Pour les présidentiables, point de salut sans flatter la croupe des vaches
Point de perspective élyséenne sans flatter la croupe des vaches : à un an de la présidentielle, telle est plus que jamais la règle chez les responsables politiques qui se sont succédés au Salon de l'Agriculture.
Nicolas Sarkozy, Jack Lang, Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique de Villepin, Laurent Fabius ou Jean-Marie Le Pen, jusqu'à Dieudonné, qui s'affirme candidat à l'élection présidentielle de 2007 : tous les présidentiables, ou presque, ont parcouru les allées de "la première ferme de France". Tous ont voulu faire bonne figure dans cet exercice traditionnel, rappel des comices agricoles d'antan, qui, du verre de vin de pays à la tranche d'andouillette, apporte son message d'amour de la France rurale.
Il permet aussi de valider chaque année le mythe du paysan qui sommeille en chaque Français, qu'il soit député, ministre ou chef de parti. Jack Lang l'a dit, le Salon, il le fait depuis 20 ans, "par passion des produits de la terre". Et cette année, il a programmé pas moins de trois visites à la Porte de Versailles.
"Ça me plaît, je reçois plein de cadeaux, je dois déguster tout un tas de trucs, un tas de gens m'embrassent, d'autres me serrent la main, on parle, c'est sympa", a lancé Nicolas Sarkozy.
"L'agriculture, c'est au coeur de nos valeurs... Soyons aux côtés de nos agriculteurs pour défendre nos produits", s'enthousiasmait quelques jours plus tôt Dominique de Villepin, essayant le béret gascon, tapotant une vache, portant sur ses épaules une chevrette noire, et bien sûr croquant à belles dents dans une cuisse de poulet.
Défense du terroir et de ses hommes - il y a en France "5 millions de voix agricoles et rurales", a dit Jean-Marie Le Pen, venu avec sa femme Jany et sa fille Marine -, le Salon est aussi l'occasion de débattre, droite contre gauche, des problèmes de l'heure. On a ainsi assisté à une discussion à distance entre Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Hollande. "Mettez vous en colère... dites bien au gouvernement que les agriculteurs attendent les aides !", a lancé Mme Royal au président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, à propos des subventions promises aux éleveurs touchés par la grippe aviaire... "C'est très facile d'arriver, de faire des reproches aux gens qui sont en difficulté et qui essaient de trouver des solutions pour s'en sortir. Moi, je suis plutôt du côté des bâtisseurs que des démolisseurs", répliquait le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Quand on est au gouvernement, "on est là pour pour prendre des décisions", pas seulement "pour flatter, pour caresser ou pour brosser dans le sens du poil", embrayait François Hollande, dans le même registre que sa compagne.
Premier VIP du salon, ami de longue date du monde paysan, Jacques Chirac a quant à lui fait coup double, quatre heures durant, en consommant avec entrain fromages, produits régionaux et autres aiguillettes de poulet de Bresse : il a tenté d'exorciser "la panique" de la grippe aviaire, et démontré qu'il était en forme, six mois après un accident vasculaire cérébral.
La vache et le Président
La vache et le Président
Un article de l'AFP que j'ai trouvé particulièrement désopilant !
Dernière modification par superuser le 03 mars 2006, modifié 1 fois.
Et pour ceux qui en redemandent, la suite :
"Je suis venu pour voir, pour écouter": Dieudonné a fait vendredi, lors d'une visite du Salon de l'agriculture, ses premiers pas de candidat à l'élection présidentielle, se pliant avec application à cet exercice obligé pour ceux qui briguent l'Elysée.
Devant un stand antillais, un homme lui lance en riant : "Ce matin j'ai croisé Le Pen, je suis bien content de te rencontrer, toi !" Le personnage est controversé, et trois gardes du corps ne le quittent pas des yeux, mais la visite se déroule dans une ambiance bon enfant.
Une clochette en bronze accrochée à la ceinture, cadeau d'un artisan du Haut-Doubs, un bâton de berger à la main, lui aussi offert, il arpente les allées du Salon en s'émerveillant devant "un endroit unique où on croise aussi bien des gamins de banlieue que des paysans". "C'est énorme, ça peut peser jusqu'à combien?", demande-t-il, devant une vache limousine "de 1600 kg", au jeune homme de l'Office de l'élevage qui lui expose les subtilités de la morphologie bovine.
Demandes d'autographes, pauses photo incessantes, "Dieudo", comme l'interpellent trois garçons devant un stand, se plie aux usages et se livre à quelques plaisanteries inoffensives devant des moutons noirs d'Ouessant. "Il y en a un qui a des dreadlocks, peut-être qu'ils ont été élevés sur du reggae".
C'est le "candidat à l'élection présidentielle" qui effectue une "visite d'usage", mais aussi "l'artiste" : "je suis en train d'engranger des dialogues pour mes prochains spectacles".
Son programme ? "Je me bats contre le libéralisme qui gangrène le monde rural comme le reste de la société. Je serai un peu le Hugo Chavez de cette élection", affirme-t-il. Pour le reste, il demeure vague : il veut "arbitrer autrement les débats", proposer "un regard nouveau" et, interrogé sur la grippe aviaire, s'en remet aux "gens extrêmement compétents qui travaillent, qui analysent".
Pendant un bref entretien avec la vice-présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, qui fait l'éloge d'"une agriculture dynamique", Dieudonné, encore une fois, "écoute". Il prend enfin la parole pour dire qu'il vit près de Dreux, à la campagne, et qu'il aime "vivre au rythme des saisons".
Au stand de la Confédération paysanne, José Bové se montre très prudent quand Marc Roger, coordinateur de campagne de Dieudonné, lui propose "l'union des prolétaires de banlieue et de la paysannerie". Le syndicaliste esquive et préfère parler de "ceux qui souffrent".
Après les stands d'Ardèche, de Bretagne, la dégustation d'andouille de Guémené, une pause au Pays basque puis en Corse où il goûte la charcuterie et évoque son fils "fana de saucisson", il termine la visite en s'attardant entre les allées des stands d'outre-mer, où on lui offre des accras de morue.
Un jeune vendeur antillais lui parle des 500 signatures nécessaires à sa candidature. "Tout le problème c'est ça", reconnaît l'humoriste. "En ce moment on envoie des courriers aux 36.000 communes, c'est le point de départ de tout". Verre de ti punch à la main, ils trinquent "aux élections !".
bonsoir victorine
le plus marrant c'est que sarko l'a deja choisie comme challenger de par ses delicates dernieres maneuvres mediatiques
pas fou le lascar ,il a senti le point faible ,le boulet meme du coté de la gauche
le bleme serieux ,c'est qu elle risque de fausser le debat et nous faire perdre notre temps et l'energie qui va avec
moi ,je la sens bien faire campagne et se planter au dernier moment avec une gaffe grave dont elle est coutumiere et a quelques semaines ,bonjour l'avantage sarko
ah ,on n'est decidement pas aidé
le plus marrant c'est que sarko l'a deja choisie comme challenger de par ses delicates dernieres maneuvres mediatiques

pas fou le lascar ,il a senti le point faible ,le boulet meme du coté de la gauche

le bleme serieux ,c'est qu elle risque de fausser le debat et nous faire perdre notre temps et l'energie qui va avec

moi ,je la sens bien faire campagne et se planter au dernier moment avec une gaffe grave dont elle est coutumiere et a quelques semaines ,bonjour l'avantage sarko

ah ,on n'est decidement pas aidé
