Le nouveau modèle social français
Publié : 10 févr. 2006
On connait les exemples britanique, suèdois et danois. Désormais il faudrait parler du "modèle"social français.
Avec les contrats nouvelles embauches et les contrats première embauche, créés par dominique villepin sans aucune concertation avec les organisations syndicales, de nombreux chefs d'entreprise peuvent désormais licencier sans motif dans les deux ans qui suivent l'embauche. Exactement comme dans les autres pays européens cités plus haut. Formidable? Non. Le nouveau modèle français est aujourd'hui totalement flexible. Mais il n'assure aucune sécurité du travail, contrairement à certains de ces états. Prenez l'exemple danois, le plus à la mode en ce moment. Certes, au danemark, il n'y a ni salaire minimum ni durée légale du travail. Seulement voilà. La bàs, pendant quatre ans, les demandeurs d'emploi perçoivent 90% de leur ancien salaire, quand, en france, ils n'en touchent plus que 57% au bout de vingt trois mois. Ils bénéficient d'une formation professionnelle personnalisée et régionalisée. Les chômeurs qui ne travaillent plus depuis un an doivent s'inscrire à un programme de recherche d'emploi. Au danemark,85% des salariés des pme sont syndiqués, contre 8% pour les entreprises françaises. Dans ce pays, les prélèvements obligatoires sont nettement plus élevés qu'en france.
Avec les nouveaux contrats villepin, donc, les chefs d'entreprise de moins de 25 salariés ou ceux qui embauchent des jeunes de moins de 26 ans peuvent licencier dans les deux ans qui suivent la signature de ces contrats, sans dire pourquoi. Pour les jeunes, ils bénéficient pendant trois ans de baisse des charges sans aucune contrepartie en termes de créations nettes d'emploi ou de formation. " le gouvernement a pris la flexibilité sans la sécurité" dit rémi jouan, secrétaire confédérale de la CFDT. Jean christophe le duigou, secrétaire confédéral de la CGT : " il y a un ravin entre le système danois et celui qui est désormais le nôtre". Le premier ministre a choisi de changer le modèle en douce, sans en discuter. Au bénéfice de qui?
Marine gilson -le nouvel observateur.
Avec les contrats nouvelles embauches et les contrats première embauche, créés par dominique villepin sans aucune concertation avec les organisations syndicales, de nombreux chefs d'entreprise peuvent désormais licencier sans motif dans les deux ans qui suivent l'embauche. Exactement comme dans les autres pays européens cités plus haut. Formidable? Non. Le nouveau modèle français est aujourd'hui totalement flexible. Mais il n'assure aucune sécurité du travail, contrairement à certains de ces états. Prenez l'exemple danois, le plus à la mode en ce moment. Certes, au danemark, il n'y a ni salaire minimum ni durée légale du travail. Seulement voilà. La bàs, pendant quatre ans, les demandeurs d'emploi perçoivent 90% de leur ancien salaire, quand, en france, ils n'en touchent plus que 57% au bout de vingt trois mois. Ils bénéficient d'une formation professionnelle personnalisée et régionalisée. Les chômeurs qui ne travaillent plus depuis un an doivent s'inscrire à un programme de recherche d'emploi. Au danemark,85% des salariés des pme sont syndiqués, contre 8% pour les entreprises françaises. Dans ce pays, les prélèvements obligatoires sont nettement plus élevés qu'en france.
Avec les nouveaux contrats villepin, donc, les chefs d'entreprise de moins de 25 salariés ou ceux qui embauchent des jeunes de moins de 26 ans peuvent licencier dans les deux ans qui suivent la signature de ces contrats, sans dire pourquoi. Pour les jeunes, ils bénéficient pendant trois ans de baisse des charges sans aucune contrepartie en termes de créations nettes d'emploi ou de formation. " le gouvernement a pris la flexibilité sans la sécurité" dit rémi jouan, secrétaire confédérale de la CFDT. Jean christophe le duigou, secrétaire confédéral de la CGT : " il y a un ravin entre le système danois et celui qui est désormais le nôtre". Le premier ministre a choisi de changer le modèle en douce, sans en discuter. Au bénéfice de qui?
Marine gilson -le nouvel observateur.