains. Il a le pouvoir de me tendre la main, comme celui de me remballer dans mon monde d'exclusion. Pour moi, c'est une sorte de violence morale bien déguisée et institutionalisée. Les entretiens ont quelque chose de malsain. La violence est souvent très bien cachée. Des recruteurs sadiques sous des aspects extrêmement courtois, j'en ai rencontré un paquet en deux ans.