CPE : ni "retrait", ni "suspension" ...
CPE : ni "retrait", ni "suspension" ...
Le Premier ministre a affirmé mardi soir devant les parlementaires UMP qu'il n'y aurait ni "retrait", ni "suspension" ni "dénaturation" du Contrat première embauche. Il a expliqué que la période d'essai de deux ans, l'une des mesures les plus contestées du CPE, ne pourrait être réduite que dans le cadre d'accords "de branches". Pour le PS, Dominique de Villepin tombe dans "la provocation".
Face à tous les parlementaires UMP reçus mardi soir à Matignon, Dominique de Villepin a réaffirmé sa détermination à faire appliquer le CPE, malgré la pression de la rue : ni "retrait", ni "suspension" ni "dénaturation" du contrat première embauche, a-t-il affirmé. "Sur cette chose, il y a trois choses qui sont impossibles. La première, c'est le retrait, parce que cela voudrait dire que nous capitulons devant la logique des ultimatums et des préalables. Cela, notre électorat n'en veut évidemment pas, il ne nous le pardonnerait pas", a déclaré le Premier ministre lors d'un "pot amical".
"La deuxième, c'est la suspension, tout simplement parce que cela est contraire à notre Constitution. La troisième, c'est la dénaturation de notre projet parce que perdre l'équilibre du projet, ce serait se priver de toute chance de réussite", a-t-il dit, selon le texte de son discours distribué aux agences de presse.
"Pas de formalisme juridique"
Au sujet des modalités de rupture du CPE, le chef du gouvernement a affirmé qu'il ne souhaitait pas "tomber dans un formalisme juridique qui compliquerait le contrat et le rendrait inefficace". La possibilité pour l'employeur de mettre fin à un CPE sans justification sur une période de deux ans a cristallisé la mobilisation des opposants au CPE depuis plusieurs semaines. "La simplicité de notre dispositif fait sa force pour créer des emplois", a-t-il plaidé, tout en promettant "respect et transparence" aux jeunes.
Les modalités de rupture, a-t-il insisté, "c'est évidemment le point clé de notre dispositif et la nouveauté essentielle de ce contrat". "Trouvons le moyen de garantir aux jeunes le respect et la transparence qu'ils sont en droit d'attendre", a-t-il ajouté, sans autre précision. "Mais ne tombons pas dans un formalisme juridique qui compliquerait le contrat et le rendrait inefficace".
"Capitaine du Titanic"
Si le député Jean Leonetti a affirmé qu'il avait "rassuré les parlementaires sur un élément majeur +on maintiendra le texte+", certains de ces collègues ont été moins laudateurs. Premier à avoir tiré la sonnette d'alarme sur les dangers du CPE, Hervé de Charette a jugé que "c'était un déplacement pour rien". C'était un discours très fermé", a regretté Roselyne Bachelot en affirmant qu'il y avait "beaucoup d'inquiétude" chez les parlementaires.
"Villepin, c'est +droit dans mes bottes+, c'est 1995 + 1997", a ajouté un autre élu, en allusion à Alain Juppé, puis à la dissolution ratée de 1997. "On a retrouvé ce soir le guerrier", ont commenté des parlementaires en s'étonnant de son langage. Certains l'ont comparé "au chef de l'Ordre du Temple solaire", au "capitaine du Titanic" ou bien encore "au joueur de flûte qui conduit les rats hors de la ville pour les noyer".
Face à tous les parlementaires UMP reçus mardi soir à Matignon, Dominique de Villepin a réaffirmé sa détermination à faire appliquer le CPE, malgré la pression de la rue : ni "retrait", ni "suspension" ni "dénaturation" du contrat première embauche, a-t-il affirmé. "Sur cette chose, il y a trois choses qui sont impossibles. La première, c'est le retrait, parce que cela voudrait dire que nous capitulons devant la logique des ultimatums et des préalables. Cela, notre électorat n'en veut évidemment pas, il ne nous le pardonnerait pas", a déclaré le Premier ministre lors d'un "pot amical".
"La deuxième, c'est la suspension, tout simplement parce que cela est contraire à notre Constitution. La troisième, c'est la dénaturation de notre projet parce que perdre l'équilibre du projet, ce serait se priver de toute chance de réussite", a-t-il dit, selon le texte de son discours distribué aux agences de presse.
"Pas de formalisme juridique"
Au sujet des modalités de rupture du CPE, le chef du gouvernement a affirmé qu'il ne souhaitait pas "tomber dans un formalisme juridique qui compliquerait le contrat et le rendrait inefficace". La possibilité pour l'employeur de mettre fin à un CPE sans justification sur une période de deux ans a cristallisé la mobilisation des opposants au CPE depuis plusieurs semaines. "La simplicité de notre dispositif fait sa force pour créer des emplois", a-t-il plaidé, tout en promettant "respect et transparence" aux jeunes.
Les modalités de rupture, a-t-il insisté, "c'est évidemment le point clé de notre dispositif et la nouveauté essentielle de ce contrat". "Trouvons le moyen de garantir aux jeunes le respect et la transparence qu'ils sont en droit d'attendre", a-t-il ajouté, sans autre précision. "Mais ne tombons pas dans un formalisme juridique qui compliquerait le contrat et le rendrait inefficace".
"Capitaine du Titanic"
Si le député Jean Leonetti a affirmé qu'il avait "rassuré les parlementaires sur un élément majeur +on maintiendra le texte+", certains de ces collègues ont été moins laudateurs. Premier à avoir tiré la sonnette d'alarme sur les dangers du CPE, Hervé de Charette a jugé que "c'était un déplacement pour rien". C'était un discours très fermé", a regretté Roselyne Bachelot en affirmant qu'il y avait "beaucoup d'inquiétude" chez les parlementaires.
"Villepin, c'est +droit dans mes bottes+, c'est 1995 + 1997", a ajouté un autre élu, en allusion à Alain Juppé, puis à la dissolution ratée de 1997. "On a retrouvé ce soir le guerrier", ont commenté des parlementaires en s'étonnant de son langage. Certains l'ont comparé "au chef de l'Ordre du Temple solaire", au "capitaine du Titanic" ou bien encore "au joueur de flûte qui conduit les rats hors de la ville pour les noyer".
c'est un jeu !
A lire : Vers des aménagements du CPE...
Marchand de tapis époque Napoléon III ?
Villepin va finir par nous le vendre avec :
- la motivation du licenciement (à travers "le référent")
- la réduction de la période d'essai (par des "accords de branche")
Et tout le monde va dire OUI : c'est mieux qu'avant !!! Youpi !
Et le pire c'est qu'avec ça, le CNE restera...
Marchand de tapis époque Napoléon III ?
Villepin va finir par nous le vendre avec :
- la motivation du licenciement (à travers "le référent")
- la réduction de la période d'essai (par des "accords de branche")
Et tout le monde va dire OUI : c'est mieux qu'avant !!! Youpi !
Et le pire c'est qu'avec ça, le CNE restera...

Une petite note d'humour pour dénoncer la manipulation médiatique gouvernementale sur fond de cpe :
Ma première fois...
Ma première fois...
merci ,victorine ,excellent
on constate avec quel serieux ,de robien verifie ses infos
je l'ai toujours considéré comme un clown ,surtout lorsqu'il etait a la securité routiere ,ca souvent ete grandiose ,je suis pas sur que de par ses origines ,ce mec se soit vraiemnt rendu compte qu'on parlait d'automobiles !
quand on dit la bande des bras cassés

on constate avec quel serieux ,de robien verifie ses infos

je l'ai toujours considéré comme un clown ,surtout lorsqu'il etait a la securité routiere ,ca souvent ete grandiose ,je suis pas sur que de par ses origines ,ce mec se soit vraiemnt rendu compte qu'on parlait d'automobiles !
quand on dit la bande des bras cassés

Bras cassés ou vraiment démoniaques?
Pendant que devil pin prétendait vouloir écouter les 5 plus grosses centrales syndicales et laissait présentir une sortie de crise, le président de la République, lui, affirmait que le CPE devait être appliqué. Ca fait plutot désordre.
L'entrevue n'a rien donné et il semble que devil pin a de nouveau fait volte-face et continue de vouloir maintenir le CPE.
Cela donne l'impression que devil pin, n'a jamais voulu réellement discuter sérieusement et qu'il tente de gagner du temps.
Pour ralentir les syndicats dans leur tentative de battre le rappel de leur troupes?
Bref, mercredi au conseil des ministres ca ne sera pas la fête
si le mardi est un succès dans la rue.
Pendant que devil pin prétendait vouloir écouter les 5 plus grosses centrales syndicales et laissait présentir une sortie de crise, le président de la République, lui, affirmait que le CPE devait être appliqué. Ca fait plutot désordre.
L'entrevue n'a rien donné et il semble que devil pin a de nouveau fait volte-face et continue de vouloir maintenir le CPE.
Cela donne l'impression que devil pin, n'a jamais voulu réellement discuter sérieusement et qu'il tente de gagner du temps.
Pour ralentir les syndicats dans leur tentative de battre le rappel de leur troupes?
Bref, mercredi au conseil des ministres ca ne sera pas la fête
si le mardi est un succès dans la rue.
CPE : le dialogue impossible... et la mobilisation continue :
Le Médef (infos FR3) s'inquiète et juge que les évènements actuels mettent en danger l'économie française.Différents secteurs en grève le 28 mars. En attendant, les appels à la grève se sont multipliés pour mardi prochain, dans les transports notamment : à la SNCF (le préavis va de lundi soir 20h à mercredi matin 08h, la direction communiquera ses prévisions de trafic dimanche), la RATP, où il devrait y avoir une rame sur deux dans le métro, deux bus sur trois, et un train sur deux en moyenne pour les lignes de RER A et B, et dans les transports en commun de 71 villes de province. Le secteur aérien (Air France et le contrôle aérien) est également touché, tout comme le secteur bancaire, les électriciens et gaziers, l'Education nationale, les Impôts, la Poste, la Banque de France, France Télécom, l'ANPE, la métallurgie, le groupe Total, et les médias, notamment l'AFP, France Télévision et Radio France, où plusieurs préavis de grève ont été lancés.
L'Union européenne refuse de s'immiscer dans le débat français
SI, A L'OCCASION du Conseil, l'Union européenne souhaite promouvoir le développement de marchés du travail «ouverts et réactifs», elle rechigne néanmoins à s'immiscer dans le débat français sur le CPE. Ainsi, l'allusion à ce contrat de travail n'apparaît que de manière subliminale dans le projet de conclusion qui sera étudié demain par les Etats membres. Ces derniers sont invités à «accorder une attention particulière au défi de la flexicurité», un barbarisme désignant l'équilibre à trouver entre flexibilité des politiques sociales et protection des salariés.
Ces derniers jours, le gouvernement français s'est efforcé de donner une caution européenne à son texte de loi. Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a énuméré, à juste titre, les équivalents britanniques, allemand et espagnol du CPE. «En Espagne, un emploi sur trois est soumis à des conditions encore plus flexibles» que le contrat f rançais, a-t-il expliqué. En Allemagne, la coalition CDU-SPD prévoit de faire passer de six mois à deux ans la période d'essai applicable aux salariés de tous âges. Au Royaume-Uni, ajoutait le ministre, «même pour un contrat à durée indéterminée, l'employeur n'a pas à motiver les raisons d'un licenciement jusqu'à la fin de la première année». Cet exercice de comparaison a été poursuivi par la ministre française au Commerce extérieur, en visite mardi à Bruxelles.
Christine Lagarde a ajouté l'exemple du Danemark, référence européenne en matière de «flexicurité». A Bruxelles, cette comparaison est jugée hasardeuse. «Contrairement à la France, où le débat s'est focalisé sur la norme, au Danemark, le problème de l'emploi des jeunes a été abordé de manière globale», explique un fonctionnaire. Tout en rappelant que la définition du droit du travail restait une «compétence nationale», José Manuel Barroso a souligné que les pays dotés d'un «niveau plus élevé de flexibilité bénéficiaient d'un niveau plus élevé d'emploi». Mais le président de la Commission européenne a ajouté que les réformes devaient être conduites, «si possible, avec un consensus». Un reproche également formulé par la Confédération européenne des syndicats. D'autres Etats membres pointent à demi-mot les lacunes du «dialogue social» à la française.
www.lefigaro.fr
SI, A L'OCCASION du Conseil, l'Union européenne souhaite promouvoir le développement de marchés du travail «ouverts et réactifs», elle rechigne néanmoins à s'immiscer dans le débat français sur le CPE. Ainsi, l'allusion à ce contrat de travail n'apparaît que de manière subliminale dans le projet de conclusion qui sera étudié demain par les Etats membres. Ces derniers sont invités à «accorder une attention particulière au défi de la flexicurité», un barbarisme désignant l'équilibre à trouver entre flexibilité des politiques sociales et protection des salariés.
Ces derniers jours, le gouvernement français s'est efforcé de donner une caution européenne à son texte de loi. Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a énuméré, à juste titre, les équivalents britanniques, allemand et espagnol du CPE. «En Espagne, un emploi sur trois est soumis à des conditions encore plus flexibles» que le contrat f rançais, a-t-il expliqué. En Allemagne, la coalition CDU-SPD prévoit de faire passer de six mois à deux ans la période d'essai applicable aux salariés de tous âges. Au Royaume-Uni, ajoutait le ministre, «même pour un contrat à durée indéterminée, l'employeur n'a pas à motiver les raisons d'un licenciement jusqu'à la fin de la première année». Cet exercice de comparaison a été poursuivi par la ministre française au Commerce extérieur, en visite mardi à Bruxelles.
Christine Lagarde a ajouté l'exemple du Danemark, référence européenne en matière de «flexicurité». A Bruxelles, cette comparaison est jugée hasardeuse. «Contrairement à la France, où le débat s'est focalisé sur la norme, au Danemark, le problème de l'emploi des jeunes a été abordé de manière globale», explique un fonctionnaire. Tout en rappelant que la définition du droit du travail restait une «compétence nationale», José Manuel Barroso a souligné que les pays dotés d'un «niveau plus élevé de flexibilité bénéficiaient d'un niveau plus élevé d'emploi». Mais le président de la Commission européenne a ajouté que les réformes devaient être conduites, «si possible, avec un consensus». Un reproche également formulé par la Confédération européenne des syndicats. D'autres Etats membres pointent à demi-mot les lacunes du «dialogue social» à la française.
www.lefigaro.fr
Gaia:
Tu as eu la main lourde avec le copier-coller
Rectifié par la modération...
Et on se répète :
• pour les liens très longs qui "cassent" l'écran, procéder comme suit :
son intitulé
• vous pouvez aussi vous relire (prévisualisation) !
Bien@vous,
Sophie
Tu as eu la main lourde avec le copier-coller


Et on se répète :
• pour les liens très longs qui "cassent" l'écran, procéder comme suit :
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Bien@vous,
Sophie
Entêtement suicidaire !
Les Français désapprouvent le maintien du CPE
NOUVELOBS.COM | 27.03.06 | 16:38
63% des Français désapprouvent l'inflexibilité de Villepin sur le dossier et jugent la volonté de dialogue du Premier ministre "pas convaincante".
Le rejet du contrat première embauche (CPE) est plus fort que celui du plan Juppé de réforme de la Sécurité sociale en 1995, selon un sondage Ipsos diffusé lundi 27 mars par Le Monde et France-2.
Sur 959 personnes interrogées samedi, 63% déclarent ne pas approuver la décision du Premier ministre, Dominique de Villepin, de maintenir le CPE, contre 34% qui l'approuvent.
Dans un sondage réalisé le 6 décembre 1995, 53% des personnes interrogées disaient rejeter le plan de réforme de la Sécurité sociale du Premier ministre RPR de l'époque, Alain Juppé, et 44% affirmaient l'approuver.
Un mouvement de grèves contre cette réforme avait paralysé la France pendant plusieurs semaines et Alain Juppé avait dû reculer après s'être pourtant déclaré "droit dans ses bottes".
87% à gauche
Le rejet du CPE - un contrat de travail réservé aux moins de 26 ans avec une période d'essai de deux ans pendant laquelle un employeur peut licencier sans invoquer de motif - est massif à gauche et à l'extrême gauche.
Parmi les sympathisants de la gauche parlementaire, 87% déclarent désapprouver le maintien du CPE, contre seulement 10% qui l'approuvent.
L'écart est légèrement plus faible parmi les sympathisants d'extrême gauche : 83% disent rejeter le maintien du CPE contre 17% qui l'approuvent.
A droite, le soutien au Premier ministre est très largement majoritaire : 69% des sympathisants de la droite parlementaire disent approuver sa décision de maintenir le CPE, contre seulement 27% qui la désapprouvent.
Ce soutien est encore plus massif parmi les seuls sympathisants de l'UMP (74% pour, 23% contre).
Même parmi les sympathisants de l'UDF, dont le président, François Bayrou, a voté contre le CPE avec d'autres députés de sa formation, les avis favorables au maintien de cette mesure sont majoritaires (58% pour, 38% contre).
Rejet massif des jeunes
Inversement, à l'extrême droite, 65% des sympathisants du Front national interrogés disent désapprouver le maintien du CPE contre 31% qui l'approuvent.
Enfin, parmi les moins de 26 ans, toutes tendances confondues, le rejet est également massif : 80% contre, seulement 20% pour.
Au total, 63% des sondés (82% à gauche, 38% à droite) jugent que Dominique de Villepin n'est pas convainquant dans sa volonté de concertation avec les syndicats pour sortir de la crise.
Ils sont 62% (89% à gauche, 26% à droite, 62% au Front national et 73% parmi les moins de 26 ans) à se dire solidaires du mouvement anti-CPE et 59% à imputer la responsabilité du blocage actuel au gouvernement (contre 26% aux syndicats et organisations étudiantes et 9% aux deux).
Concernant le sort du CPE, les avis sont plus partagés : si seulement 4% des sondés affirment souhaiter son maintien en l'état, 50% se disent favorables à son maintien avec des aménagements et 44% à son retrait pur et simple.
De fait, seulement 37% des personnes interrogées estiment que Dominique de Villepin finira par retirer le CPE, alors qu'elles sont 47% à prévoir que les opposants au CPE finiront par accepter de discuter des modalités de son application. (Reuters)
Sondage réalisé le 25 mars par téléphone auprès d'un échantillon de 959 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
NOUVELOBS.COM | 27.03.06 | 16:38
63% des Français désapprouvent l'inflexibilité de Villepin sur le dossier et jugent la volonté de dialogue du Premier ministre "pas convaincante".
Le rejet du contrat première embauche (CPE) est plus fort que celui du plan Juppé de réforme de la Sécurité sociale en 1995, selon un sondage Ipsos diffusé lundi 27 mars par Le Monde et France-2.
Sur 959 personnes interrogées samedi, 63% déclarent ne pas approuver la décision du Premier ministre, Dominique de Villepin, de maintenir le CPE, contre 34% qui l'approuvent.
Dans un sondage réalisé le 6 décembre 1995, 53% des personnes interrogées disaient rejeter le plan de réforme de la Sécurité sociale du Premier ministre RPR de l'époque, Alain Juppé, et 44% affirmaient l'approuver.
Un mouvement de grèves contre cette réforme avait paralysé la France pendant plusieurs semaines et Alain Juppé avait dû reculer après s'être pourtant déclaré "droit dans ses bottes".
87% à gauche
Le rejet du CPE - un contrat de travail réservé aux moins de 26 ans avec une période d'essai de deux ans pendant laquelle un employeur peut licencier sans invoquer de motif - est massif à gauche et à l'extrême gauche.
Parmi les sympathisants de la gauche parlementaire, 87% déclarent désapprouver le maintien du CPE, contre seulement 10% qui l'approuvent.
L'écart est légèrement plus faible parmi les sympathisants d'extrême gauche : 83% disent rejeter le maintien du CPE contre 17% qui l'approuvent.
A droite, le soutien au Premier ministre est très largement majoritaire : 69% des sympathisants de la droite parlementaire disent approuver sa décision de maintenir le CPE, contre seulement 27% qui la désapprouvent.
Ce soutien est encore plus massif parmi les seuls sympathisants de l'UMP (74% pour, 23% contre).
Même parmi les sympathisants de l'UDF, dont le président, François Bayrou, a voté contre le CPE avec d'autres députés de sa formation, les avis favorables au maintien de cette mesure sont majoritaires (58% pour, 38% contre).
Rejet massif des jeunes
Inversement, à l'extrême droite, 65% des sympathisants du Front national interrogés disent désapprouver le maintien du CPE contre 31% qui l'approuvent.
Enfin, parmi les moins de 26 ans, toutes tendances confondues, le rejet est également massif : 80% contre, seulement 20% pour.
Au total, 63% des sondés (82% à gauche, 38% à droite) jugent que Dominique de Villepin n'est pas convainquant dans sa volonté de concertation avec les syndicats pour sortir de la crise.
Ils sont 62% (89% à gauche, 26% à droite, 62% au Front national et 73% parmi les moins de 26 ans) à se dire solidaires du mouvement anti-CPE et 59% à imputer la responsabilité du blocage actuel au gouvernement (contre 26% aux syndicats et organisations étudiantes et 9% aux deux).
Concernant le sort du CPE, les avis sont plus partagés : si seulement 4% des sondés affirment souhaiter son maintien en l'état, 50% se disent favorables à son maintien avec des aménagements et 44% à son retrait pur et simple.
De fait, seulement 37% des personnes interrogées estiment que Dominique de Villepin finira par retirer le CPE, alors qu'elles sont 47% à prévoir que les opposants au CPE finiront par accepter de discuter des modalités de son application. (Reuters)
Sondage réalisé le 25 mars par téléphone auprès d'un échantillon de 959 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Effectivement, mon cher Yves, 63% c'est déjà un rejet massif des français sur l'affaire personnelle de notre Premier ministre mais selon un sondage effectué par le Parisien du 30 Mars, ça a encore grimpé jusqu'à 83% :
http://fr.news.yahoo.com/29032006/5/son ... trait.html
On dit que Villepin est têtu, sourd...à moins qu'il ne comprend pas le français? mais il a démontré qu'hier à l'assemblée nationale il reste humain malgré tout : il connaît la trouille comme tout être humain en cas de Waterloo, d'où lapsus (lire l'article Lapsus : Pourquoi et Comment que j'ai récupéré dans Libé du Jeudi)
En tout cas, on attend avec impatience la décision du Roi Chirac, à l'image de son dauphin à Matignon, tarde toujours à réagir aux évènements : Rappelez-vous, la grande grève en 1995, l'Eté meurtrier des vieux en 2003, la déroute de la droite à travers des élections régionnales, cantonnales en 2004, le Niet des français à l'Europe...
Comme la plupart des membres du Conseil Constitutionnel sont chiraquiens (sauf Giscard et 2 autres membres désignés par la Gauche Pierre Joxe et Jean Claude Colliard), Chirac attend sereinement à une décision plutot favorable au CPE du conseil... Maintenant, que va décider notre Prédisdent du 82%? C'est la question que tout le monde se pose. Au cas où vous voulez lâcher votre bras droit, Monsieur le Président, sachez que votre MAM est déjà prête pour participer à votre fin de règne!
Michel
http://fr.news.yahoo.com/29032006/5/son ... trait.html
On dit que Villepin est têtu, sourd...à moins qu'il ne comprend pas le français? mais il a démontré qu'hier à l'assemblée nationale il reste humain malgré tout : il connaît la trouille comme tout être humain en cas de Waterloo, d'où lapsus (lire l'article Lapsus : Pourquoi et Comment que j'ai récupéré dans Libé du Jeudi)
En tout cas, on attend avec impatience la décision du Roi Chirac, à l'image de son dauphin à Matignon, tarde toujours à réagir aux évènements : Rappelez-vous, la grande grève en 1995, l'Eté meurtrier des vieux en 2003, la déroute de la droite à travers des élections régionnales, cantonnales en 2004, le Niet des français à l'Europe...
Comme la plupart des membres du Conseil Constitutionnel sont chiraquiens (sauf Giscard et 2 autres membres désignés par la Gauche Pierre Joxe et Jean Claude Colliard), Chirac attend sereinement à une décision plutot favorable au CPE du conseil... Maintenant, que va décider notre Prédisdent du 82%? C'est la question que tout le monde se pose. Au cas où vous voulez lâcher votre bras droit, Monsieur le Président, sachez que votre MAM est déjà prête pour participer à votre fin de règne!
Michel
fabuleux si l'on compare aux declarations du vieux sur le CPE dernierement ,a comparer lors de l'interviewIls sont 62% (89% à gauche, 26% à droite, 62% au Front national et 73% parmi les moins de 26 ans) à se dire solidaires du

une sacrée bande de senile en ce moment , entre chirac qui sucre les fraises de plus en plus serieusement et lepen ,ya une generation qui devrait tirer sa reverence bientot

sauf que celle d'apres ,n'est point terrible non plus
