
Comment peut-on expliquer l'évolution des causes du chômage?
Patience
Je constate que personne ne vous a répondu. Est ce une question innocente ou un test ? Quoi qu'il en soit c'est une question dont la réponse est extrèmement complexe et surtout mériterait un bouquin entier, sans nécessairement entrer dans des considérations politiques. Je vais essayer de m'y coller et de vous répondre dans les prochains jours.
Mais déjà un pronostic pessimiste : avec les thèmes en cours de négociation à l'OMC, ça a toutes les chances de devenir pire : ce qui s'annonce, c'est un changement fondamental de culture, de mode de vie, la perte des acquis de notre histoire, donc de nos racines et de notre identité.
Les américains ont une expression pour cela : we shall survive, nous survivrons. C'est une phrase facile à sortir quand la seule idéologie en cours est le profit et la compétition. Pour nous, peut être un peu moins barbares, allez savoir, la question est oui, mais comment survivrons-nous ? (Voir le film Soleil vert avec Charlton Eston, lire Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, ..., enfin bref, des machins sortis de l'imaginaire américain.)
Mais déjà un pronostic pessimiste : avec les thèmes en cours de négociation à l'OMC, ça a toutes les chances de devenir pire : ce qui s'annonce, c'est un changement fondamental de culture, de mode de vie, la perte des acquis de notre histoire, donc de nos racines et de notre identité.
Les américains ont une expression pour cela : we shall survive, nous survivrons. C'est une phrase facile à sortir quand la seule idéologie en cours est le profit et la compétition. Pour nous, peut être un peu moins barbares, allez savoir, la question est oui, mais comment survivrons-nous ? (Voir le film Soleil vert avec Charlton Eston, lire Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, ..., enfin bref, des machins sortis de l'imaginaire américain.)
quand le chômage est voulu
Le chômage a toujours existé : qu'il soit "frictionnel", "conjoncturel" ou "structurel", il a toujours été une variable d'ajustement de l'activité économique. L'évolution de ses causes suit donc l'évolution des modes économiques. Et actuellement, c'est un peu la cerise sur le gâteau : avec le libéralisme mondialisé, il est une composante essentielle de la bonne santé de la finance.
A lire sur les différentes formes de chômage et notamment le NAIRU - Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment - en français, «taux de chômage non accélérateur d'inflation» ou «taux de chômage d’équilibre» =>
CLIQUEZ ICI
... Ainsi que le remarquable travail d'analyse de notre ami Guillaume de Baskerville à ce sujet sur http://lenairu.blogspot.com/
A lire sur les différentes formes de chômage et notamment le NAIRU - Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment - en français, «taux de chômage non accélérateur d'inflation» ou «taux de chômage d’équilibre» =>
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... Ainsi que le remarquable travail d'analyse de notre ami Guillaume de Baskerville à ce sujet sur http://lenairu.blogspot.com/
c'est l'avis d'un" banlieuzard "
c'est le nouveau ordre mondial:
-Accord, imposition des lois des plus puissants.
-La France participe au paiement des frais des guerres des autres, en remerciement on lui pique tous ces marchés et ces gros clients dans ces zones de guerres" armement, industrie aeronautique, service........."
-baisse du commerce exterieur: baisse de la production
c'est le nouveau ordre mondial:
-Accord, imposition des lois des plus puissants.
-La France participe au paiement des frais des guerres des autres, en remerciement on lui pique tous ces marchés et ces gros clients dans ces zones de guerres" armement, industrie aeronautique, service........."
-baisse du commerce exterieur: baisse de la production
Mais que disent nos politiques.....

Leur seule solution serait
. Nous sommes en Europe, aux states et ailleurs aussi peut-être, dans un la "bulle" de la pyramide démographique de "l'aprés guerre" ie il y a eu trop de naissances voulues politiquement (Michel Debré , CDG...) aprés la "barbarie" pour renouveler la force de frappe de chaque "nation".la démographie nous aideras

Si les marxistes ont longtemps exprimé leur refus de la guerre par une ajustation de la quantité de matière humaine disponible à leurs besons,je pense que tout cela n'est pas véridique. Et je n'est, aujourd'hui envie de n'envoyer quicomque à la guerre. GWB est-il encore sur ces principes

- Longtemps leur unique autre solution ( à nos gouvernants et décideurs et autres...) fut "Keynes " ie la relance de la croissance par l'investissement public et la consomation des ménages, mais nous n'en sommes plus là.
Le personnel pléthorique jusqu'à une époque trés récente dans les administrations, les transports, les organismes sociaux, n'en sont pas une preuve mais juste un pis-aller, un traitement immédiat d'un problème que l'ont n'a pas compris structurel.
- Si j'avais les solutions je ne serai pas là, mais j'avance mon analyse de cete situation.
Ex: des " amis de la terre" nous nous posions à l'époque la question du seuil de membres de notre communauté de terriens. A ce jour posons nous celle du monbre de sous-employés que nos valeurs nous permettent. (

Ceci me même à "si une augmentation des minima sociaux relacerait la croissance?" non. Et celle des salaires non. Partageons le travail, je veux bien faire du soutien scolaire pour tous, et pour les plus "occupés" payant mais pas à ce tarif. (smic sans charges pour moi facturé 60€ l'heure)......
Je finis là, en gros partageons autrement...
Enore merci à apnee
93Bondy
voivi un lien ou tu trouveras une explication :
http://lenairu.blogspot.com/
Déjà signalé plus haut...
pffffff
La modération
http://lenairu.blogspot.com/

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La modération

Changeons de perspective
Explication n°1 Renversons les perspectives et les théories économiques, de manière pas trop sérieuse.
Et si la première source d’évolution du chômage provenait de la dérive de sens et de l’absence de correspondance entre travail d’une part et d’autre part emploi-salaire-poste ? Au XXe siècle, la population française salariée a augmenté jusqu’à 90% de la population active, ce qui peut expliquer une confusion entre travail et emploi salarié.
Pourtant ce n’est pas parce que l’on est au chômage que l’on ne travaille pas, les femmes au foyer vous le diront, et bien au contraire, le chômeur produit plein de choses, outre le Nairu.
Au plus le chômeur s’achemine vers les minima sociaux et la pauvreté, au plus s’accroit la quantité de travail qu’il accomplit et les connaissances qu’il accumule, à un point tel que pour être pauvre ou au chômage il faudrait être formé :
le manque de ressources financières conduit à cumuler de multiples apprentissages, qui dans la société sont par ailleurs structurés en métiers reconnus et spécialisés.*
L’art de la « débrouille » ainsi développé reconstitue une culture de l’autonomie liée à de faibles ressources, décalque de l’ancienne autarcie paysanne.
Cette nouvelle culture minimise les échanges économiques, et donc réduit le nombre d’emplois, par la résurgence du don, de la récupération, du recyclage et de la créativité. La pauvreté modifie donc la perspective du rapport marxiste : valeur d’usage-valeur d’achat/vente. (Pardon aux puristes pour les entorses)
Cette culture ancienne de cumul de savoirs faire multiples, nouvellement développée en paysage urbain, est en passe de constituer une économie parallèle où excellent les « femmes (et hommes) au foyer » dont le travail est socialement invisible.
Tous ces « services rendus à soi-même », tels qu’ils sont comptabilisés dans nos comptes nationaux et dans la construction du PIB, appauvrissent le marché de l’emploi, les finances de l’état (pas de TVA ni d’impôts directs à percevoir), et les caisses de solidarité (retraite, urssaf et unedic, sécurité sociale, …). Des pans entiers de l’économie parallèle du pauvre échappent aux instruments et institutions sophistiqués forgés pour une société économiquement « évoluée ». Faire la chasse au travai non déclaré devient une utopie quand on se fournit tant de services à soi-même.
Créer des services à la personne offre l’opportunité de financiariser et de taxer cette économie jusque là méprisée donc invisible, et de récupérer et contrôler dans notre culture les savoirs domestiques et les « savoirs cachés » (Obsession patronale des années 90).
La libéralisation des services, en si bonne voie en Europe selon les dernières nouvelles, permettra de rétablir un contrôle financier de l’économie domestique et de la pauvreté qui sera enfin profitable pour les non-pauvres.
Résultat annexe : modification de la nature des liens sociaux quotidiens
Mesurer à la stricte aulne économique, formaliser et structurer les relations d’échange, de services personnels, d’amitié ou d’affection entre les personnes, détruit les modes de relations existants.
La contre-partie de la destruction des relations sociales existantes et de la solidarité humaine, c’est une relance économique et financière qui re-spécialise et ré-atomise les activités et les connaissances des personnes.
Ainsi, grâce au mythe de l’emploi salarié nécessaire, la charge collective de travail productif reste la même, mais de nouveaux emplois spécialisés, et normalisés en haut lieu par des experts, sont créés pour assurer un travail indirectement productif jusque là inutile, tels que des activités de coordination, de gestion, d’encadrement, de communication, de représentation, de comptabilisation, de contrôle, d’expertise, de (dé)formation, etc …
La spécialisation du travail est le fondement de la conception de l’économie par Adam Smith.
C’est là le premier conflit qui articule la notion de travail et de chômage : spécialisation et inter-dépendance d’une part, autonomie sociale et personnelle d’autre part.
Or le goût du lucre et la bulle financière associée siphonent tous les bénéfices économiques, ce qui sape les fondations mêmes des théories économiques, puisque cela génére une pauvreté au savoir polyvalent .
La morale de cette histoire, c’est que les théories économiques fondées sur la spécialisation humaine conduisent au mal être et à la misère ; c’est donc le glas des ambitions utopiques d’un bonheur humain généré par l’économie : car les êtres humains ont le besoin fondamental presque instinctif d’assembler des connaissances variées pour vivre au mieux, en parfaite opposition aux conceptions économiques puristes.
Derrière la notion de temps libre du chômeur qui serait constituante chez les salariés de leur hargne à l’égard des chômeurs, se dessine alors la souffrance de salariés piégés au sein d’organisations du travail agressives et inappropriées aux besoins humains.
De ce point de vue là, parvenir à réenchanter le monde des organisations risque de devenir un chemin aride et révolutionnaire. (bon courage, Madame Medef. Croyez vous vraiment être entourée des personnes les plus performantes dans ce domaine ?)
Lorsqu’on adopte cette perspective, on s’aperçoit que :
- être chômeur n’est plus une situation subie et passive, volontairement ou non ; cela devient un acte militant face à toute cette horreur économique et anti-sociale, puisque cumuler les connaissances et se dé-spécialiser est ce que le chômeur réapprend à faire : reste donc à revaloriser le statut humain de chômeur et de pauvre, à respecter les connaissances qu’il développe, et la nouvelle culture ainsi constituée.
- Les chômeurs n’ont rien à attendre des malheureux salariés et de leurs syndicats : ce serait plutôt les chômeurs qui devraient les plaindre et les soutenir tout au long de leur calvaire castrateur et monomaniaque de salarié.
En conclusion : vive le chômage et les chômeurs, les pauvres et la pauvreté, voies de l’autonomie et de l’authentique réalisation personnelle.
Il ne reste plus qu'à en persuader les personnes concernées.
* Voici quelques exemples des compétences développées par les pauvres et les chômeurs. La liste n’est pas exhaustive :
- ÉCONOMAT, SERVICES DOMESTIQUES ET A LA PERSONNE pour optimiser la gestion des besoins de base.
. Savoir gérer un budget, apprendre à acheter, chiner et faire les soldes, récupérer et recycler les objets usagés. (économe, gestionnaire, acheteur, antiquaire, ...)
. Cuisine et économie de la cuisine et de l’alimentation, partie du métier de restaurateur.
. Activités d’entretien ménager et de soins aux personnes de l’entourage. (auxiliaire de vie, infirmier, technicien de surface, teinturier, ...)
. Bricolage, peinture, menuiserie, plomberie, etc …
. Couture, raccomodage, customisation, comprendre la mode vestimentaire et recycler les anciens vêtements.
- COMMUNICATION/VENTE/RELATIONNEL
.Renforcer son identité pour supporter la morgue des non-chômeurs et les avanies des médias.
. Gérer de nouvelles relations avec ses enfants.
. Travailler son image et se valoriser en entretien
. Perfectionner l’art d’écrire et de rédiger
. Se constituer un carnet d’adresse des aides techniques et juridiques gratuites.
. Constituer un réseau relationnel de sociabilités hors travail et de prospection.
. Négocier, argumenter, observer, critiquer, penser, …
- ADMINISTRATIF ET JURIDIQUE
. Dépouiller les textes législatifs pour éviter les écueils et protéger ses droits et derniers avoirs.
. Rédiger des correspondances administratives et gérer des dossiers administratifs.
. Utiliser internet.
. ….etc …
Et si la première source d’évolution du chômage provenait de la dérive de sens et de l’absence de correspondance entre travail d’une part et d’autre part emploi-salaire-poste ? Au XXe siècle, la population française salariée a augmenté jusqu’à 90% de la population active, ce qui peut expliquer une confusion entre travail et emploi salarié.
Pourtant ce n’est pas parce que l’on est au chômage que l’on ne travaille pas, les femmes au foyer vous le diront, et bien au contraire, le chômeur produit plein de choses, outre le Nairu.
Au plus le chômeur s’achemine vers les minima sociaux et la pauvreté, au plus s’accroit la quantité de travail qu’il accomplit et les connaissances qu’il accumule, à un point tel que pour être pauvre ou au chômage il faudrait être formé :
le manque de ressources financières conduit à cumuler de multiples apprentissages, qui dans la société sont par ailleurs structurés en métiers reconnus et spécialisés.*
L’art de la « débrouille » ainsi développé reconstitue une culture de l’autonomie liée à de faibles ressources, décalque de l’ancienne autarcie paysanne.
Cette nouvelle culture minimise les échanges économiques, et donc réduit le nombre d’emplois, par la résurgence du don, de la récupération, du recyclage et de la créativité. La pauvreté modifie donc la perspective du rapport marxiste : valeur d’usage-valeur d’achat/vente. (Pardon aux puristes pour les entorses)
Cette culture ancienne de cumul de savoirs faire multiples, nouvellement développée en paysage urbain, est en passe de constituer une économie parallèle où excellent les « femmes (et hommes) au foyer » dont le travail est socialement invisible.
Tous ces « services rendus à soi-même », tels qu’ils sont comptabilisés dans nos comptes nationaux et dans la construction du PIB, appauvrissent le marché de l’emploi, les finances de l’état (pas de TVA ni d’impôts directs à percevoir), et les caisses de solidarité (retraite, urssaf et unedic, sécurité sociale, …). Des pans entiers de l’économie parallèle du pauvre échappent aux instruments et institutions sophistiqués forgés pour une société économiquement « évoluée ». Faire la chasse au travai non déclaré devient une utopie quand on se fournit tant de services à soi-même.
Créer des services à la personne offre l’opportunité de financiariser et de taxer cette économie jusque là méprisée donc invisible, et de récupérer et contrôler dans notre culture les savoirs domestiques et les « savoirs cachés » (Obsession patronale des années 90).
La libéralisation des services, en si bonne voie en Europe selon les dernières nouvelles, permettra de rétablir un contrôle financier de l’économie domestique et de la pauvreté qui sera enfin profitable pour les non-pauvres.
Résultat annexe : modification de la nature des liens sociaux quotidiens
Mesurer à la stricte aulne économique, formaliser et structurer les relations d’échange, de services personnels, d’amitié ou d’affection entre les personnes, détruit les modes de relations existants.
La contre-partie de la destruction des relations sociales existantes et de la solidarité humaine, c’est une relance économique et financière qui re-spécialise et ré-atomise les activités et les connaissances des personnes.
Ainsi, grâce au mythe de l’emploi salarié nécessaire, la charge collective de travail productif reste la même, mais de nouveaux emplois spécialisés, et normalisés en haut lieu par des experts, sont créés pour assurer un travail indirectement productif jusque là inutile, tels que des activités de coordination, de gestion, d’encadrement, de communication, de représentation, de comptabilisation, de contrôle, d’expertise, de (dé)formation, etc …
La spécialisation du travail est le fondement de la conception de l’économie par Adam Smith.
C’est là le premier conflit qui articule la notion de travail et de chômage : spécialisation et inter-dépendance d’une part, autonomie sociale et personnelle d’autre part.
Or le goût du lucre et la bulle financière associée siphonent tous les bénéfices économiques, ce qui sape les fondations mêmes des théories économiques, puisque cela génére une pauvreté au savoir polyvalent .
La morale de cette histoire, c’est que les théories économiques fondées sur la spécialisation humaine conduisent au mal être et à la misère ; c’est donc le glas des ambitions utopiques d’un bonheur humain généré par l’économie : car les êtres humains ont le besoin fondamental presque instinctif d’assembler des connaissances variées pour vivre au mieux, en parfaite opposition aux conceptions économiques puristes.
Derrière la notion de temps libre du chômeur qui serait constituante chez les salariés de leur hargne à l’égard des chômeurs, se dessine alors la souffrance de salariés piégés au sein d’organisations du travail agressives et inappropriées aux besoins humains.
De ce point de vue là, parvenir à réenchanter le monde des organisations risque de devenir un chemin aride et révolutionnaire. (bon courage, Madame Medef. Croyez vous vraiment être entourée des personnes les plus performantes dans ce domaine ?)
Lorsqu’on adopte cette perspective, on s’aperçoit que :
- être chômeur n’est plus une situation subie et passive, volontairement ou non ; cela devient un acte militant face à toute cette horreur économique et anti-sociale, puisque cumuler les connaissances et se dé-spécialiser est ce que le chômeur réapprend à faire : reste donc à revaloriser le statut humain de chômeur et de pauvre, à respecter les connaissances qu’il développe, et la nouvelle culture ainsi constituée.
- Les chômeurs n’ont rien à attendre des malheureux salariés et de leurs syndicats : ce serait plutôt les chômeurs qui devraient les plaindre et les soutenir tout au long de leur calvaire castrateur et monomaniaque de salarié.
En conclusion : vive le chômage et les chômeurs, les pauvres et la pauvreté, voies de l’autonomie et de l’authentique réalisation personnelle.
Il ne reste plus qu'à en persuader les personnes concernées.
* Voici quelques exemples des compétences développées par les pauvres et les chômeurs. La liste n’est pas exhaustive :
- ÉCONOMAT, SERVICES DOMESTIQUES ET A LA PERSONNE pour optimiser la gestion des besoins de base.
. Savoir gérer un budget, apprendre à acheter, chiner et faire les soldes, récupérer et recycler les objets usagés. (économe, gestionnaire, acheteur, antiquaire, ...)
. Cuisine et économie de la cuisine et de l’alimentation, partie du métier de restaurateur.
. Activités d’entretien ménager et de soins aux personnes de l’entourage. (auxiliaire de vie, infirmier, technicien de surface, teinturier, ...)
. Bricolage, peinture, menuiserie, plomberie, etc …
. Couture, raccomodage, customisation, comprendre la mode vestimentaire et recycler les anciens vêtements.
- COMMUNICATION/VENTE/RELATIONNEL
.Renforcer son identité pour supporter la morgue des non-chômeurs et les avanies des médias.
. Gérer de nouvelles relations avec ses enfants.
. Travailler son image et se valoriser en entretien
. Perfectionner l’art d’écrire et de rédiger
. Se constituer un carnet d’adresse des aides techniques et juridiques gratuites.
. Constituer un réseau relationnel de sociabilités hors travail et de prospection.
. Négocier, argumenter, observer, critiquer, penser, …
- ADMINISTRATIF ET JURIDIQUE
. Dépouiller les textes législatifs pour éviter les écueils et protéger ses droits et derniers avoirs.
. Rédiger des correspondances administratives et gérer des dossiers administratifs.
. Utiliser internet.
. ….etc …
le déséquilibre se creuse entre le capital et le travail
Un commentaire pertinent de nanard :
(...) Un peu d'histoire du capitalisme.
De 1930 à 1980, les détenteurs du capital n'avait qu'une exigence : que 100 € placés à un instant T soient devenus 200 € 15 ou 20 ans plus tard, ce qui répond à une exigence de rentabilité de grosso modo 5% l'an.
À compter de 1980 (les fameuses années Tapie) changement de décor, l'exigence des capitalistes est tout autre. Il faut que le capital placé ait doublé 5 ans plus tard, soit une nouvelle exigence de rentabilité de 15% l'an à intérêts cumulés composés. (Source : Alternative économique de septembre 2002).
Gardons à l'esprit que pour répondre à cette exigence, il faut bien prendre l'argent quelque part, c'est à dire sur la richesse produite.
Si l'on se réfère à une autre étude faite par le CERC (Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale présidé par Jacques delors, rejoint par Nicole Notat en Août 2004 qu'on ne peut donc soupçonner de mauvaise foi - Note N°10 de juin 2001), on constate que sur la richesse produite en 1980, la part allouée au capital était de 24%, et celle consacrée au travail et à la protection sociale étant elle de 76%. En 2000, ces proportions sont passées à 34% pour le K et 68% pour le W. Cherchez l'erreur !! Si ça continue tous les sondages à venir vont empirer et les problèmes ne seront toujours pas résolus. ACTION !! C'est pas seulement la politique économique de Villepin qui est inefficace, ce sont toutes celles qui ont été menées depuis plus de 2 décennies.
.../...
Comme on trouve chaque jour des moyens plus efficaces de se passer du travail pour faire fructifier le capital (et tant pis si c'est du court terme du moment qu'on s'en met plein les fouilles), il est clair que le chômage n'est plus un "accident" mais une véritable norme économique.
(...) Un peu d'histoire du capitalisme.
De 1930 à 1980, les détenteurs du capital n'avait qu'une exigence : que 100 € placés à un instant T soient devenus 200 € 15 ou 20 ans plus tard, ce qui répond à une exigence de rentabilité de grosso modo 5% l'an.
À compter de 1980 (les fameuses années Tapie) changement de décor, l'exigence des capitalistes est tout autre. Il faut que le capital placé ait doublé 5 ans plus tard, soit une nouvelle exigence de rentabilité de 15% l'an à intérêts cumulés composés. (Source : Alternative économique de septembre 2002).
Gardons à l'esprit que pour répondre à cette exigence, il faut bien prendre l'argent quelque part, c'est à dire sur la richesse produite.
Si l'on se réfère à une autre étude faite par le CERC (Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale présidé par Jacques delors, rejoint par Nicole Notat en Août 2004 qu'on ne peut donc soupçonner de mauvaise foi - Note N°10 de juin 2001), on constate que sur la richesse produite en 1980, la part allouée au capital était de 24%, et celle consacrée au travail et à la protection sociale étant elle de 76%. En 2000, ces proportions sont passées à 34% pour le K et 68% pour le W. Cherchez l'erreur !! Si ça continue tous les sondages à venir vont empirer et les problèmes ne seront toujours pas résolus. ACTION !! C'est pas seulement la politique économique de Villepin qui est inefficace, ce sont toutes celles qui ont été menées depuis plus de 2 décennies.
.../...
Comme on trouve chaque jour des moyens plus efficaces de se passer du travail pour faire fructifier le capital (et tant pis si c'est du court terme du moment qu'on s'en met plein les fouilles), il est clair que le chômage n'est plus un "accident" mais une véritable norme économique.
pour développer...
sourcePatrick Viveret, reporter d'AgoraVox a écrit :(...) L'un des effets les plus pervers des logiques de guerres économiques produites par ce que Joseph Stiglitz nomme «le fondamentalisme marchand», c'est qu'il génère des logiques de guerres sociales, de guerres du sens, et s'accompagne de grandes régressions émotionnelles. La polarisation de richesses est induite par la dérégulation d'une économie financière aujourd'hui détenue par 5% de la population mondiale. Celle-ci creuse les inégalités, notamment au sein des classes moyennes qui éclatent, entre ceux qui disposent d'un capital, et ceux qui, touchés par les nouvelles formes de précarisation et de paupérisation, se voient (ou voient leurs enfants) menacés par ce qu'ils vivent comme une déchéance ou un déclassement. Une logique rationnelle voudrait que cette régression soit source de critique contre les classes possédantes, et le système social à l'origine de ces inégalités. Mais la logique émotionnelle est hélas souvent inverse. Pour maintenir la «distinction» (cf P. Bourdieu) c'est contre plus petit ou plus faible que soi que l'on retourne son agressivité ou son sentiment de révolte. L'idée que «l'on en fait trop pour les exclus et les immigrés» devient alors le poison d'un populisme instrumenté par des courants politiques autoritaires, qui exploitent les logiques de peur et présentent à l'opinion des boucs émissaires. Dans le même temps, une partie des exclus, faute d'une capacité d'expression sociale et politique de leurs frustrations, bascule dans une autre forme de régression émotionnelle, caractérisée par une haine en grande partie irrationnelle qui peut prendre des formes nihilistes et même raciales.
Nous sommes ainsi en présence de deux fractures sociales, et non pas d'une seule : celle qui résulte de la peur du déclassement des nouvelles classes moyennes largement constituées par les classes ouvrières d'une part , celle des «exclus» et des «sans» (sans papiers, sans logements, sans emplois, sans avenir, etc.) d'autre part. Ces deux populations sont victimes de la société de marché, mais la régression émotionnelle tend à les monter les unes contre les autres. De même, il n'y a pas une seule fracture démocratique, mais deux. La première s'est creusée entre la classe politique et des acteurs soucieux d'exercer leur droit de citoyenneté active, insatisfaits des logiques d'appareil ou des batailles d'écuries dans lesquelles se complaisent les partis. C'est à la réduction de cette fracture que concourent les initiatives qui cherchent à promouvoir des formes de démocratie plus participatives et «votez y» prend évidemment sa part à cette tâche. Mais nous resterons en deçà du problème, si nous ne voyons pas qu'il existe une autre fracture démocratique plus profonde et plus grave, celle des classes moyennes précarisées et des catégories populaires bloquées dans leur espoir d'ascension d'une part , celle des exclus et des «sans» d'autre part. (...)