Chômage, ce nouveau terrain de recherche expérimentale
Chômage, ce nouveau terrain de recherche expérimentale
L'accompagnement des chômeurs, ce vaste chantier d'expérimentation !
Secteur porteur à défaut d'être pointu, le marché du marché de l'emploi tire profit des volontés politiques à la mode d'aujourd'hui, dont le spot publicitaire pourrait être «cachez-moi ce taux de chômage que je ne saurais voir».
Car on ne sait plus quoi inventer pour simuler une volonté de résorption du chômage.
On prétend le travail comme facteur d'insertion alors que seul l'emploi précaire est développé (263.000 contrats aidés en 2005 contre 62.000 créations d'emplois durables). Le chantage est devenu l'arme suprême : refuser le moindre stage de mobilisation est un prétexte à la suspension d'allocation, un pas certain vers l'exclusion.
Qu'à cela ne tienne, la DARES promet de nous révéler les dessous de l'accompagnement des chômeurs. Les résultats paraîtraient dans 18 mois, avant les élections présidentielles?
Dans cet objectif, un budget de 250.000 euros va être débloqué. Un appel à projet de recherche a été lancé le 31 janvier sous deux angles :
L'accompagnement vers l'emploi
Que savons-nous aujourd'hui ? Comme souligné dans la présentation de l'offre, «En 2004, l'ANPE, ses co-traitants ou ses sous-traitants, ont fourni 2,7 millions de prestations à environ un chômeur sur deux (contre un sur six en 2000). Les prestations d'accompagnement ont profité à 865 000 demandeurs d'emploi, 153 000 demandeurs d'emploi ont bénéficié d'un bilan de compétences approfondi.»
Il existe de nombreuses études sur cette thématique de l'accompagnement, mais si peu sur les pratiques engagées, et, devons nous l'ajouter sur les résultats en terme de reclassement et d'efficacité.
Les axes de recherches devront souligner l'impact des opérateurs privés : «Par leur taille et leur renommée, et leur expérience spécifique, les entreprises engagées dans ces expériences (INGEUS, ADECCO, ALTEDIA…) peuvent avoir des pratiques d'accompagnement spécifiques, notamment du fait, et ce n'est pas négligeable, que les actions prévues sont facturées à des niveaux (on parle de 2000 euros) nettement supérieurs à ceux des sous-traitants actuels de l'ANPE (500 euros pour un accompagnement individuel emploi, 800 euros pour un BCA).»
Rappelons qu'Ingeus qui vient de décrocher un marché sur la population des RMIstes en Ile de France facture jusqu'à 6000 euros le reclassement d'un senior.
L'accompagnement dans l'emploi
Définition restrictive de l'emploi, mais finalement simple application de la réalité : l'appel à projet évoque en fait les contrats aidés pour les chômeurs et allocataires des minima sociaux, l'accompagnement des licenciés économiques et des créateurs/repreneurs d'entreprises, en parfaite adéquation avec le plan de cohésion sociale.
A travers ces deux axes, des comparatifs avec les études européennes ou mêmes internationales sont les bienvenues.
Car le résultat de ces travaux de recherche pourrait déboucher sur la mise en place d'une nomenclature européenne. Dans l'attente d'une européisation de l'Hartz IV ou d'une politique blairiste?
«Un aspect important de ces dispositifs est le couplage entre l'aide apportée et les contraintes imposées en contrepartie, comme la recherche effective et contrôlée d'un emploi, l'acceptation des offres d'emploi par la personne aidée, etc. Il s'agira de préciser la place et le rôle de ces contreparties. L'effet de cette dimension sur l'accompagnement lui-même nous semble un élément important et relativement inconnu en France.»
Pour le vivre au quotidien, nous le savons déjà : les devoirs supplantent les droits.
Ecoute le silence complice environnant.
Lire l'appel à projet de la DARES :
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/appe ... ompagt.pdf
Sylvie
www.inter-emploi.org
Secteur porteur à défaut d'être pointu, le marché du marché de l'emploi tire profit des volontés politiques à la mode d'aujourd'hui, dont le spot publicitaire pourrait être «cachez-moi ce taux de chômage que je ne saurais voir».
Car on ne sait plus quoi inventer pour simuler une volonté de résorption du chômage.
On prétend le travail comme facteur d'insertion alors que seul l'emploi précaire est développé (263.000 contrats aidés en 2005 contre 62.000 créations d'emplois durables). Le chantage est devenu l'arme suprême : refuser le moindre stage de mobilisation est un prétexte à la suspension d'allocation, un pas certain vers l'exclusion.
Qu'à cela ne tienne, la DARES promet de nous révéler les dessous de l'accompagnement des chômeurs. Les résultats paraîtraient dans 18 mois, avant les élections présidentielles?
Dans cet objectif, un budget de 250.000 euros va être débloqué. Un appel à projet de recherche a été lancé le 31 janvier sous deux angles :
L'accompagnement vers l'emploi
Que savons-nous aujourd'hui ? Comme souligné dans la présentation de l'offre, «En 2004, l'ANPE, ses co-traitants ou ses sous-traitants, ont fourni 2,7 millions de prestations à environ un chômeur sur deux (contre un sur six en 2000). Les prestations d'accompagnement ont profité à 865 000 demandeurs d'emploi, 153 000 demandeurs d'emploi ont bénéficié d'un bilan de compétences approfondi.»
Il existe de nombreuses études sur cette thématique de l'accompagnement, mais si peu sur les pratiques engagées, et, devons nous l'ajouter sur les résultats en terme de reclassement et d'efficacité.
Les axes de recherches devront souligner l'impact des opérateurs privés : «Par leur taille et leur renommée, et leur expérience spécifique, les entreprises engagées dans ces expériences (INGEUS, ADECCO, ALTEDIA…) peuvent avoir des pratiques d'accompagnement spécifiques, notamment du fait, et ce n'est pas négligeable, que les actions prévues sont facturées à des niveaux (on parle de 2000 euros) nettement supérieurs à ceux des sous-traitants actuels de l'ANPE (500 euros pour un accompagnement individuel emploi, 800 euros pour un BCA).»
Rappelons qu'Ingeus qui vient de décrocher un marché sur la population des RMIstes en Ile de France facture jusqu'à 6000 euros le reclassement d'un senior.
L'accompagnement dans l'emploi
Définition restrictive de l'emploi, mais finalement simple application de la réalité : l'appel à projet évoque en fait les contrats aidés pour les chômeurs et allocataires des minima sociaux, l'accompagnement des licenciés économiques et des créateurs/repreneurs d'entreprises, en parfaite adéquation avec le plan de cohésion sociale.
A travers ces deux axes, des comparatifs avec les études européennes ou mêmes internationales sont les bienvenues.
Car le résultat de ces travaux de recherche pourrait déboucher sur la mise en place d'une nomenclature européenne. Dans l'attente d'une européisation de l'Hartz IV ou d'une politique blairiste?
«Un aspect important de ces dispositifs est le couplage entre l'aide apportée et les contraintes imposées en contrepartie, comme la recherche effective et contrôlée d'un emploi, l'acceptation des offres d'emploi par la personne aidée, etc. Il s'agira de préciser la place et le rôle de ces contreparties. L'effet de cette dimension sur l'accompagnement lui-même nous semble un élément important et relativement inconnu en France.»
Pour le vivre au quotidien, nous le savons déjà : les devoirs supplantent les droits.
Ecoute le silence complice environnant.
Lire l'appel à projet de la DARES :
http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/appe ... ompagt.pdf
Sylvie
www.inter-emploi.org
On va donc encore payer grassement des cabinets privés pour faire une étude à base de copier/coller, afin d'arriver à une conclusion que n'importe lequel d'entre nous connaît déjà...
Avez-vous remarqué que la caste des chômeurs est devenue une caste d'intouchables? On ne nous demande jamais notre point vue ou notre avis sur les questions qui nous intéressent directement. Pourquoi? Nous ne savons pas parler? Nous ne savons pas penser?
Avez-vous remarqué que la caste des chômeurs est devenue une caste d'intouchables? On ne nous demande jamais notre point vue ou notre avis sur les questions qui nous intéressent directement. Pourquoi? Nous ne savons pas parler? Nous ne savons pas penser?
100% d'accordAvez-vous remarqué que la caste des chômeurs est devenue une caste d'intouchables?
d'après ce que j'ai vu sur le site de la dares, c'est souvent des grandes institutions qui remportent les appels à projets: type CEE, BIT ou quand même IRES (centre de recherche des syndicats)....
à défaut de tenter le coup, va falloir surveiller de près....ou monter notre étude en parallèle....
c'en est devenu un fait de societé etonnant et c 'est valable pas que pour le chomage ,, j'ecoutais badinter sur son projet concernant les prisons et c'est bien le seul a ,lors de la question ,qui faut il auditer ?Avez-vous remarqué que la caste des chômeurs est devenue une caste d'intouchables? On ne nous demande jamais notre point vue ou notre avis sur les questions qui nous intéressent directement. Pourquoi? Nous ne savons
a repondre ,ben les prisonniers
sur la securité routiere ,a chaque fois on a droit au professeur got ,qui ne conduit pas !!!!
la presidente de l'association des victimes ,surtout de son propre fils sinon l'on n'aurait jamais connu cette dame qui ne se deplace qu'en ....taxi vu son hysterie quasi maladive de l'automobile !!
mais les concernés ,les grands rouleurs ,jamais , malgré des millions de kms parcourus ,on doit rien connaitre a la chose ,faut croire !!!
c'est pareil pour le terrorisme ,toujours les memes pseudos specialistes de salons !!
c'est la grande epoque de l'imposture ,des lobbys tout puissant ,alors comment s'etonner dans un tel contexe que les chomeurs ,surtout pas
et j'oubliais la meilleure
quand "sophie tallineau " nous fait la grace de participer conjointement a une etude sur le CPE et l'emploi ,voir un post de gerard a cet effet !!!
ca vaut quand meme son pesant dans l'imposture
quand "sophie tallineau " nous fait la grace de participer conjointement a une etude sur le CPE et l'emploi ,voir un post de gerard a cet effet !!!
ca vaut quand meme son pesant dans l'imposture
Chômage, ce nouveau terrain de recherche expérimentale
Bonjour, bonjour
A moins que ce ne soit une énième réincarnation de ..devine !
Nous, on parle de vécu, d'expérience de terrain.
Alors les ch'tis n'enfants, faut aller voir sur le site INSEE pour savoir ce que vous voulez faire quand vous serez grands !
J'adore les phraseurs -donneurs-de-leçons-je-sais-tout-moi.
Pitoyable...
maguy
Hihi, Victorine, Mathusalem le bien-nommé a des stats ou des idées qui datent...Faut pas non plus nous prendre pour des cons !
A moins que ce ne soit une énième réincarnation de ..devine !
Cela fait des années qu'on se base sur des stats non réalistes, pondues par des ronds-de-cuir vissés sur leur fauteuil.alors que les moindres statistiques sur les métiers et les orientations à prendre sont publiques , disponibles à l'INSEE et donc accessibles à qui veut se positionner au mieux de ses souhaites et de son expérience
Nous, on parle de vécu, d'expérience de terrain.
Alors les ch'tis n'enfants, faut aller voir sur le site INSEE pour savoir ce que vous voulez faire quand vous serez grands !
J'adore les phraseurs -donneurs-de-leçons-je-sais-tout-moi.
Pitoyable...
maguy
Chômage, ce nouveau terrain de recherche expérimentale
Bonjour,
Il me semblait que ce genre de hiatus social n'était pas nouveau pourtant.
Alors, les personnes qui ont des bras sans travail ou sans force, on en a fait quoi de ces inutiles, de ces bouches à nourrir ??
maguy
Heu, Mathusalem, dans les bouches à nourrir, comptes-tu aussi les retraités, les malades, les rentiers, les handicapés et bien sûr les chômeurs ?"comment un pays qui a plus de bouches à nourrir qu'il ne peut employer de paires de bras pour travailler peut il financer indéfiniment un tel hiatus social".
Il me semblait que ce genre de hiatus social n'était pas nouveau pourtant.
Alors, les personnes qui ont des bras sans travail ou sans force, on en a fait quoi de ces inutiles, de ces bouches à nourrir ??
maguy
eh oui, on compte, çà s'accumule et pendant ce temps on nous fait des 35 heures qui ont permis les plus beaux gains de productivité que la france ait jamais faits
on produit plus et avec de moins en moins de gens
Et d'erreurs politiques en erreurs politiques, l'état a perdu beaucoup de sa capacité redistributive ...
on produit plus et avec de moins en moins de gens
Et d'erreurs politiques en erreurs politiques, l'état a perdu beaucoup de sa capacité redistributive ...
Considerer les choses de cette facon est exactement le point de vue du patronat."comment un pays qui a plus de bouches à nourrir qu'il ne peut employer de paires de bras pour travailler peut il financer indéfiniment un tel hiatus social"
Le bon point de vue pour moi est plutot:
Comment partager le gros gateau qui est fabriqué sur l'exploitation de nos compatriotes et la notre accessoirement ?.
Pourquoi devrait on se partager la misere alors que ceux qui ne travaillent pas plus qu un chomeur se partagent la plus grande part des richesses produites sans que cela ne leur coutent une seule goutte de sueur.?