le Premier ministre parle
Publié : 01 avr. 2006
Villepin nie avoir été désavoué par le président
PARIS (AP) -- Le Premier ministre Dominique de Villepin dément avoir été désavoué par le président Jacques Chirac, qui a annoncé vendredi soir la promulgation de la loi sur le CPE tout en suspendant de fait son application en attendant une nouvelle loi.
A la question "le président de la République ne vient-il pas de vous désavouer?", le Premier ministre répond dans le "Journal du dimanche": "Non. Nous vivons dans une époque où l'on cherche en permanence à monter les uns contre les autres. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la politique. Je refuse d'entrer dans ces jeux-là".
Pour Dominique de Villepin, Jacques Chirac a pris "une décision juste et respectueuse de nos institutions". "Il a marqué sa détermination en promulguant la loi. Mais il a aussi montré son ouverture et sa volonté de répondre aux inquiétudes des jeunes en demandant d'apporter le plus rapidement possible les améliorations nécessaires" au CPE, dit-il. "Nous le ferons" avec les ministres de l'Emploi Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher, affirme-t-il.
A cet égard, il souhaite que la concertation avec les partenaires sociaux, demandée par Jacques Chirac pour préparer la proposition de loi UMP aménageant le CPE, "permette de retrouver les voies d'un dialogue serein". Les chefs des groupe UMP à l'Assemblée Bernard Accoyer et au Sénat Josselin de Rohan mèneront ce dialogue "en étroite liaison avec les ministres", souligne-t-il.
"La feuille de route est claire. Chacun est attaché à la mettre en oeuvre", conclut-il. "Manifester est un droit légitime dans notre République. Mais il est temps aujourd'hui de trouver des solutions responsables à l'anxiété qui est apparue ces derniers jours".
source nouvel obs
PARIS (AP) -- Le Premier ministre Dominique de Villepin dément avoir été désavoué par le président Jacques Chirac, qui a annoncé vendredi soir la promulgation de la loi sur le CPE tout en suspendant de fait son application en attendant une nouvelle loi.
A la question "le président de la République ne vient-il pas de vous désavouer?", le Premier ministre répond dans le "Journal du dimanche": "Non. Nous vivons dans une époque où l'on cherche en permanence à monter les uns contre les autres. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la politique. Je refuse d'entrer dans ces jeux-là".
Pour Dominique de Villepin, Jacques Chirac a pris "une décision juste et respectueuse de nos institutions". "Il a marqué sa détermination en promulguant la loi. Mais il a aussi montré son ouverture et sa volonté de répondre aux inquiétudes des jeunes en demandant d'apporter le plus rapidement possible les améliorations nécessaires" au CPE, dit-il. "Nous le ferons" avec les ministres de l'Emploi Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher, affirme-t-il.
A cet égard, il souhaite que la concertation avec les partenaires sociaux, demandée par Jacques Chirac pour préparer la proposition de loi UMP aménageant le CPE, "permette de retrouver les voies d'un dialogue serein". Les chefs des groupe UMP à l'Assemblée Bernard Accoyer et au Sénat Josselin de Rohan mèneront ce dialogue "en étroite liaison avec les ministres", souligne-t-il.
"La feuille de route est claire. Chacun est attaché à la mettre en oeuvre", conclut-il. "Manifester est un droit légitime dans notre République. Mais il est temps aujourd'hui de trouver des solutions responsables à l'anxiété qui est apparue ces derniers jours".
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