http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... quo-1MNetAHarcèlement moral, discrimination à la grossesse, licenciement sans préavis : à l'Assemblée nationale, où l'on vote la loi, de nombreux assistants parlementaires se plaignent que leur député-employeur prenne ses aises avec le droit du travail.
"Sur les 2.300 collaborateurs parlementaires actuellement en exercice, on ne compte plus aujourd'hui ceux qui sont licenciés sans motif, poussés à la démission sans indemnités, en arrêt-maladie pour cause de harcèlement moral ou sexuel", dénonçait en février l'Union syndicale des collaborateurs de parlementaires (USCP-UNSA).
"Moi, j'avais affaire à un +pervers maniaque+ qui jubilait à me harceler moralement. Combien de fois ai-je entendu: +vous êtes nulle+, +je ne vous supporte pas+...", raconte l'ex-assistante d'un député PS.
Depuis 2007, cette multi diplômée en droit coule des jours professionnels plus heureux auprès d'un autre élu socialiste.
"C'est un peu comme jouer à la loterie", résume une autre assistante, Marie (tous les prénoms ont été modifiés) qui affirme avoir pioché un très mauvais numéro, en 2007, avec son député UMP.
La pénibilité dans l'ombre d'un député
La pénibilité dans l'ombre d'un député
Assistant parlementaire ou la pénibilité dans l'ombre d'un député :