La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Taxer les transactions financières à hauteur de 0,05% : c’est la proposition d’une coalition internationale d’associations et de syndicats. Une telle taxe pourrait rapporter entre 500 et 1000 milliards par an ! De quoi commencer à régler les problèmes du monde, qu’ils soient alimentaires, sanitaires, sociaux ou climatiques. Angela Merkel est partante. Cette perspective intéressera-t-elle les autres gouvernements du G20 ? Réponse fin juin, à Toronto.
Entre 500 et 1000 milliards de dollars par an : c’est le magot que les Robins des bois de la finance proposent de récupérer sur les marchés financiers mondiaux pour les redistribuer. Qui sont ces nouveaux détrousseurs de spéculateurs ? C’est une coalition d’associations et de syndicats emmenés en France par Attac, en Allemagne, au Canada et au Royaume-Uni par les «Robin Hood Tax» («Robin Hood Steuer» en Allemagne) ou la «zero zero cinque» en Italie. Nombre d’ONG et de syndicats en font partie, du Secours catholique à la CGT (Frère Tuck et Petit Jean en somme, les célèbres compagnons de Robin des Bois). Les sociaux-démocrates allemands du SPD ont également rejoint ce rassemblement hétéroclite. On attend des nouvelles de la gauche hexagonale.
Comment comptent-ils s’y prendre pour délier les bourses des shérifs de Goldman Sachs et forcer les coffres-forts des princes de la Société Générale ? Par une simple et minuscule taxe de 0,05% sur chaque opération financière transnationale. Un trader de Wall Street spécule sur l’euro… 0,05%. Un fonds de pension revend des actions…. 0,05%. Un actionnaire touche des dividendes sur ses participations à l’autre bout du monde… 0,05%. Un joueur de foot transfère son confortable pécule dans une banque de Zurich… 0,05%. Environ 6.000 milliards de dollars transitent chaque jour par les virtuels circuits financiers mondiaux. 0,05% chaque jour, cela fait 3 milliards par 24h. L’Institut autrichien de recherche économique estime qu’une telle taxe pourrait rapporter entre 447 et 1022 milliards par an, même si les flux financiers baissaient considérablement. La taxe Tobin laisse la place à la taxe Robin.
Réduire les inégalités en une année
Un tel impôt pourrait permettre de réaliser les «objectifs du millénaire pour le développement» fixés par l’ONU, que tout le monde a oublié depuis le passage à l’an 2000 : réduire l’extrême pauvreté et la faim, réduire la mortalité infantile, combattre le Sida ou le paludisme, assurer l’éducation primaire pour tous… Et cela pour un coût de 170 milliards de dollars. Il resterait encore assez de liasses de billets verts pour financer l’adaptation des pays pauvres au changement climatique et leur transition énergétique pour une dépense de 150 milliards. Le solde pourrait même servir aux États endettés par la crise financière et le sauvetage des banques à préserver leurs systèmes de protection sociale. Et tout cela en une année.
Techniquement, c’est faisable sans grande difficulté, même si les inventeurs des «Credit Default Swap» ou des «Leverage Buyout» nous expliqueront le contraire lorsqu’il s’agit de mécanique financière qui ne leur profite pas. «Cet argent peut être facilement collecté via les chambres de compensation et de règlement qui sont déjà utilisées pour tout échange important et par lesquelles transite chaque transaction financière, y compris celles qui se font de gré à gré. Toute transaction importante est réalisée en trois étapes : le transfert, la compensation et le règlement. Un simple marquage électronique peut automatiquement transférer le montant de la taxe vers les services fiscaux appropriés», expliquent les Robins des Bois. Quand, sur les marchés financiers, on est capable de revendre au prix fort des produits financiers que l’on n’a pas acheté et dont le prix a baissé (vous suivez ?), on peut bien s’acquitter d’un petit 0,05%.
Angela Merkel en Richard Cœur de Lion ?
Reste à franchir un obstacle non négligeable : l’opposition de l’administration US, d’une partie du gouvernement britannique, de plusieurs États européens comme la Suède et, bien évidemment, de la City de Londres et de Wall Street à New York. Le Parlement européen, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique et la France ont déclaré y être favorables. « Je ne pense pas que cela ruinerait les marchés si nous introduisions une taxe internationale, et je vais faire campagne pour cela », a même lancé, le 20 mai, la chancelière allemande. Ralliera-t-elle d’autres seigneurs sous sa bannière pour venir en aide aux brigands altermondialistes ?
Cette taxe sur les transactions financières sera proposée par les organisations de la société civile lors du prochain G20, à Toronto les 26 et 27 juin. Les gouvernements des vingt plus grandes puissances mondiales refuseront-ils de se servir d’un tel outil fiscal pour réduire les inégalités ? Certes, la taxe ne remettra pas fondamentalement cause la folle oppression de la finance. Mais c’est une première volée de flèches contre la forteresse des spéculateurs.
http://www.bastamag.net/article1041.html
SIGNER L'APPEL AU G20 EN FAVEUR DE CETTE TAXE et voir les signataires…
(J'ai signé en mon nom propre, et au nom d'APNÉE/Actuchomage)
Entre 500 et 1000 milliards de dollars par an : c’est le magot que les Robins des bois de la finance proposent de récupérer sur les marchés financiers mondiaux pour les redistribuer. Qui sont ces nouveaux détrousseurs de spéculateurs ? C’est une coalition d’associations et de syndicats emmenés en France par Attac, en Allemagne, au Canada et au Royaume-Uni par les «Robin Hood Tax» («Robin Hood Steuer» en Allemagne) ou la «zero zero cinque» en Italie. Nombre d’ONG et de syndicats en font partie, du Secours catholique à la CGT (Frère Tuck et Petit Jean en somme, les célèbres compagnons de Robin des Bois). Les sociaux-démocrates allemands du SPD ont également rejoint ce rassemblement hétéroclite. On attend des nouvelles de la gauche hexagonale.
Comment comptent-ils s’y prendre pour délier les bourses des shérifs de Goldman Sachs et forcer les coffres-forts des princes de la Société Générale ? Par une simple et minuscule taxe de 0,05% sur chaque opération financière transnationale. Un trader de Wall Street spécule sur l’euro… 0,05%. Un fonds de pension revend des actions…. 0,05%. Un actionnaire touche des dividendes sur ses participations à l’autre bout du monde… 0,05%. Un joueur de foot transfère son confortable pécule dans une banque de Zurich… 0,05%. Environ 6.000 milliards de dollars transitent chaque jour par les virtuels circuits financiers mondiaux. 0,05% chaque jour, cela fait 3 milliards par 24h. L’Institut autrichien de recherche économique estime qu’une telle taxe pourrait rapporter entre 447 et 1022 milliards par an, même si les flux financiers baissaient considérablement. La taxe Tobin laisse la place à la taxe Robin.
Réduire les inégalités en une année
Un tel impôt pourrait permettre de réaliser les «objectifs du millénaire pour le développement» fixés par l’ONU, que tout le monde a oublié depuis le passage à l’an 2000 : réduire l’extrême pauvreté et la faim, réduire la mortalité infantile, combattre le Sida ou le paludisme, assurer l’éducation primaire pour tous… Et cela pour un coût de 170 milliards de dollars. Il resterait encore assez de liasses de billets verts pour financer l’adaptation des pays pauvres au changement climatique et leur transition énergétique pour une dépense de 150 milliards. Le solde pourrait même servir aux États endettés par la crise financière et le sauvetage des banques à préserver leurs systèmes de protection sociale. Et tout cela en une année.
Techniquement, c’est faisable sans grande difficulté, même si les inventeurs des «Credit Default Swap» ou des «Leverage Buyout» nous expliqueront le contraire lorsqu’il s’agit de mécanique financière qui ne leur profite pas. «Cet argent peut être facilement collecté via les chambres de compensation et de règlement qui sont déjà utilisées pour tout échange important et par lesquelles transite chaque transaction financière, y compris celles qui se font de gré à gré. Toute transaction importante est réalisée en trois étapes : le transfert, la compensation et le règlement. Un simple marquage électronique peut automatiquement transférer le montant de la taxe vers les services fiscaux appropriés», expliquent les Robins des Bois. Quand, sur les marchés financiers, on est capable de revendre au prix fort des produits financiers que l’on n’a pas acheté et dont le prix a baissé (vous suivez ?), on peut bien s’acquitter d’un petit 0,05%.
Angela Merkel en Richard Cœur de Lion ?
Reste à franchir un obstacle non négligeable : l’opposition de l’administration US, d’une partie du gouvernement britannique, de plusieurs États européens comme la Suède et, bien évidemment, de la City de Londres et de Wall Street à New York. Le Parlement européen, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique et la France ont déclaré y être favorables. « Je ne pense pas que cela ruinerait les marchés si nous introduisions une taxe internationale, et je vais faire campagne pour cela », a même lancé, le 20 mai, la chancelière allemande. Ralliera-t-elle d’autres seigneurs sous sa bannière pour venir en aide aux brigands altermondialistes ?
Cette taxe sur les transactions financières sera proposée par les organisations de la société civile lors du prochain G20, à Toronto les 26 et 27 juin. Les gouvernements des vingt plus grandes puissances mondiales refuseront-ils de se servir d’un tel outil fiscal pour réduire les inégalités ? Certes, la taxe ne remettra pas fondamentalement cause la folle oppression de la finance. Mais c’est une première volée de flèches contre la forteresse des spéculateurs.
http://www.bastamag.net/article1041.html
SIGNER L'APPEL AU G20 EN FAVEUR DE CETTE TAXE et voir les signataires…
(J'ai signé en mon nom propre, et au nom d'APNÉE/Actuchomage)
Re: Tobin et Robin, de faux jumeaux
Tobin avait imaginé sa taxe pour "freiner" les échanges financiers, Robin veut le faire pour soulager la veuve et l'orphelin.
Freiner les échanges doit améliorer la stabilité du système, les crises récentes ont confirmé les théories de Tobin et tant mieux si cette taxe met un frein au "flash trading" qui voit des robots acheter et vendre mille fois pas seconde pour exploiter des écarts minuscules. Cette dérive n'a plus aucun sens et ne sert en réalité qu'a générer des profits artificiels pour Goldman Sachs et similaires. On comprend bien qu'ils vont s'y opposer ...
Il est interressant de constater qu'au Moyen Age, le commerce et la finance étant primitifs, des gens mourraient de faim dans une région alors que dans une autre les récoltes excédentaires pourrissaient .
Un roi comme Henri iV et son intendant des finances Sully avaient donc favorisé les échanges " pour que chaque Français ait sa poule au pot le dimanche "
A l'époque les échanges étaient très insuffisants et trop lents, aujourd'hui, ils sont excessifs et trop rapides avec des conséquences désastreuses dans les 2 cas.
Tobin vise la stabilité et l'efficacité, Robin veut en plus la justice, vaste programme, trop vaste peut-être pour pouvoir être réalisé au niveau mondial. Il est à craindre en effet que sous la pression les profiteurs de l'instabilité actuelle ne "payent" (un peu) Robin pour garder l'essentiel et continuer comme avant.
Tobin aura perdu, ce qui évidemment ne règlera rien et fera le lit des prochaines crises, encore plus graves, et surtout pour les modestes.
A suivre, donc
Freiner les échanges doit améliorer la stabilité du système, les crises récentes ont confirmé les théories de Tobin et tant mieux si cette taxe met un frein au "flash trading" qui voit des robots acheter et vendre mille fois pas seconde pour exploiter des écarts minuscules. Cette dérive n'a plus aucun sens et ne sert en réalité qu'a générer des profits artificiels pour Goldman Sachs et similaires. On comprend bien qu'ils vont s'y opposer ...
Il est interressant de constater qu'au Moyen Age, le commerce et la finance étant primitifs, des gens mourraient de faim dans une région alors que dans une autre les récoltes excédentaires pourrissaient .
Un roi comme Henri iV et son intendant des finances Sully avaient donc favorisé les échanges " pour que chaque Français ait sa poule au pot le dimanche "
A l'époque les échanges étaient très insuffisants et trop lents, aujourd'hui, ils sont excessifs et trop rapides avec des conséquences désastreuses dans les 2 cas.
Tobin vise la stabilité et l'efficacité, Robin veut en plus la justice, vaste programme, trop vaste peut-être pour pouvoir être réalisé au niveau mondial. Il est à craindre en effet que sous la pression les profiteurs de l'instabilité actuelle ne "payent" (un peu) Robin pour garder l'essentiel et continuer comme avant.
Tobin aura perdu, ce qui évidemment ne règlera rien et fera le lit des prochaines crises, encore plus graves, et surtout pour les modestes.
A suivre, donc
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Les taxes que vous les appelez Robin, Tobin...zobin ou autrement ont pour corollaire de faire perdurer ce système.
Qui va collecter cette taxe?
Ne vont-ils pas la jouer en bourse? Dans le monde capitaliste, une accumulation d'<<argent>> entraîne encore plus d'exploitation des êtres humains et de spéculations qui se terminent en bulles qui explosent pour le plus grand malheur des êtres humains qui seront contraints d'en supporter les conséquences.
Se débarrasser de ce système devrait être une priorité au lieu de trouver des replâtrages qui ne changeront rien à la nature prédatrice de ce système et la violence (contre les êtres humains et les êtres vivants plus généralement) qu'il génère.
PS:
Vous croyez réellement que les capitalistes vont tolérer que soient nourris correctement et durablement des milliards de gens qui n'ont pas d'argent? Le don à grande échelle c'est la ruine du capitalisme.
Qui va collecter cette taxe?
Ne vont-ils pas la jouer en bourse? Dans le monde capitaliste, une accumulation d'<<argent>> entraîne encore plus d'exploitation des êtres humains et de spéculations qui se terminent en bulles qui explosent pour le plus grand malheur des êtres humains qui seront contraints d'en supporter les conséquences.
Se débarrasser de ce système devrait être une priorité au lieu de trouver des replâtrages qui ne changeront rien à la nature prédatrice de ce système et la violence (contre les êtres humains et les êtres vivants plus généralement) qu'il génère.
PS:
Vous croyez réellement que les capitalistes vont tolérer que soient nourris correctement et durablement des milliards de gens qui n'ont pas d'argent? Le don à grande échelle c'est la ruine du capitalisme.
une taxe sur les transactions financières
En route pour le G20 !
Entretien avec Susan George, James Galbraith, Dominique Plihon et Aurélie Trouvé.
Entretien avec Susan George, James Galbraith, Dominique Plihon et Aurélie Trouvé.
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Oui les taxations des mouvements financiers sont possibles et sur tous! grace à l'informatique,
mais évidemment c'est l'accord politique global qui manque,
de meme que l'existence des paradis fiscaux qui ne persistent qu'à cause de la permission des grands états, exemple: la Suisse lache du lest sur un froncement de sourcils provisoire
des USA.
mais évidemment c'est l'accord politique global qui manque,
de meme que l'existence des paradis fiscaux qui ne persistent qu'à cause de la permission des grands états, exemple: la Suisse lache du lest sur un froncement de sourcils provisoire

Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Au risque de me répéter qui collecte? Et on fait quoi de l'argent collecté?Oui les taxations des mouvements financiers sont possibles et sur tous! grace à l'informatique,
On nourrit les gens qui ont faim et on soigne les gens qui sont malades mais qui sont insolvables dans le monde entier?
Vous avez trop regardé les bisounours à la tv du grand capital

Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
En toute logique, si un "collecteur" s'impose, il faudrait qu'il soit de niveau mondial.Au risque de me répéter qui collecte? Et on fait quoi de l'argent collecté?
Avec un tel Pouvoir Mondial, les taxes ne seraient plus nécessaires car sous un "Ordre mondial", les guerres ne devraient plus avoir lieu d'être. L'économie sur l'armement devrait suffire.
A moins que le Gouvernement de ce "Nouvel Ordre Mondial" n'estime avoir besoin
d'une police sophistiquée pour se protéger.
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Pour la collecte t'inquiete pas, chaque gouvernement s'en chargera avec empressement y aura meme une taxe au départ et une à l'arrivée ds l'autre paystristesir a écrit :Au risque de me répéter qui collecte? Et on fait quoi de l'argent collecté?Oui les taxations des mouvements financiers sont possibles et sur tous! grace à l'informatique,
On nourrit les gens qui ont faim et on soigne les gens qui sont malades mais qui sont insolvables dans le monde entier?
Vous avez trop regardé les bisounours à la tv du grand capital



Tout ça évidemment est dépendant de la fin des paradis fiscaux, mais sarko a dit que c'était fini, plus de soucis je vous dis!

Quant à la TV du grand capital elle répète à l'envie qu'il faut encore plus de fluidité!

Sarko et cie enfume l'opinion avec ça, comme à son habitude, car il sait bien que sa propal de taxe universelle au G vain n'a aucune chance d'aboutir, ses copains friqués sont d'accord pour l'esbrouffe

Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Le site et la vidéo doublée en français : http://www.taxerobindesbois.org
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Un peu ridicule cette video... Depuis quand les puissants s'abaissent-ils à rendre compte de leurs activités, avec l'air de s'excuser en plus ???!!!conundrum a écrit :Le site et la vidéo doublée en français : http://www.taxerobindesbois.org
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Ça ne se veut pas réaliste. Le but est simplement d'expliquer cette taxe…
Un premier pas... un première carotte
Le 14 juin, le Parlement a voté à une très large majorité (477 pour et 2 contre) une proposition de résolution demandant au gouvernement de présenter d'ici à l'automne à ses partenaires européens un projet d'instauration d'une taxe de 0,05 % sur toutes les transactions financières en Europe. En cas d'échec, un nouveau vote aura lieu pour mettre en œuvre une telle taxe au seul niveau français.
Une proposition identique a été faite au Parlement allemand mais, faute de consensus outre-Rhin, le débat a été renvoyé en commission.
Techniquement faisable, une telle taxe serait vraisemblablement de peu d'effet sur la spéculation financière. Mais elle pourrait rapporter jusqu'à 200 milliards d'euros, de quoi mettre du beurre dans les épinards budgétaires en ces temps de réduction des déficits.
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 54759.html
Une proposition identique a été faite au Parlement allemand mais, faute de consensus outre-Rhin, le débat a été renvoyé en commission.
Techniquement faisable, une telle taxe serait vraisemblablement de peu d'effet sur la spéculation financière. Mais elle pourrait rapporter jusqu'à 200 milliards d'euros, de quoi mettre du beurre dans les épinards budgétaires en ces temps de réduction des déficits.
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 54759.html
Une "taxe Tobin" est en fait déjà adoptée... depuis 2001

Votée par l'Assemblée sous l'impulsion du gouvernement Jospin, une taxe sur les transactions sur devises figure déjà dans le code général des impôts, selon le Canard Enchaîné. Elle est prête à entrer en vigueur dès que les pays de l'UE l'auront intégrée.
Une taxe sur les transactions financières, dite taxe Tobin, que le président Sarkozy entend instaurer, a déjà été adoptée par le Parlement en 2001 et figure dans le code général des impôts, comme le révèlent plusieurs organes de presse dont le Canard Enchaîné. Dans son édition à paraître mercredi, le Canard Enchaîné raconte en effet comment la taxe Tobin, frappant "les transactions sur devises" et inspirée des travaux du prix Nobel d'économie américain James Tobin, avait été votée par la gauche, avec la "neutralité débonnaire du président" Jacques Chirac.
La mesure figure dans le code général des impôts - article 235 ter ZD-, disponible sur le site legifrance.gouv.fr. Jean-Marc Ayrault, déjà président des députés socialistes en 2001 sous le gouvernement de Lionel Jospin, s'est souvenu mardi auprès de l'AFP que l'Assemblée nationale, alors à majorité de gauche, avait adopté la taxe Tobin dont le taux devait être précisé par décret, ce qui n'a jamais été fait. Le gouvernement Jospin avait fait adopter par l'Assemblée, le 19 novembre 2001, dans le cadre du projet de budget pour 2002, le principe de la création de cette nouvelle taxe devant frapper "les transactions sur devises".
Le Sénat de droite avait retoqué la mesure mais l'Assemblée l'avait définitivement rétablie le 13 décembre 2001. D'après les comptes-rendus des débats de l'époque, la secrétaire d'Etat du Budget, Florence Parly, s'en était remis à la sagesse de l'Assemblée et soulignait qu'un "pays ne peut guère le porter tout seul".
Le dernier alinéa de la loi prévoyait en effet que le décret fixant le taux de la taxe ne prendrait effet qu'à "la date à laquelle les Etats membres de la Communauté européenne" auront eux-mêmes intégré dans leur législation la taxe Tobin, ce qui n'est jamais advenu. La mesure avait été ardemment défendue par le président de la commission des Finances de l'époque, le socialiste Henri Emmanuelli. La mesure avait ensuite été votée par 35 voix contre 16.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 78145.html
Précision : cette loi ne touchait que les échanges en devises alors que la taxe Tobin, plus large, est censée concerner toutes les transactions financières.
La TTF rikiki de Bruxelles
La Commission européenne a présenté jeudi un nouveau projet de taxe sur les transactions financières (TTF) pour les 11 pays qui comptent la mettre en oeuvre, prévoyant que la taxe s'applique aussi à certaines transactions effectuées ailleurs dans le monde, et notamment à la City.
Cette proposition diffère peu de celle faite initialement en septembre 2011. La différence la plus notable tient à l'inclusion d'un "principe du lieu d'émission" selon lequel les instruments financiers émis dans les 11 pays participants seront imposés, même s'ils sont négociés en dehors de cette zone. Ce sera le cas même si l'établissement financier participant à la transaction n'est pas établi dans la "zone TTF", à partir du moment où il agira pour le compte d'une partie établie dans cette zone. Par cette disposition, la Commission entend éviter l'évasion fiscale.
La proposition comprend aussi un "principe de résidence" : si l'une des parties à la transaction est établie dans un des 11 pays, la taxe sera due indépendamment de l'endroit où la transaction aura lieu. Ces dispositions signifient que la place de Londres, où s'effectue la grande majorité des transactions financières en Europe, sera concernée par la taxe alors que le Royaume-Uni ne fait pas partie des pays participants.
Ces 11 pays — la France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche, la Grèce, l'Italie, l'Espagne, la Slovaquie et l'Estonie — avaient décidé de mettre en oeuvre une coopération renforcée devant l'impossibilité de convaincre l'ensemble des 27 d'y participer. Le Royaume-Uni, mais aussi la Suède ou la Pologne, avaient expliqué leur refus par la crainte de voir une telle mesure conduire à des fuites de capitaux. En cas de coopération renforcée, la Commission européenne doit faire une nouvelle proposition aux seuls États participants, ce qu'elle a fait jeudi. [Et là, attention à la chute...] Elle précise que la taxe devrait générer des recettes de l'ordre de 30 à 35 milliards d'euros par an. [Seulement ! Pathétique, non ?]
http://www.lepoint.fr/economie/taxe-sur ... 371_28.php
Cette proposition diffère peu de celle faite initialement en septembre 2011. La différence la plus notable tient à l'inclusion d'un "principe du lieu d'émission" selon lequel les instruments financiers émis dans les 11 pays participants seront imposés, même s'ils sont négociés en dehors de cette zone. Ce sera le cas même si l'établissement financier participant à la transaction n'est pas établi dans la "zone TTF", à partir du moment où il agira pour le compte d'une partie établie dans cette zone. Par cette disposition, la Commission entend éviter l'évasion fiscale.
La proposition comprend aussi un "principe de résidence" : si l'une des parties à la transaction est établie dans un des 11 pays, la taxe sera due indépendamment de l'endroit où la transaction aura lieu. Ces dispositions signifient que la place de Londres, où s'effectue la grande majorité des transactions financières en Europe, sera concernée par la taxe alors que le Royaume-Uni ne fait pas partie des pays participants.
Ces 11 pays — la France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche, la Grèce, l'Italie, l'Espagne, la Slovaquie et l'Estonie — avaient décidé de mettre en oeuvre une coopération renforcée devant l'impossibilité de convaincre l'ensemble des 27 d'y participer. Le Royaume-Uni, mais aussi la Suède ou la Pologne, avaient expliqué leur refus par la crainte de voir une telle mesure conduire à des fuites de capitaux. En cas de coopération renforcée, la Commission européenne doit faire une nouvelle proposition aux seuls États participants, ce qu'elle a fait jeudi. [Et là, attention à la chute...] Elle précise que la taxe devrait générer des recettes de l'ordre de 30 à 35 milliards d'euros par an. [Seulement ! Pathétique, non ?]
http://www.lepoint.fr/economie/taxe-sur ... 371_28.php
Re: La taxe Robin des Bois sur les transactions financières
Les différents avatars de le TTF sont le même hochet agité par les politiques et phinanciers de tous bords pour donner l'illusion que la phinance n'a plus la bride sur le cou pour longtemps
Hollande qui s'est déclaré ennemi de la phinance est tombé de la planche du surf de la démagogie, et s'est largement discrédité des le départ par son outrance et en confondant la nature et l'outil : ce n'est pas la phinance l'ennemi , c'est la disparition de son CONTRÔLE!
Sûr qu'avec un raisonnement de neu-neu comme ça on condamne le couteau et pas Jack l’Éventreur

Hollande qui s'est déclaré ennemi de la phinance est tombé de la planche du surf de la démagogie, et s'est largement discrédité des le départ par son outrance et en confondant la nature et l'outil : ce n'est pas la phinance l'ennemi , c'est la disparition de son CONTRÔLE!

Sûr qu'avec un raisonnement de neu-neu comme ça on condamne le couteau et pas Jack l’Éventreur
