Négociation Unedic : on nous à vendus !
Publié : 12 déc. 2005
Les syndicats juraient à qui voulaient l"entrendre "que non il est hors de question de réduire la durée d'indemnisation".
Est c'est pourtant ce qui ce profile.
Bande de traitre !
Accord possible sur l'assurance-chômage
LE MONDE | 12.12.05 | 13h45
La séance de négociation de la prochaine convention de l'assurance-chômage, mardi 13 décembre, pourrait être la bonne. Car syndicats et patronat qui s'étaient quittés sur un constat de désaccord, le 7 décembre, ont mis à profit ces jours derniers pour étudier des portes de sortie. Et s'assurer, pour certains, de nouveaux mandats de négociation.
Deux logiques apparaissaient jusque-là peu conciliables : la réduction des durées d'indemnisation et le gel des cotisations pour le Medef, côté patronal ; le maintien des durées et des montants d'indemnisation et une surcotisation pour les entreprises recourant au travail précaire (CDD, intérim) côté syndical.
La séance du 7 décembre avait permis aux partenaires sociaux de préciser les dispositifs d'aide au retour à l'emploi (Le Monde du 9 décembre), mais aussi d'évoquer plusieurs autres pistes. "Il y a des ouvertures possibles dans le domaine de la durée d'affiliation à l'assurance-chômage et, notamment, pour tenir compte de la précarité de l'emploi, la possibilité de revoir la période de référence", avait expliqué Jean-Claude Quentin (FO).
C'est sur ce scénario que les statisticiens de l'Unedic ont travaillé. D'après eux, il permettrait de dégager des économies allant de 500 millions à 3,5 milliards d'euros par an. Actuellement, dans la filière A, il faut avoir travaillé 6 mois au cours des 22 derniers mois pour pouvoir être indemnisé. Cette période de référence passerait à 24 mois, ce qui permettrait d'intégrer davantage de monde dans le système, en particulier les salariés enchaînant les contrats précaires.
En contrepartie, le patronat obtiendrait une diminution des durées d'indemnisation : 21 mois au lieu de 23 mois dans la filière B, 6 mois au lieu de 7 dans la filière A. Le Medef accepterait une hausse des cotisations, de 6,4 % à 6,6 %, répartie entre salariés et entreprise (0,1 % chacun).
Est c'est pourtant ce qui ce profile.
Bande de traitre !
Accord possible sur l'assurance-chômage
LE MONDE | 12.12.05 | 13h45
La séance de négociation de la prochaine convention de l'assurance-chômage, mardi 13 décembre, pourrait être la bonne. Car syndicats et patronat qui s'étaient quittés sur un constat de désaccord, le 7 décembre, ont mis à profit ces jours derniers pour étudier des portes de sortie. Et s'assurer, pour certains, de nouveaux mandats de négociation.
Deux logiques apparaissaient jusque-là peu conciliables : la réduction des durées d'indemnisation et le gel des cotisations pour le Medef, côté patronal ; le maintien des durées et des montants d'indemnisation et une surcotisation pour les entreprises recourant au travail précaire (CDD, intérim) côté syndical.
La séance du 7 décembre avait permis aux partenaires sociaux de préciser les dispositifs d'aide au retour à l'emploi (Le Monde du 9 décembre), mais aussi d'évoquer plusieurs autres pistes. "Il y a des ouvertures possibles dans le domaine de la durée d'affiliation à l'assurance-chômage et, notamment, pour tenir compte de la précarité de l'emploi, la possibilité de revoir la période de référence", avait expliqué Jean-Claude Quentin (FO).
C'est sur ce scénario que les statisticiens de l'Unedic ont travaillé. D'après eux, il permettrait de dégager des économies allant de 500 millions à 3,5 milliards d'euros par an. Actuellement, dans la filière A, il faut avoir travaillé 6 mois au cours des 22 derniers mois pour pouvoir être indemnisé. Cette période de référence passerait à 24 mois, ce qui permettrait d'intégrer davantage de monde dans le système, en particulier les salariés enchaînant les contrats précaires.
En contrepartie, le patronat obtiendrait une diminution des durées d'indemnisation : 21 mois au lieu de 23 mois dans la filière B, 6 mois au lieu de 7 dans la filière A. Le Medef accepterait une hausse des cotisations, de 6,4 % à 6,6 %, répartie entre salariés et entreprise (0,1 % chacun).