Retraites : préparons le combat

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Pili

Retraites : préparons le combat

Message par Pili »

Appel "exigences citoyenne-retraite"
Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Lire la suite de Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites
http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/

Ps : je ne sais pas si cela a déjà été posté


Sur le même site, plein d'articles à lire :

Conseil d’Orientation des Retraites : des chiffres que l’on voudrait effrayants

Les premiers chiffres du rapport du COR, loin de démontrer qu’une fatalité démographique ou financière pèserait sur nos retraites, démontrent, au contraire, que le financement de nos retraites ne dépend que du partage des richesses que la gauche et le mouvement social sauront imposer à la droite et au Medef.

Reprenons, le scénario C du COR, ce serait le plus pessimiste mais le plus « crédible » (allez donc savoir pourquoi) selon le Figaro.

1 – Le COR parle de « besoins de financement », c’est le Figaro qui titre sur le « trou » de nos régimes de retraites en 2050. Un besoin de financement, la différence d’un « trou » peut, par définition, être financé. Cela nous renvoie au partage des richesses : diminuer le montant des retraites en allongeant la durée de cotisation et en repoussant l’âge légal ou maintenir et améliorer ce niveau en augmentant progressivement la part patronale des cotisations retraites.

2 – Le COR estime que la productivité augmenterait de 1,5 % par an pendant 40 ans. Cela signifie donc que la productivité actuelle du travail serait multipliée par plus de 1,8 en 2050. Aussi le pétard dont nous menace le gouvernement est-il un pétard mouillé : « En 2010, il y a 1,8 cotisant pour 1 retraité ; il n’y en aura plus que 1,2 en 2050 et nous ne pourrons plus financer les retraites ». En effet, avec une multiplication par 1,8 de la productivité du travail en 40 ans, selon le chiffre du COR, les 1,2 cotisants de 2050 produiraient autant que 2,2 cotisants aujourd’hui et donc beaucoup plus que les 1,8 du gouvernement. La question se ramène donc à savoir si ce sont les retraités ou les actionnaires qui profiteront de la part de l’augmentation de la productivité du travail qui devrait, dans un régime de retraite par répartition, revenir au financement des retraites.

3 – Le COR estime qu’en 2050, le « besoin de financement » de nos régimes de retraites serait de 115 milliards d’euros (constants, une fois l’inflation neutralisée). Il précise surtout que ces 115 milliards d’euros représenteront 3 % du PIB de 2050. Ce qui veut dire (il suffit de faire une règle de trois) que le PIB en 2050 serait supérieur à 3 800 milliards d’euros. Le PIB annuel est aujourd’hui d’un peu plus de 1 900 milliards euros. Selon les chiffres du COR, ce PIB devrait donc doubler en 40 ans et augmenter de 1 900 milliards d’euros. A qui peut-on faire croire qu’il serait difficile, dans ces conditions, de trouver 115 milliards du COR pour financer nos retraites ? Une fois ce financement assuré, il resterait encore 1 785 milliards d’euros pour financer l’augmentation des salaires directs, l’assurance maladie, la réduction du temps de travail, l’investissement public, les investissements privés productifs… A une condition, là encore, c’est que les actionnaires ne captent pas à leur profit, comme le prépare la contre-réforme du gouvernement Sarkozy et du Medef, la part de richesse qui devrait servir à financer nos régimes de retraites.

4 – Le COR retient le chiffre de 7 % de chômage à partir de 2020. Le chiffre précédent était de 4,5%. Quel aveu de l’impuissance des politiques néolibérales à nous sortir du gouffre du chômage de masse ! Là encore, c’est la façon dont s’effectuera le partage des richesses qui décidera s’il faut financer les créations d’emplois ou les spéculateurs.

Le Medef, trouvant sans doute que 115 milliards d’euros en 2050, cela faisait chiche, avance le chiffre d’un « déficit cumulé » qui atteindrait 2 600 milliards d’euros en 2050. Il est vrai que Laurence Parisot voit des centenaires partout… Ce chiffre est repris, sans le moindre recul, par certains grands médias. Pourquoi, diable, le Medef n’a-t-il pas calculé « le déficit cumulé » en 2100 ? Cela aurait eu une autre allure.

Le Medef a cependant raison sur un point : il n’est plus possible de continuer comme avant. Il est urgent que les ressources des régimes de retraite augmentent. Comment penser, sans cela, pouvoir faire face à l’augmentation réelle (même si elle est éloignée des fantasmes de Mme Parisot) du nombre de retraités d’ici 2050 sans diminuer le montant de leurs retraites ? Il faut pour cela augmenter les cotisations retraites patronales et élargir leur assiette. Ce n’est pas aux salariés (ils l’ont trop fait) de se serrer la ceinture, mais bien aux actionnaires.

Jean-Jacques Chavigné

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Retraites : l’autre scénario

Jean-Marie Harribey (économiste, Attac)

Willy Pelletier (sociologue, Fondation Copernic)

Libération, 15 avril 2010

Malgré le bilan désastreux des réformes des retraites de 1993 et de 2003, le gouvernement s’apprête à reculer l’âge de la retraite ou à allonger un peu plus la durée de cotisation. C’est oublier que le niveau moyen des pensions a baissé de 15 à 20 % en 15 ans, que les entreprises se débarrassent des salariés âgés et que l’évolution démographique reste en France dynamique.

De plus, le gouvernement confond sciemment l’âge auquel on peut en réalité faire valoir son droit à la retraite à taux plein (entre 61 et 62 ans), compte tenu de l’allongement rendu obligatoire, et l’âge où l’on cesse en moyenne d’être en emploi (58,9 ans). Et il répand l’idée qu’il n’existe qu’un seul levier pour équilibrer le financement des retraites : travailler toujours plus longtemps. La possibilité d’augmenter les cotisations n’est jamais évoquée, car cela modifierait la répartition de la richesse produite. Bref, il s’agit de faire payer la crise du capitalisme aux salariés et aux retraités, sans toucher aux privilèges des classes qui se sont enrichies.

Une alternative existe pourtant : couvrir l’augmentation des besoins sociaux par un accroissement des prélèvements collectifs sur la richesse produite. Le Conseil d’orientation des retraites estime entre 1,7 point et 3 points de PIB le besoin de financement supplémentaire en 2050. C’est infime. Certes, il faudrait davantage (environ 6 points) pour annuler les contre-réformes passées. Mais cela est parfaitement possible si le curseur de la répartition des revenus revient en faveur de la masse salariale après trois décennies de dégradation, tandis que la part des dividendes dans le PIB est passée de 3,2% en 1982 à 8,5 % aujourd’hui. Ce déplacement équivaut aux ressources supplémentaires nécessaires pour financer les retraites.

Au total, il s’agit de refuser de travailler plus quand les gains de productivité sont servis aux actionnaires. La durée de cotisation doit s’aligner sur la durée réelle de la vie active, qui elle-même doit poursuivre sa tendance séculaire à la baisse au fur et à mesure des progrès de la productivité du travail. Et pour cela, il faut soumettre tous les revenus distribués à cotisation, dont les dividendes, c’est-à-dire élargir l’assiette des prélèvements sociaux.

La véritable réforme progressiste des retraites qu’il convient de faire représente un enjeu de civilisation : renforcer la solidarité entre les générations et entre les groupes sociaux, alors que les inégalités entre catégories et entre hommes et femmes grandissent. Il s’agit aussi de savoir si on impose des choix de vie individuels et collectifs asservis au travail ou bien si on favorise un temps de vie libre au fur et à mesure des gains de productivité. Enfin, la répartition des temps de vie entre travail et non-travail pose la question des finalités du travail, c’est-à-dire du mode de développement, au moment où les questions sociale et écologique sont de plus en plus imbriquées. Autrement dit, il n’est pas besoin de spéculer sur une croissance économique échevelée pour résoudre la question du financement des retraites et des nombreux besoins sociaux insatisfaits. Il faut engager un processus politique de transformation sociale profonde pour envisager autrement la répartition des revenus.

Attac et la Fondation Copernic ont rendu public le 7 avril l’appel « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », signé par 370 personnalités et qui est maintenant entre les mains des citoyens (http://www.exigences-citoyennes-retraites.net) pour qu’ils s’approprient les véritables termes du débat.
nanard

Retraite : préparons le combat

Message par nanard »

L’offensive du gouvernement sur les retraites a commencé. Une pleine page de pub dans le quotidien local financée par notre pognon.
Ben oui, la réforme des retraites vendue comme un vulgaire pot de yaourt ! Ne restons pas sans rien dire et si on vous dit : qu’est-ce que le chômage a à voir avec les retraites, répondez tout simplement que s’il n’y avait pas de chômage, il n’y aurait pas de problème pour les retraites.

Source :
À Contre Courant

À reproduire et diffuser largement
La prochaine « réforme nécessaire » du système des retraites :
un argumentaire de faussaires à défaire.

Sarkozy et son gouvernement ont annoncé une nouvelle «réforme» du régime des retraites, destinée comme les précédentes à dégrader la situation des salariés en les obligeant à travailler et cotiser plus longtemps et celle des retraités en diminuant leur pension. Et l’appareil de propagande médiatique s’est déjà mis en branle pour arracher le consentement résigné des uns et des autres à cette nouvelle régression sociale.
Cette nouvelle bataille se gagnera ou se perdra en partie sur le plan de l’argumentaire. Il faut que les militants soient en mesure de se convaincre et de convaincre les salariés du caractère erroné, illusoire ou même mensonger des arguments de l’ennemi de classe. Ce qui suit est une modeste contribution à l’élaboration de cette contre-argumentation.

Argument 1 - L’allongement de la durée de la vie implique nécessairement celle de la durée du travail sur la vie entière.
FAUX ! Entre 1870 et aujourd’hui, l’espérance de vie a presque doublé en France ; alors que, sur la même période, le temps annuel de travail a été quasiment divisé par deux ET la durée du travail sur l’ensemble de la vie s’est réduite, du fait de l’allongement de la scolarité et de l’institution des retraites. Il est donc possible de vivre de plus en plus vieux en travaillant de moins en moins ! C’en est d’ailleurs une condition.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la productivité du travail augmente : on produit de plus en plus par unité de temps de travail (heure, journée, année, individu sur une vie entière), en faisant travailler davantage les machines et moins les hommes.

Argument 2 - L’allongement de la durée du travail et de la durée de cotisation est rendu nécessaire par la baisse du rapport entre le nombre des retraités et celui des cotisants ou encore le nombre des inactifs et celui des actifs. Car, alors qu’il y avait 4 cotisants pour un retraité en 1950, il n’y en a plus aujourd’hui que 1,75 et il n’y en aura plus que 1,2 en 2050 !
AUTRE FAUSSE ÉVIDENCE ! A ce compte, nous devrions déjà tous être morts de faim… et depuis longtemps ! Au début du XXe siècle, en France, un actif sur deux l’était dans le secteur agricole : alors, un actif agricole se nourrissait lui-même et nourrissait un autre actif non agricole. Aujourd’hui, il en nourrit une trentaine puisqu’il n’y a plus que 3% des actifs dans le secteur agricole. Plus généralement, un actif peut produire suffisamment de richesse de manière à entretenir un nombre croissant d’inactifs.
Comment est-ce possible ? Là encore, grâce aux gains de productivité. Avec 1% de gain de productivité par an, la productivité par travailleur double en 70 ans ; avec 1,5% de gain, elle double en 47 ans ; avec 2%, elle double en 35 ans. Au rythme actuel d’accroissement de la productivité, compris entre 1,5 et 2%, un actif d’aujourd’hui produira entre 2 et 2,2 fois plus de richesse sociale en 2050 qu’aujourd’hui. Conclusion : tout en diminuant, le nombre des actifs pourra entretenir un nombre d’inactifs supérieur à celui que l’on prévoit pour 2050 !
• D’ailleurs, c’est bien pourquoi on peut aujourd’hui entretenir deux fois plus de retraités avec proportionnellement 2,3 fois moins d’actifs, comme les données précédentes l’indiquent !

Argument 3 - L’allongement de la durée du travail et de la durée de cotisation est rendu nécessaire par le déficit actuel de l’assurance vieillesse (plus de 10 milliards d’euros en 2009) et pour sauver cette dernière de la faillite (sa dette cumulée sera de 50 milliards à l’horizon 2013).
MENSONGE PAR OMISSION ! Cette dette n’est pas due d’abord à des raisons démographiques mais à des raisons politiques : au fait qu’on ne prélève pas sous forme de cotisations sociales et d’impôts ce qui peut et doit être prélevé ! Car, s’il est des chiffres dont on parle, il en est d’autres que l’on tait curieusement. Par exemple :
• La part des salaires (directs et indirects, incluant les cotisations sociales) dans la valeur ajoutée (le supplément de richesse produit au cours d’une année) est actuellement de 65%, soit près de 9% de moins que ce qu’elle était au début des années 1980 et 4 à 5% de ce qu’elle était dans les années 1960, en pleine période de croissance des Trente Glorieuses. En 2008 (derniers chiffres connus), cela faisait un manque à gagner pour les salaires de 60 à 75 milliards d’euros par rapport aux années 1960 et quelque 135 milliards d’euros par rapport au début des années 1980. Qui n’ont pas été perdus pour tout le monde, puisqu’ils sont venus grossir les bénéfices des entreprises et les revenus de leurs actionnaires.
• Selon un récent rapport de la Commission de finances du Sénat, l’ensemble de «niches sociales» (des exonérations de cotisations sociales des entreprises) engendrera un manque à gagner de42 milliards d’euros en 2009 pour l’ensemble des organes de protection sociale. Tandis qu’un autre rapport de la Commission des finances de l’Assemblé nationale évalue à 73 milliards d’euros le montant des «niches fiscales» (des exonérations d’imposition à des titres divers, dont la majeure partie bénéficie aux très hauts revenus).
Conclusion : il y a d’ores et déjà largement de quoi financer l’assurance vieillesse tout comme d’ailleurs l’assurance maladie. La dette de l’une et de l’autre ne tient pas à ce que la richesse socialement produite serait insuffisante mais à ce qu’elle est TRES inégalement répartie.

Argument 4 - Une dose de retraite par capitalisation est nécessaire pour sauver la retraite par répartition et pour permettre à chacun de se constituer un capital (une épargne-retraite) et de prendre sa retraite quand il le veut.
ILLUSION ! Tout système de retraite par capitalisation revient à confier son avenir à des marchés financiers. Or, on a bien vu récemment que ces marchés répondent essentiellement à des processus spéculatifs qui conduisent d’autant plus inévitablement à la catastrophe (le krach) que leur croissance a été antérieurement générée par un boom irrationnel (sans rapport avec celle de l’économie réelle sur laquelle ils reposent pourtant en dernier recours). Là où des régimes par capitalisation ont été institués, les retraités et futurs retraités ont vu leurs pensions ou futures pensions de retraite fondre comme neige au soleil ou tout simplement disparaître.
tristesir

Re: Retraites : préparons le combat

Message par tristesir »

S'il n'y a aucune mobilisation d'ampleur pour empêcher le gouvernement de faire un pas de plus dans le démantèlement de la retraite par répartition et imposer son "travailler plus, pour crever plus vite" alors on reprend du Sarkozy pour 5 ans.
superuser
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Re: Retraites : préparons le combat

Message par superuser »

Quoiqu'il arrive en 2012, ce sera trop tard : le gouvernement suivant aura bien du mal à faire annuler la plupart des réformes scélérates qui ont été votées durant le mandat de Sarko 1er.
Ongles_noirs

Re: Retraites : préparons le combat

Message par Ongles_noirs »

Ah, le jeu de l'alternance « méchants » de droite, « gentils » de gauche...

Faut-il rappeler aux plus jeunes de ce forum que dans les années 1980 c'est Pierre Mauroy, Jacques Delors ( le père de Martine Aubry :P ), et la gauche au pouvoir qui avait instauré la « politique de rigueur » et son blocage des salaires (entre autres crapuleries)?

De même pour les retraites, la gauche sera trop contente que la droite ai appliqué cette mesure à sa place et je ne pense pas que l'éventualité d'une annulation ne leur ait effleuré l'esprit !

Non pas que je l'approuve, mais, dans le système économique actuel, c'est l'unique solution.

L'autre solution étant de sortir du système capitaliste vérolé pour une organisation sociale plus juste ! Ce n'est pas des élections en 2012, 2017, 2022... qui le permettrons !
tristesir

Re: Retraites : préparons le combat

Message par tristesir »

De même pour les retraites, la gauche sera trop contente que la droite ai appliqué cette mesure à sa place et je ne pense pas que l'éventualité d'une annulation ne leur ait effleuré l'esprit !
Bien entendu.

Le jeu politique est simple: quand il n y a aucune résistance d'ampleur on a une droite brutale au pouvoir qui détruit autant qu'elle peut de nos acquis sociaux (retraite, sécurité sociale...)
Quand l'opposition à cette brutalité prend forme, cette résistance est confisquée par un la sociale démocratie qui une fois revenue au pouvoir, ne changera rien à ce qui a été fait par leur prédécesseurs et continuera à exécuter la feuille de route du patronat mais d'une façon moins brutale, de façon plus patiente.
Certains l'appellent la "gauche caviar" en fait c'est la "droite vaseline" 8)
bebert

Re: Retraites : préparons le combat

Message par bebert »

Je suis toujours un peu surpris de voir certaines personnes dire ''la gauche'' pour parler du P.S.; j'ai bien aimé l'expression ''la droite vaseline''...
tristesir

Re: Retraites : préparons le combat

Message par tristesir »

Je suis toujours un peu surpris de voir certaines personnes dire ''la gauche'' pour parler du P.S
Probablement que le mot gauche signifie crochet du gauche: le patronat nous boxe tantôt à coups de crochets du droit, tantôt à coups de crochet du gauche 8)
RaoulPiconBière

Re: Retraites : préparons le combat

Message par RaoulPiconBière »

Face aux fonctionnaires d’Outre-mer, le gouvernement renie la parole donnée

Source : http://www.miroirsocial.com
Extraits :
Le projet de réforme de l’Indemnité temporaire de retraite (ITR), présenté en novembre 2008, avait en son temps entraîné, dans les territoires et collectivités d’Outre-mer concernés, un vaste mouvement de grève et de protestation.
.../...
Après un an et demi de silence, seuls les représentants syndicaux de certains territoires ont été invités à la présentation du rapport, lequel conclut, à leur grande stupéfaction, à une fin de non recevoir au mépris de tous les engagements pris : il n’y aurait aucune raison d’instaurer un régime de substitution à l’ITR !
naejjm

Retraites : préparons le combat

Message par naejjm »

Entretien avec Jacques GÉNÉREUX
...les néolibéraux n'ont ainsi cessé d'installer les conditions d'une destruction du pacte social forgé à la Libération. Leur méthode ? Vider les caisses de l'Etat et de la Sécu à coups d'exonérations et de " cadeaux " aux riches, pour nous persuader que nous vivons au-dessus de nos moyens. Donc, ne nous y trompons pas : si cette droite donne parfois l'impression de zigzaguer, sa stratégie véritable obéit à un projet intangible.

http://63.lepartidegauche.fr/dans-la-pr ... ereux.html
hubert23

Re: Retraites : préparons le combat

Message par hubert23 »

Vider les caisses de l'Etat et de la Sécu à coups d'exonérations et de " cadeaux " aux riches, pour nous persuader que nous vivons au-dessus de nos moyens
NON pas vider mais Piller les caisses de l'Etat et des assurances sociales!
auxi

Re: Retraites : préparons le combat

Message par auxi »

le gouvernement suivant aura bien du mal à faire annuler la plupart des réformes scélérates qui ont été votées durant le mandat de Sarko 1er.
(SuperUser)

Pourquoi ? Les lois, ça se promulgue et ça s'abroge : il suffit d'une volonté politique, et c'est tout. Il est à craindre qu'en fait d'alternance, nous aurons les socio-collabos, et il faut faire savoir dès maintenant que rien, absolument rien ne les empêche de défaire tout ce que Sarkonazi a fait.
RaoulPiconBière

RGPP - acte II : au tour des opérateurs publics

Message par RaoulPiconBière »

Source : MiroirSocial
http://www.miroirsocial.com/actualite/r ... rs-publics
Depuis 2007, les mesures de l'acte I de la révision générale des politiques publiques (RGPP) se sont attaquées aux services publics et à leurs missions. Ainsi, de nombreux services ont été transformés en opérateurs (agence, établissement etc.).

Par voie de circulaire adressée à l'ensemble des ministres et secrétaires d'État fin mars, le Premier Ministre met en place la RGPP II, en précisant à ces opérateurs publics les différentes modalités qu'ils se verront appliquer par leurs ministères de tutelle
tristesir

Re: Retraites : préparons le combat

Message par tristesir »

Officiellement, rien n'est arrêté, mais Nicolas Sarkozy a bien avancé dans ses hypothèses sur la réforme des retraites. Sans changer la réforme Fillon, qui prévoit d'allonger la durée de cotisation-retraites d'un trimestre par an, il faut reporter l'âge légal de la retraite à 61 ans en 2015, 62 ans en 2020 et 63 ans en 2030.
http://www.lemonde.fr/politique/article ... id=1305816
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