Question à nos amis les syndicalistes

[carl]

En ce moment, a lieu la négociation sur la futur convention chomage.
C'est une négociation qui porte sur un sujet primordial pour tous : salarié ou chomeur.
Un salarié peut (malheureusement) devenir du jour au lendemain chomeur.
Donc, cela nous concerne tous.

Au vue des annonces faites par le Medef, qui souhaite un retour à la dégréssivité et une réduction de la durée d'indemnisation, pourquoi les centrales syndicales ne mobilisent elles leurs troupes et au dela, l'opinion publique sur cette question crucial ?

Les cheminots, agent edf, les postiers... ne pourraient-ils pas se mettrent en grève afin de contrer le medef ?
Pour une fois, ne pourrait-il pas faire preuve de solidarité ?

Parfois, j'ai le sentiment, que les syndicats ne sont la que pour défendre les intérets catégoriels.

Mais ces cheminots, postiers... n'ont ils pas un proche (femme, enfant, cousins) qui est au chomage ou salarié dans le privé ?
Sont-ils à ce point nombriliste ?

Vous etes, nous sommes tous concernés !!!

[victorine83]

Sur le forum "Exprimez-vous", Carthage nous a fait une très belle et juste analyse de la position des syndicats et des chômeurs non représentés, il y a quelques jours.

[superuser]

oui mais Carl il fait pas tellement attention...

D'ailleurs, il s'est aussi planté de thème : je bascule son message sur le bon forum.

[poolpie]

Parfois, j'ai le sentiment, que les syndicats ne sont la que pour défendre les intérets catégoriels.

Je crois que tu es dans le vrai. Nombre de mouvements de grève dans le secteur public prétendent défendre les intérêts de tous les salariés, et c'est en effet souvent vrai lorsqu'on regarde de plus près les revendications. Mais presque systématiquement, ces grèves cessent dès lors que les revendications touchant uniquement ces salariés du secteur public sont acceptées, au détriment des revendications qui concernent le plus grand nombre des salariés.

En fait, les syndicats prétextent de défendre le bien général pour s'attirer le soutien de l'opinion publique, mais ne défendent en fait que les intérêts de leurs adhérents.