Un homme aurait pris en otage 20 personne dans un lycée de Sablé-sur-Sarthe dans la Sarthe.
Selon france-info, il aurait lui-meme enseigné deux ans dans cet etablissement.
Professeur sans emploi, qui "pete un plomb" ?
Nouveau drame du chomage?
NANTES (Reuters) - Un homme armé a pris en otage 23 personnes, dont 20 élèves, dans le lycée technique Colbert de Torcy, à Sablé-sur-Sarthe dans la Sarthe, apprend-on à la préfecture.
Il aurait au moins un pistolet ou un revolver. Il est enfermé avec ses otages dans une salle de classe, où il a fait irruption en fin de matinée et s'est barricadé. Les 900 autres élèves ont été évacués du bâtiment, cerné par les forces de gendarmerie.
Le preneur d'otages, âgé de 33 ans, est un enseignant contractuel qui a effectué en 2004 un remplacement dans l'établissement Colbert de Sablé. Il est au chômage depuis deux ans.
L'homme retient, outre les élèves, un enseignant et deux surveillants. Les lycéens, élèves d'une classe de BEP vente, sont âgés de 17 ou 18 ans.
Il souhaite s'entretenir de sa situation professionnelle avec François Fillon, ancien ministre UMP de l'Education, qui a été maire de Sablé entre 1983 et 2001. Le forcené aurait promis de libérer les enfants après cette rencontre.
François Fillon, qui se trouvait à Paris, a pris la route pour Sablé dans la soirée, apprend-on auprès d'un de ses collaborateurs.
Des discussions ont été engagées par les gendarmes sur place, où le procureur de la République du Mans s'est déplacé ainsi que le préfet du département. Une quarantaine d'hommes du GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) ont été envoyés sur place en fin d'après-midi.
En voyage aux Antilles, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a bouleversé son programme pour une réunion de crise à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) avec le directeur de la police nationale Michel Gaudin et le directeur de la gendarmerie Guy Parayre, qui l'accompagnent, apprend-on dans son entourage. Il n'a pas décidé l'interruption de son voyage et son retour en métropole pour l'instant.
"Un retour en métropole n'est pas évoqué pour l'instant mais il a les moyens de l'Etat à tout moment pour revenir si la situation l'exigeait", a-t-on expliqué à Reuters.
Bernadette Mercier, employée du lycée, a déclaré sur LCI que le forcené avait annoncé qu'il ne ferait pas de mal aux enfants, au début de la prise d'otages. "Il a dit qu'il laisserait les élèves ce soir, mais il ne sait pas à quelle heure", a-t-elle raconté.
"Depuis sa mission dans l'établissement, il n'a pas retrouvé de travail et traverse une dépression", a expliqué à Reuters le proviseur du lycée François Mercier.
Une cellule de crise a été mise en place, notamment pour accueillir les familles des élèves pris en otages.
Il aurait au moins un pistolet ou un revolver. Il est enfermé avec ses otages dans une salle de classe, où il a fait irruption en fin de matinée et s'est barricadé. Les 900 autres élèves ont été évacués du bâtiment, cerné par les forces de gendarmerie.
Le preneur d'otages, âgé de 33 ans, est un enseignant contractuel qui a effectué en 2004 un remplacement dans l'établissement Colbert de Sablé. Il est au chômage depuis deux ans.
L'homme retient, outre les élèves, un enseignant et deux surveillants. Les lycéens, élèves d'une classe de BEP vente, sont âgés de 17 ou 18 ans.
Il souhaite s'entretenir de sa situation professionnelle avec François Fillon, ancien ministre UMP de l'Education, qui a été maire de Sablé entre 1983 et 2001. Le forcené aurait promis de libérer les enfants après cette rencontre.
François Fillon, qui se trouvait à Paris, a pris la route pour Sablé dans la soirée, apprend-on auprès d'un de ses collaborateurs.
Des discussions ont été engagées par les gendarmes sur place, où le procureur de la République du Mans s'est déplacé ainsi que le préfet du département. Une quarantaine d'hommes du GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) ont été envoyés sur place en fin d'après-midi.
En voyage aux Antilles, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a bouleversé son programme pour une réunion de crise à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) avec le directeur de la police nationale Michel Gaudin et le directeur de la gendarmerie Guy Parayre, qui l'accompagnent, apprend-on dans son entourage. Il n'a pas décidé l'interruption de son voyage et son retour en métropole pour l'instant.
"Un retour en métropole n'est pas évoqué pour l'instant mais il a les moyens de l'Etat à tout moment pour revenir si la situation l'exigeait", a-t-on expliqué à Reuters.
Bernadette Mercier, employée du lycée, a déclaré sur LCI que le forcené avait annoncé qu'il ne ferait pas de mal aux enfants, au début de la prise d'otages. "Il a dit qu'il laisserait les élèves ce soir, mais il ne sait pas à quelle heure", a-t-elle raconté.
"Depuis sa mission dans l'établissement, il n'a pas retrouvé de travail et traverse une dépression", a expliqué à Reuters le proviseur du lycée François Mercier.
Une cellule de crise a été mise en place, notamment pour accueillir les familles des élèves pris en otages.
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tristesir
P.... çA M'ENERVE
Je ne me manifeste pas souvent même si je me connecte tous les jours. Le pauvre homme, j'imagine bien sa détresse et je le comprends. Il devait être bien seul.....personne ne devait l'écouter et encore moins "l'entendre".S'il avait eu connaissance d'actuchômage il aurait peut être exprimé sa détresse et ça l'aurait sans doute un peu apaisé moralement.
Et maintenant que vont -ils faire de lui ????
Mamalova
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tristesir
Il vient de regler son probleme de chomage pour au moins 5 ans j en ai bien peur.Et maintenant que vont -ils faire de lui ????
Un journal tv l'a decrit comme paranoiaque et alcoolisé...
ca aide bien de cataloguer les gens de cette facon, pour faire glisser insidieusement les raisons de son geste vers un probleme purement <<psychiatrique>>.
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carl
Je comprends la détresse de cet homme.
Je suis moi meme un ancien prof vacataire. On nous utilise comme bouche trou, face à des classes difficiles et nous jette comme des malpropres au bout de 200 h !
Cette prise d'otage ne m'étonne pas du tout. Cela fait un certain temps que dis à mes proches, que la situation dramatique que vive certains précaires, il devrait y avoir un jour ou l'autre des gestes désespérés !
Face à toujours plus de précarité, j'ai bien peur que cela se répéte et s'amplifie.
Je suis moi meme un ancien prof vacataire. On nous utilise comme bouche trou, face à des classes difficiles et nous jette comme des malpropres au bout de 200 h !
Cette prise d'otage ne m'étonne pas du tout. Cela fait un certain temps que dis à mes proches, que la situation dramatique que vive certains précaires, il devrait y avoir un jour ou l'autre des gestes désespérés !
Face à toujours plus de précarité, j'ai bien peur que cela se répéte et s'amplifie.
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chris
cette hyene est toujours pret a exploiter une situation !En voyage aux Antilles, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a bouleversé son programme pour une réunion de crise à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) avec le directeur de la police nationale Michel Gaudin et le directeur de la gendarmerie Guy Parayre, qui
faut dire qu'a la maternelle de neuilly ,il s'etait bien illustré a l'epoque ,faire flinguer un pauvre type alors qu'il y avait la possibilité de faire sans casse , c'etait tellement rassurant pour les parents ,le courageux sarko qui a prit la decision de punir pour eux ,plus besoin de peine de mort !
ca repond tout a fait a l'ethique de sa clientele ,on economise les proces !!!
je crains fort aussi .Face à toujours plus de précarité, j'ai bien peur que cela se répéte et s'amplifie.
absolument ,ca regle le probleme de façon politiquement correcte .ca aide bien de cataloguer les gens de cette facon, pour faire glisser insidieusement les raisons de son geste vers un probleme purement <<psychiatrique>>.
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tristesir
Il s'appelle Nicolas Vilpail
Professeur contractuel de 33 ans, sans emploi depuis deux ans, armé d'un pistolet factice il souhaitait discuter, et surtout être écouté. Il voulait rencontrer François Fillon pour évoquer sa situation professionnelle.
Dépressif, il était "sous médicament et sous l'emprise de l'alcool", ce qui l'a probablement amené à passer à l'acte...
Le ministre de l'Education nationale a réaffirmé vendredi que le "forcené" n'avait pas été licencié, mais avait démissionné : "Il n'y a pas de conflit entre l'Education nationale et lui", a-t-il expliqué sur France 2. "C'est lui qui, de son propre chef, a démissionné au mois de novembre 2005 (...) Il n'était pas licencié de l'Education nationale". "Je sais aussi, mais je ne peux pas en dire plus, qu'il avait quelques soucis personnels depuis quelques temps", a poursuivi Gilles de Robien.
Et bien sûr, dans un communiqué de presse de Matignon, Dominique de Villepin a félicité "les forces de l'ordre et notamment le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) qui ont procédé à la libération des otages et à l'interpellation du preneur d'otages".
Aucun cours n'a débuté ce matin au lycée Colbert de Torcy à Sablé-sur-Sarthe, où environ 1.200 des 1.400 élèves de l'établissement étaient présents au lendemain de la prise d'otage de 23 personnes par un ancien professeur. "La reprise des cours sera progressive", a indiqué le proviseur Philippe Ravaz, qui a réuni les élèves et le personnel présents à 8H30 pour faire le point dans la cour.
Les élèves ont ensuite été répartis dans les classes pour dialoguer avec leur professeurs. "Il s'agit de permettre aux élèves d'exorciser le drame d'hier", a expliqué M Ravaz. Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'établissement pour l'ensemble des élèves et du personnel enseignant et administratif.
Les 21 élèves pris en otages, âgés de 16 à 20 ans, ne sont pas venus en cours. "Ils restent chez eux, au sein de leur cellule familiale", a précisé un membre du personnel.
Pas de "cellule psychologique" pour Nicolas Vilpail qui, selon le procureur de la République du Mans, était vendredi matin toujours en garde à vue, notamment pour séquestration.
Vincent, l'un des élèves retenus en otage pendant près de cinq heures, a témoigné : "Il a tout de suite été gentil avec nous, je le comprends aussi. On pouvait faire ce qu'on voulait sauf aller près de la porte".
"Il nous a expliqué pourquoi il était là. Il y en a qui avaient peur, alors il a posé son arme (...) Il nous a mis en confiance, il a dit qu'il était là pour qu'on l'entende (...) Il était détendu", a indiqué un autre lycéen après sa libération. "Il ne semblait pas nerveux, il a dit : De toute facon, je vais en prendre pour 20 ans, je sais ce que je fais", a ajouté une lycéenne. "Il nous a dit qu'il était venu pour qu'on le remarque".
Dépressif, il était "sous médicament et sous l'emprise de l'alcool", ce qui l'a probablement amené à passer à l'acte...
Le ministre de l'Education nationale a réaffirmé vendredi que le "forcené" n'avait pas été licencié, mais avait démissionné : "Il n'y a pas de conflit entre l'Education nationale et lui", a-t-il expliqué sur France 2. "C'est lui qui, de son propre chef, a démissionné au mois de novembre 2005 (...) Il n'était pas licencié de l'Education nationale". "Je sais aussi, mais je ne peux pas en dire plus, qu'il avait quelques soucis personnels depuis quelques temps", a poursuivi Gilles de Robien.
Et bien sûr, dans un communiqué de presse de Matignon, Dominique de Villepin a félicité "les forces de l'ordre et notamment le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) qui ont procédé à la libération des otages et à l'interpellation du preneur d'otages".
Aucun cours n'a débuté ce matin au lycée Colbert de Torcy à Sablé-sur-Sarthe, où environ 1.200 des 1.400 élèves de l'établissement étaient présents au lendemain de la prise d'otage de 23 personnes par un ancien professeur. "La reprise des cours sera progressive", a indiqué le proviseur Philippe Ravaz, qui a réuni les élèves et le personnel présents à 8H30 pour faire le point dans la cour.
Les élèves ont ensuite été répartis dans les classes pour dialoguer avec leur professeurs. "Il s'agit de permettre aux élèves d'exorciser le drame d'hier", a expliqué M Ravaz. Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'établissement pour l'ensemble des élèves et du personnel enseignant et administratif.
Les 21 élèves pris en otages, âgés de 16 à 20 ans, ne sont pas venus en cours. "Ils restent chez eux, au sein de leur cellule familiale", a précisé un membre du personnel.
Pas de "cellule psychologique" pour Nicolas Vilpail qui, selon le procureur de la République du Mans, était vendredi matin toujours en garde à vue, notamment pour séquestration.
Vincent, l'un des élèves retenus en otage pendant près de cinq heures, a témoigné : "Il a tout de suite été gentil avec nous, je le comprends aussi. On pouvait faire ce qu'on voulait sauf aller près de la porte".
"Il nous a expliqué pourquoi il était là. Il y en a qui avaient peur, alors il a posé son arme (...) Il nous a mis en confiance, il a dit qu'il était là pour qu'on l'entende (...) Il était détendu", a indiqué un autre lycéen après sa libération. "Il ne semblait pas nerveux, il a dit : De toute facon, je vais en prendre pour 20 ans, je sais ce que je fais", a ajouté une lycéenne. "Il nous a dit qu'il était venu pour qu'on le remarque".
Dernière modification par superuser le 11 mars 2006, modifié 1 fois.
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tristesir
En general quand tu demissionnes il y a un rapport avec tes conditions de travail alors je pense que dire qu "il n'y a pas de conflit entre l education nationale et lui", c'est s'avancé un peu vite à supposer qu on croit la version officielle qui nous est livrée.Le ministre de l'Education nationale a réaffirmé vendredi que le "forcené" n'avait pas été licencié, mais avait démissionné : "Il n'y a pas de conflit entre l'Education nationale et lui", a-t-il expliqué sur France 2. "C'est lui qui, de son propre chef, a démissionné au mois de novembre 2005 (...)
Ce type , ce n est pas ses voisins ou sa femme qu il a pris en otage mais le lycee qui etait son dernier lieu de travail c'est tout de meme troublant comme circonstance.
Hôpital psychiatrique !
Le procureur de la République du Mans vient d'annoncer que Nicolas Vilpail va être placé en hôpital psychiatrique.
Selon lui, cet homme a "un discours incohérent" : "Il se dit victime d'un complot d'Etat, parle d'agents secrets" et dénonce également "les dysfonctionnements de la société dans laquelle il vit". Il parle aussi "d'un chagrin d'amour, d'un mariage qui a échoué"... Allez hop ! chez les fous ! Et on n'en parle plus.
Selon lui, cet homme a "un discours incohérent" : "Il se dit victime d'un complot d'Etat, parle d'agents secrets" et dénonce également "les dysfonctionnements de la société dans laquelle il vit". Il parle aussi "d'un chagrin d'amour, d'un mariage qui a échoué"... Allez hop ! chez les fous ! Et on n'en parle plus.
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TTM_FR
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gaia
Bé oui son problème ce n'est pas la précarité de sa situation qui l'a poussé a ce geste ou à ses pensées, c'est juste que c'est un malade mental. En gros, il ressortira toujours avec les mêmes problèmes de l'hopital psychiatrique. Sans doute dans une déchéance morale plus importante si on ne le suit pas à sa sortie et qu'on l'envoie rejoindre à nouveau cette société qui lui a fait tant de mal. Cet homme a juste ouvert les yeux et a réalisé enfin dans quelle société il vivait ...
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St-Dumortier