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Le président (PS) du conseil général de l'Ariège, Augustin Bonrepaux, a présenté à l'Etat, vendredi 17 février, "la facture de la décentralisation", s'élevant, selon lui, à près de deux millions d'euros rien que pour la non-compensation du transfert au département de la gestion du revenu minimum d'insertion (RMI).
Accompagné des élus socialistes de l'assemblée départementale, il a remis symboliquement cette facture à la trésorerie départementale, pour réclamer de l'Etat que "les charges de décentralisation soient réellement compensées", selon une motion sur la décentralisation déjà adoptée par le conseil général le 28 octobre dernier.
"A titre d'exemple, pour le RMI, si l'Etat a effectivement effectué un rattrapage exceptionnel en 2004 à la demande expresse de tous les départements, le différentiel s'élève pour 2005 à 1 989 972 euros", précisait encore Augustin Bonrepaux, dans un communiqué du 6 février, en annonçant son intention de réunir le conseil général en session extraordinaire, le 17 février, "pour que la facture des transferts en cours soit établie de la manière la plus objective".