Message des médias américains à la jeunesse française

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tristesir

Message des médias américains à la jeunesse française

Message par tristesir »

Message des médias américains à la jeunesse française : battez-vous pour votre droit à... être licenciés

Mise en ligne : 5 avril 2006


Nous présentons ci-dessous un article publié par l’observatoire des médias américains Fairness and accuracy in reporting, sur la couverture médiatique des manifestations étudiantes et syndicales en France (Acrimed).


Étant donnée l’antipathie des médias dominants envers la France et leur soutien quasi unanime à la globalisation néolibérale au service des entreprises, on ne saurait être surpris que les journalistes couvrant les immenses manifestations étudiantes en France soient hermétiques à leur bataille pour la protection des droits des travailleurs.

La mesure si intensément débattue donnerait à bon nombre d’employeurs français plus de « flexibilité » pour embaucher et licencier de jeunes travailleurs sans explication, ce à quoi s’opposent, sans surprise, les étudiants et les travailleurs. Mais ils ne peuvent guère compter sur la sympathie des experts et des journalistes américains, qui voient en ces réformes le traitement adapté pour soigner une économie française gravement malade.

Dans un éditorial du 21 mars, le Los Angeles Times jugeait que les étudiants qui manifestaient méritaient des « zéros pointés en économie », puisque la loi est nécessaire pour « limiter la sécurité de l’emploi » qui est encore courante dans le système en place. Cette sécurité, selon le Times, est la cause principale du fort taux de chômage du pays. Ainsi, il n’est « pas surprenant que les entreprises françaises rechignent à assumer le fardeau que représente l’embauche de nouveaux employés ». N’hésitant pas à aller un peu plus loin, le Times suggérait une stratégie différente : « Une réponse plus intelligente aurait été pour les étudiants de demander que la sécurité de l’emploi soit réduite pour les travailleurs de tout âge. »

Les présupposés économiques qui sous-tendent la couverture médiatique de la France (et de l’Europe occidentale de manière générale) sont les mêmes et n’ont rien de vraiment neuf (voir « L’Europe dit " Non " aux conseils des experts », Extra ! [1] septembre/octobre 2005). Un article du New York Times daté du 21 mars faisait référence, sans en faire plus de cas, à la nécessité pour les pays d’Europe occidentale de « rendre plus souples des réglementations du travail trop rigides et de réduire des avantages coûteux », avant de railler des gouvernements jugés hésitants face à une large opposition populaire : « Peu sont ceux qui ont la volonté politique d’imposer ces réformes à leurs sociétés. » Comment, et pourquoi, une démocratie avancée « forcerait-elle » des lois aussi impopulaires à sa population, l’éditorial ne le disait pas.

Le présentateur de Fox News - qui, il y a quelques temps, espérait que la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques serait retenue car les français auraient alors eu à gérer la menace d’attaques terroristes (6 juillet 2005) - raillait les manifestations (28 mars 2006) : « Les émeutiers ne veulent pas travailler et la menace d’être licenciés s’ils sont fainéants ou ne travaillent pas, c’est ça qui les met en rogne. » Et Gibson d’ajouter « Les jeunes français sont en colère parce qu’ils n’auront pas le droit à un job où l’on peut se tourner les pouces sans être viré, comme leurs parents. »

Mais d’autres reportages, plus sérieux, reprenaient les mêmes thèmes. « Les Français ont longtemps bénéficié de privilèges que d’autres gens, à travers le monde, n’ont pas », expliquait la présentatrice d’ABC, Elizabeth Vargas, le 28 mars. Quelques instants plus tard, le journaliste David Wright tenait les mêmes propos à des manifestants. Quand l’un d’entre eux lui dit, « Nous ne pouvons pas laisser nos patrons licencier sans motif », Wright répondit : « Mais, c’est comme ça que ça se passe dans le monde entier. » La journaliste de CBS, Sheila MacVicar se fit plus brutale quand elle déclara dans le programme CBS Evening News (29 mars 2006) que « ces étudiants ne sont pas des révolutionnaires en quête de changement, mais des réactionnaires arqueboutés sur le statu quo ». Selon la définition habituelle, le « réactionnaire » n’est pas celui qui défend le statu quo, mais celui qui cherche à revenir en arrière, en remettant en cause les acquis sociaux dans le droit du travail, par exemple.

Le point de vue de MacVicar était le même que celui de Time magazine, dont le titre de l’édition du 27 mars était : « La revanche des "pas si radicaux que ça" ». Le magazine soulignait que la volonté des manifestants de sauvegarder les droits des travailleurs venait peut-être d’un « bon sentiment, quelque chose se cache dessous, quelque chose de plus sombre : une peur profonde du changement. »

Cette évaluation des faits trouvait écho dans le U.S. News & World Report, qui titrait son court article sur les manifestations (4 mars 2006) « Paris brûle-t-il ? Oui, mais pas pour les bonnes raisons ». Le journaliste Brian Duffy y critiquait les manifestants mais, assez bizarrement, parce qu’il ne les trouvait pas assez radicaux : « A écouter les gamins dans les rues, on pourrait s’aventurer à comparer leur hooliganisme et les manifestations de mai 1968 qui renversèrent de Gaulle. Mais à y regarder de plus près, il devient évident que les émeutiers non seulement, n’ont rien en commun avec les soixante-huitards, mais en sont en fait les exacts opposés philosophiques et intellectuels... Aujourd’hui, ce que les jeunes qui malmènent Paris veulent, c’est l’inertie. Ils montent sur les barricades pour défendre le statu quo. »

Le problème, écrit Duffy, est un simple problème économique. Les étudiants qui manifestent et les syndicalistes doivent « comprendre que la semaine de 35 heures, les six semaines de congés payés annuels, les boulots à vie sont des espèces en voie de disparition, tout comme le Dodo. Aucun des gamins plantés devant la tombe de Napoléon ne veulent se l’entendre dire, bien sûr, mais les choses changent. »

Mais, alors que les journalistes et les experts sont persuadés qu’il s’agit d’un simple problème économique, tout le monde n’est pas convaincu. Comme l’a récemment expliqué l’économiste Mark Weisbrot (Knight-Ridder, 30 mars 2006) :

« L’idée que les acquis sociaux dans le droit du travail sont la cause du chômage européen fait partie du mythe général selon lequel les Européens bénéficieraient d’une économie plus ouvertement calée sur le modèle américain. On prétend que l’économie des Etats-Unis est plus compétitive, cependant notre déficit commercial atteint le niveau record de 6 pourcent du PIB, alors que l’Union européenne affiche une balance commerciale positive. L’économie américaine est réputée plus dynamique, mais la productivité française est en fait plus forte que la nôtre. Leur système de retraite, d’éducation gratuite dans les universités, leurs vacances plus longues (4 à 5 semaines, contre 2 ici), les crèches subventionnées par l’État, et autres acquis sont présentés comme trop coûteux dans une "économie globale". Mais, puisqu’on a pu se les permettre depuis des années, il n’y aucune raison économique qui les rende hors de prix aujourd’hui, alors que la productivité a augmenté. Et ce, quoi qu’il advienne de l’Inde et de la Chine. »

Le fait qu’il y ait si peu de débats sur ces thèmes dans les médias dominants pourra sembler un point positif pour ces experts sûrs d’eux-mêmes, tant leur logique apparaît parfois étrange. Bill O’Reilly, de la chaîne Fox News, par exemple, profita de l’agitation en France pour s’en prendre à la gauche américaine (28 mars 2006) : « Quand vous entendez des américains d’extrême gauche utiliser des mots comme "justice économique" ou "inégalité de salaire", il faut savoir que ce sont des mots codés pour parler de socialisme, de gouvernement tout puissant qui garantit à chaque américain une maison, une couverture maladie, un bon salaire, une retraite, la bonne vieille liste des programmes sociaux, quoi. »

Comme si cela n’était déjà pas assez, l’auto-proclamé populiste expliqua les choses d’une autre façon à Jeff Faux, président fondateur de l’Economic Policy Institute, un organisme « progressiste » [2] : « Attendez, attendez, attendez. Soyons un peu honnêtes ici. Si vous êtes un travailleur français, vous avez droit à sept semaines de vacances. Vous travaillez 35 heures par semaine. Trente-cinq heures par semaine ! C’est ça votre semaine de travail. »

La réponse de Faux fut directe : « Et quel est le problème ? » C’est là une question que bien des gens, dans les médias, devraient se poser, plutôt que de taper sur les manifestants français, comme par réflexe, en leur reprochant leurs demandes déraisonnables.

Traduction de Renaud Lambert

[1] [NDLR] Extra ! est le magazine papier publié par FAIR.

[2] [NDLR] « progressiste » est souvent utilisé pour dire « de gauche » aux Etats-Unis.
Source:
http://www.acrimed.org/article2327.html
maguy

Message des medias américains à la jeunesse française

Message par maguy »

Bonjour,

Merci pour l'article Tristesir.

Par contre, je ne savais pas qu'on avait droit à 7 semaines de vacances ???!!!

Pour eux, ce sont travailleurs français = fainéants ! Et on dit les Français chauvins, je me marre...

Voit-on chez nous, en Europe même un drapeau planté devant chaque pavillon ?

A part une élite, je les crois souvent un peu primaires, même des jeunes Américains en Masters à Paris me l'ont confirmé.

Ils ont tellement peur du "rouge" et même du rose clair comme notre PS qu'ils en oublient de penser.

si leur modèle de société, THE modèle ressemble à leur façon de manger... non, merci.

Maguy
superuser
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Le travail : bien rare, ou mal nécessaire ?

Message par superuser »

Dans un autre genre, un petit "essai" prétentieux et à côté de la plaque qu'on peut lire sur AgoraVox :
Maxime Gouzevitch a écrit :Dans ce court essai je me propose d'analyser les déboires de notre pays avec le marché du travail, à partir de deux propositions qui me semblent décrire assez bien la conception du travail qui prévaut en France. Tout d'abord, je tiens à préciser que ceci n'est qu'un essai ! Un effort de sondage rigoureux est naturellement nécessaire pour attester le bien-fondé de ces affirmations. Ceci dit, il me semble qu'elles représentent une sorte de conception moyenne «à la française».

Le travail en France est un mal nécessaire

Cela veut dire que le travail est conçu par la vox populi non pas comme une valeur en soi, mais comme une «nécessité malencontreuse». En effet, le travail est nécessaire pour gagner sa vie et pour produire les biens qui nous servent à la mener. Cependant, il a une valeur sociale secondaire.

Les causes de cette situation sont complexes et multiples, mais l'une d'elles, que je pourrais évoquer et qui me semble pertinente, est notre héritage d'une société empreinte de culture catholique, où le travail et l'argent sont relégués au second plan derrière la charité, la culture du partage et la vie associative. Nous considérons aujourd'hui que la vraie valeur est l'épanouissement dans les loisirs, la famille, les hobbies et la participation aux associations diverses et variées (à but non lucratif). Ceci implique naturellement la dévalorisation du travail, qui devient une «corvée nécessaire» puisqu'il nous empêche de nous tourner vers les «vraies valeurs».

C'est ce qui nous différencie des sociétés protestantes (Allemagne, Pays-Bas, pays anglo-saxons) et juives. Dans ces dernières, le travail sert de voie d'insertion sociale, il est nécessaire pour être reconnu par la société en tant que membre «utile», et le chômage est vécu comme «l'inutilité».

Quelles en sont les conséquences ?

• Une tendance à la diminution du temps de travail par tous les moyens. Nous sommes déjà à 35 heures, et des voix s'élèvent pour descendre jusqu'à 32 heures. La propension du patronat à exiger plus de travail est en conséquence vécue comme un réflexe «esclavagiste».
• Une tendance à considérer le travail à l'aune de l'argent qu'il rapporte. Ceci induit une désolidarisation entre l'employé et l'entreprise. En effet, toute entreprise cherche à s'enrichir et à augmenter ses bénéfices, que l'employé voit comme une ponction de ses propres revenus. De plus, les professions d'argent étant plutôt mal vues par les Français (ces professions méprisables, mais nécessaires, étaient réservées dans la société catholique aux Lombards et aux Juifs), le revenu du capital l'est automatiquement aussi. Ceci explique la faiblesse en France de l'actionnariat salarié, la quasi-inexistence des fonds de pension, etc.
• Une préférence nette pour le chômage plutôt que pour un travail mal rémunéré. L'argument principal avancé par les adversaires du modèle anglo-saxon (connu pour son faible taux de chômage) est la présence ostensible de la catégorie dite des «travailleurs pauvres», autrement dit des gens qui travaillent, mais qui ne gagnent pas assez pour subvenir à leurs besoins. Cette préférence s'explique aisément à la lumière du concept du «mal nécessaire». En effet, le travail étant une corvée, il doit au moins rapporter un revenu. S'il ne rapporte pas le revenu nécessaire, pourquoi travailler ? Il est socialement tout aussi acceptable de rester au chômage. On vit alors de la solidarité nationale, mais au moins on n'est pas un esclave. Et puis la solidarité est une valeur reconnue, et en profiter n'a rien de négatif.

Le travail en France est un bien rare

Cette conception malthusienne est caractéristique d'un marché où, pour des raisons diverses, l'offre d'un bien nécessaire est en manque chronique par rapport à la demande. C'est la situation de notre marché du travail. Les raisons en sont complexes et ne font pas l'objet de ce texte (bien que l'attitude même que nous avons face à ce bien rare puisse en être une, la célèbre problématique de la fluidité du marché n'y est pas étrangère). Cependant les conséquences sont, elles, beaucoup plus visibles.

• Tout d'abord, un bien rare mais nécessaire doit être partagé, dans le pays fort d'une culture de solidarité qu'est le nôtre. Ce sont les propos mêmes de Martine Aubry qui parlait du «partage du travail» afin de justifier les 35 heures.
• Ensuite, un bien rare doit être protégé contre un «voleur» éventuel. Le travail doit, donc, être protégé par des lois anti-licenciement et par une législation à toute épreuve. On s'explique alors facilement la levée de boucliers face au CPE qui blesse ce sentiment de protection de son bien. Le CPE est vécu un peu comme une interdiction de fermer sa porte à clefs, lorsqu'on a moins de 26 ans.

Quelle conclusion pouvons-nous tirer de cette réflexion ? Celle qu'une éventuelle solution de notre problème chronique face au marché du travail, qui nous poursuit depuis 25 ans, nécessitera forcément, d'une façon ou d'une autre, l'évolution en profondeur de notre mentalité nationale. Naturellement, on peut se dire qu'il n'est point nécessaire d'évoluer, cependant dans une concurrence directe avec des pays où le travail est une valeur de base, nous nous trouvons démunis, car non concurrentiels. Ce dernier terme, qui blesse horriblement l'œil de nombre de mes lecteurs, ne manquera pas de provoquer une multitude de remarques acerbes, telles que : «Mais à quoi bon vivre dans ce monde de sauvages où l'argent et la consommation à outrance sont une valeur de base ? Résistons !». Je répondrai simplement :

Soit ! Allez voir les altermondialistes. Cependant, réfléchissez-y à deux fois. Les intérêts du tiers monde vont à l'encontre de beaucoup de vos propres intérêts et vous coûteront, forcément, à court terme du moins, des concessions douloureuses! Etes-vous prêts à cela ? C'est bien ça, le problème et la triste vérité, autrement le cycle de Doha aurait abouti depuis longtemps !
Je vous laisse commenter...
maguy

Message des medias américains à la jeunesse française

Message par maguy »

Bonjour

Qu'est ce qu'il connait au travail, celui-là ?

A-t-il au moins passé une fois nos frontières pour voir ce qui se passe ailleurs ?

Les pays latins (donc majoritairement catholiques) travaillent beaucoup plus que ceux du nord.

Allemagne (j'y suis arrivée en 1976 : oups 30 ans) j'ai toujours eu six semaines de vacances, ils ont plus de jours fériés que nous, surtout les fêtes protestantes. Seule la Bavière est catholique, enfin respecte les fêtes catho.
Perso, j'ai toujours travaillé le 15 août et le 11 novembre, mais ça ils ne risquent pas de le fêter, comme le 8 mai d'ailleurs.

Je ne suis pas sûre qu'ils fassent encore 35 heures par semaine, il faudra que je demande aux copines.

le protection sociale est (était) aussi forte que chez nous.

Ca m'énerve, ces gens qui se font une profession de cracher sur la France et ses habitants. Nos dirigeants sont des Français, mais en aucun cas LES Français.

Je ne parle que de l'Allemagne, car je n'ai pas travaillé ailleurs et ne parle pas de ce que je ne connais pas !

Tu as raison Sophie, cet essai est non seulement prétentieux, mais pour le moins mal documenté.

Je ne savais pas qu'on ne pensait qu'aux vacances et aux loisirs, c'est vrai qu'en été, on ne voit jamais de voitures ou caravanes immatriulées D, NL, GB ou autres pays scandinaves. :wink:

et comme ce sont des gens encore plus malheureux que nous, ils n'ont que de petites cylindrées...

pfff
Maguy
dblosse

Message par dblosse »

Hello

La France est un modèle pour ce monde à la con, mais ils ne le savent pas encore !!!

Il manque juste des politiciens à l'image des français !

David
victorine83

Message par victorine83 »

Maxime Gouzevitch veut culpabiliser les travailleurs français mais son discours n'est qu'un plaidoyer de la politique ultralibérale et il se garde bien de dénoncer les vrais coupables :

Je recite :
.../...

Non, on ne veut pas "revenir en arrière", vers je ne sais quel Eldorado obsolète, comme le prétend, au nom d’une foutue évolution inéluctable, la bande de gangsters qui s’est emparée de la planète par appât du gain. On veut juste les virer, les mettre hors d’état de nuire. Vous avez bien entendu : pas composer avec eux, les virer ! Ils ont mis le Moyen-Orient à feu et à sang, saccagés des continents entiers, voilà qu’ils s’en prennent maintenant à leur propre population ! Ça suffit !

.../...

Le Yéti


Et quand il parle des revenus du capital, la notion de "valeur travail", elle est où ?

S'il ne rapporte pas le revenu nécessaire, pourquoi travailler ?
... et peut-on travailler si l'on n'a pas le revenu nécessaire ?
Celle qu'une éventuelle solution de notre problème chronique face au marché du travail, qui nous poursuit depuis 25 ans, nécessitera forcément, d'une façon ou d'une autre, l'évolution en profondeur de notre mentalité nationale.
Non, non, pour moi, il y a déjà une autre solution, celle de la répartition des richesses que s'approprient tous les mafieux de la finance.


Ce monsieur confond "valeur de base du travail" et "robotisation de l'être humain pour un semi-esclavagisme".
chris

Message par chris »

Nous sommes déjà à 35 heures, et des voix s'élèvent pour descendre jusqu'à 32 heures. La propension du patronat
legere contradiction de l'auteur qui sait guere de quoi il parle ,pour preuve les danois sont a ..32 heures ,ce qui n'a jamais empeché leurs groupes d'etre capitalistes .
Une tendance à considérer le travail à l'aune de l'argent qu'il rapporte. Ceci induit une
la ,c'est plus une contradiction ,c'est de l'aberration pure par rapport a ce qu'il defend deux lignes plus haut !!!
problème chronique face au marché du travail, qui nous poursuit depuis 25 ans
zetes sur qu'il etait deja né ,y a 25 ans ,j'ai un doute :D
intérêts du tiers monde vont à l'encontre de beaucoup de vos propres intérêts et vous
un mec qui a voyagé ..club med :wink:
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