objectif : réduire la dette publique
Publié : 17 déc. 2005
Dominique de Villepin veut réduire la dette publique en cinq ans
le 17 décembre 2005
Dominique de Villepin a annoncé mercredi son projet pour ramener le budget de l'Etat à l'équilibre en cinq ans, à partir de 2007.
En réponse au rapport Pébereau, qui évalue la dette publique à 1 100 milliards d'euros, Dominique de Villepin a annoncé un plan de réduction des dépenses sur cinq ans. Les mesures ne commenceront qu'en 2007 : le budget 2006 présenté par le gouvernement aux députés prévoit déjà un déficit de 60 milliards d'euros.
Le chef du gouvernement s'est exprimé mercredi soir dans l'émission "Question ouverte" sur France 2. Il a prévu de présenter en juin au Parlement son plan d'action détaillé pour ramener la dette actuelle de 66% du PIB à 60%, conformément aux engagements européens.
"La France dépense trop et trop mal"
Jugeant la situation "inacceptable", le Premier ministre a annoncé une "conférence générale des finances publiques" qui se déroulera en janvier et qui réunira "tous ceux qui ont une responsabilité dans la dépense publique".
Le rapport mentionne également les engagements à payer pour les retraites des fonctionnaires qui sembleraient s'élever entre 450 et 900 milliards d'euros.
Une France qui dépense "trop et trop mal", selon Dominique de Villepin. Sont ainsi montrées du doigt les dépenses publiques des différents gouvernements de ces dernières années comme l'augmentation du nombre de fonctionnaires ou les 35 heures.
Dépenses productives
Le rapport préconise ainsi une meilleure gestion de l'argent de l'Etat, et en particulier une diminution annuelle des dépenses, égale au niveau de l'inflation. Les économies seront faites à tous les niveaux : la baisse des impôts devrait être suspendue pendant la phase de désendettement, certains ministères seront priés de réduire leurs "sureffectifs", et les collectivités terrtoriales devront s'attendre à percevoir moins d'argent de la part de l'Etat.
Mais il s'agit surtout dépenser mieux, suggère le texte. Il demande de mettre l'accent sur des domaines utiles à la croissance, tels que l'emploi, l'enseignement supérieur ou la recherche. Il propose également que les recettes exceptionnelles perçues par l'Etat, comme celles des autoroutes par exemple, soient automatiquement incluses à la réduction de la dette.
En 1993, Edouard Balladur avait déjà tenté de contrôler redresser les finances publiques, mais ce projet avait été étouffé en raison de la campagne présidentielle. Reste à savoir si cette fois encore, les enjeux électoraux auront la priorité sur les enjeux économiques.
le 17 décembre 2005
Dominique de Villepin a annoncé mercredi son projet pour ramener le budget de l'Etat à l'équilibre en cinq ans, à partir de 2007.
En réponse au rapport Pébereau, qui évalue la dette publique à 1 100 milliards d'euros, Dominique de Villepin a annoncé un plan de réduction des dépenses sur cinq ans. Les mesures ne commenceront qu'en 2007 : le budget 2006 présenté par le gouvernement aux députés prévoit déjà un déficit de 60 milliards d'euros.
Le chef du gouvernement s'est exprimé mercredi soir dans l'émission "Question ouverte" sur France 2. Il a prévu de présenter en juin au Parlement son plan d'action détaillé pour ramener la dette actuelle de 66% du PIB à 60%, conformément aux engagements européens.
"La France dépense trop et trop mal"
Jugeant la situation "inacceptable", le Premier ministre a annoncé une "conférence générale des finances publiques" qui se déroulera en janvier et qui réunira "tous ceux qui ont une responsabilité dans la dépense publique".
Le rapport mentionne également les engagements à payer pour les retraites des fonctionnaires qui sembleraient s'élever entre 450 et 900 milliards d'euros.
Une France qui dépense "trop et trop mal", selon Dominique de Villepin. Sont ainsi montrées du doigt les dépenses publiques des différents gouvernements de ces dernières années comme l'augmentation du nombre de fonctionnaires ou les 35 heures.
Dépenses productives
Le rapport préconise ainsi une meilleure gestion de l'argent de l'Etat, et en particulier une diminution annuelle des dépenses, égale au niveau de l'inflation. Les économies seront faites à tous les niveaux : la baisse des impôts devrait être suspendue pendant la phase de désendettement, certains ministères seront priés de réduire leurs "sureffectifs", et les collectivités terrtoriales devront s'attendre à percevoir moins d'argent de la part de l'Etat.
Mais il s'agit surtout dépenser mieux, suggère le texte. Il demande de mettre l'accent sur des domaines utiles à la croissance, tels que l'emploi, l'enseignement supérieur ou la recherche. Il propose également que les recettes exceptionnelles perçues par l'Etat, comme celles des autoroutes par exemple, soient automatiquement incluses à la réduction de la dette.
En 1993, Edouard Balladur avait déjà tenté de contrôler redresser les finances publiques, mais ce projet avait été étouffé en raison de la campagne présidentielle. Reste à savoir si cette fois encore, les enjeux électoraux auront la priorité sur les enjeux économiques.