Ecole : Sarkozy veut tout changer
Publié : 22 févr. 2006
Plus que jamais, le petit Nicolas a les dents qui raient le parquet : maintenant il se croit président, premier ministre, et ministre de l'éducation nationale à la fois !!!!!!
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Nicolas Sarkozy veut modifier en profondeur le système éducatif français, de la carte scolaire, qui empêche les élèves de s'inscrire où ils veulent, aux salaires des professeurs, qu'il voudrait au mérite.
Le président de l'UMP, qui a proposé mercredi toute une série de réformes lors d'une convention UMP sur l'école, semble ainsi mettre de côté la loi Fillon sur l'école, voulue par Jacques Chirac.
Quinze mois avant l'élection présidentielle, il prend aussi le risque de heurter profondement le corps enseignant. Les organisations syndicales ont d'ailleurs réagi tout de suite en dénonçant une dérive libérale.
"C'est une erreur de penser que pour changer l'Ecole, il faut une grande loi", a déclaré Nicolas Sarkozy en clôture de la journée, devant les quatre anciens ministres de l'Education de cette législature présents à la convention. "Je veux que les parents aient le libre choix de l'école pour leurs enfants, le libre choix crée une émulation saine dans les établissements", a ainsi préconisé Nicolas Sarkozy, répétant que la carte scolaire constituait "aujourd'hui un privilège pour les uns, une fatalité pour les autres".
Quant aux Zones d'éducation prioritaires (ZEP) qui font actuellement l'objet d'une réforme initiée par Gilles de Robien, actuel occupant de la rue de Grenelle et qui a ouvert la convention, elles "accroissent les inégalités sociales au lieu de les réduire parce qu'elle aggravent la ségrégation urbaine en raison des stratégies de fuite qu'elles provoquent", a encore dit Nicolas Sarkozy.
Le futur candidat à la présidentielle de 2007 a également souhaité "améliorer la rémunération et le pouvoir d'achat des enseignants volontaires", confrontés aux publics les plus difficiles et qui souhaitent travailler davantage.
Le président de l'UMP a par ailleurs corrigé la loi de François Fillon sur plusieurs points.
Ainsi a-t-il défendu l'apprentissage d'une langue étrangère dès le CP, alors que le Parlement a voté il y a moins d'un an l'obligation d'enseigner une langue vivante dès le CE1. De même, il a longuement plaidé pour "développer le sport à l'Ecole", discipline complètement absente du socle commun de connaissances à maîtriser en fin de 3e tel que François Fillon l'entendait.
Ce dernier, congédié du gouvernement juste après le vote de sa loi et aujourd'hui conseiller de Nicolas Sarkozy, a réclamé pour sa part que "le courage politique ne fasse pas défaut au milieu du gué". "Toutes celles et tous ceux qui s'engagent pour faire évoluer l'Ecole doivent avoir l'assurance de ne pas être abandonné en rase campagne", a-t-il insité.
De son côté, Luc Ferry, autre ancien ministre de l'Education de Jacques Chirac, a longuement critiqué l'"inconstance" qui a permis la succession de quatre ministres en quatre ans, leur laissant, selon ses termes, "le temps nécessaire pour ne rien faire".
Invité à une des tables-rondes, le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a peiné à marquer son opposition à ces propositions, hué par la salle à plusieurs reprises. "Ce n'est pas en libéralisant la carte scolaire qu'on parviendra à progresser vers la mixité sociale et à sortir de la ghettoïsation de certains établissements", a-t-il expliqué. A l'issue de cette intervention, il a en outre déclaré à l'AFP qu'il était "opposé" à une rémunération des enseignants au mérite, parce que "ça se substitue à une revalorisation de tous et que ça va à l'encontre du collectif".
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Nicolas Sarkozy veut modifier en profondeur le système éducatif français, de la carte scolaire, qui empêche les élèves de s'inscrire où ils veulent, aux salaires des professeurs, qu'il voudrait au mérite.
Le président de l'UMP, qui a proposé mercredi toute une série de réformes lors d'une convention UMP sur l'école, semble ainsi mettre de côté la loi Fillon sur l'école, voulue par Jacques Chirac.
Quinze mois avant l'élection présidentielle, il prend aussi le risque de heurter profondement le corps enseignant. Les organisations syndicales ont d'ailleurs réagi tout de suite en dénonçant une dérive libérale.
"C'est une erreur de penser que pour changer l'Ecole, il faut une grande loi", a déclaré Nicolas Sarkozy en clôture de la journée, devant les quatre anciens ministres de l'Education de cette législature présents à la convention. "Je veux que les parents aient le libre choix de l'école pour leurs enfants, le libre choix crée une émulation saine dans les établissements", a ainsi préconisé Nicolas Sarkozy, répétant que la carte scolaire constituait "aujourd'hui un privilège pour les uns, une fatalité pour les autres".
Quant aux Zones d'éducation prioritaires (ZEP) qui font actuellement l'objet d'une réforme initiée par Gilles de Robien, actuel occupant de la rue de Grenelle et qui a ouvert la convention, elles "accroissent les inégalités sociales au lieu de les réduire parce qu'elle aggravent la ségrégation urbaine en raison des stratégies de fuite qu'elles provoquent", a encore dit Nicolas Sarkozy.
Le futur candidat à la présidentielle de 2007 a également souhaité "améliorer la rémunération et le pouvoir d'achat des enseignants volontaires", confrontés aux publics les plus difficiles et qui souhaitent travailler davantage.
Le président de l'UMP a par ailleurs corrigé la loi de François Fillon sur plusieurs points.
Ainsi a-t-il défendu l'apprentissage d'une langue étrangère dès le CP, alors que le Parlement a voté il y a moins d'un an l'obligation d'enseigner une langue vivante dès le CE1. De même, il a longuement plaidé pour "développer le sport à l'Ecole", discipline complètement absente du socle commun de connaissances à maîtriser en fin de 3e tel que François Fillon l'entendait.
Ce dernier, congédié du gouvernement juste après le vote de sa loi et aujourd'hui conseiller de Nicolas Sarkozy, a réclamé pour sa part que "le courage politique ne fasse pas défaut au milieu du gué". "Toutes celles et tous ceux qui s'engagent pour faire évoluer l'Ecole doivent avoir l'assurance de ne pas être abandonné en rase campagne", a-t-il insité.
De son côté, Luc Ferry, autre ancien ministre de l'Education de Jacques Chirac, a longuement critiqué l'"inconstance" qui a permis la succession de quatre ministres en quatre ans, leur laissant, selon ses termes, "le temps nécessaire pour ne rien faire".
Invité à une des tables-rondes, le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a peiné à marquer son opposition à ces propositions, hué par la salle à plusieurs reprises. "Ce n'est pas en libéralisant la carte scolaire qu'on parviendra à progresser vers la mixité sociale et à sortir de la ghettoïsation de certains établissements", a-t-il expliqué. A l'issue de cette intervention, il a en outre déclaré à l'AFP qu'il était "opposé" à une rémunération des enseignants au mérite, parce que "ça se substitue à une revalorisation de tous et que ça va à l'encontre du collectif".