bonsoir a toutes et a tous,
vila la situation.
comme tout le monde le sait les chomeurs ne sont pas ou tres peu représentés au seins des diverses discutions (indemnisations assedic ou autres.
je propose donc aux membres créateurs de ce site de mettre en ligne sur le forum une pétition qui serait signée par toutes les personnes frequentant actuchomage afin de la faire parvenir au sinistre concerné pour que les chomeurs soient représentés apr un ou plusieurs personnes qui comprennent réellement nos revendications au seins de toutes les reunions les concernant.
Je propose aussi par ailleurs, que soient nommées pour nous représenter les personnes qui ont créé ce site car je pense qu'elle savent de quoi elle parlent.
proposition de pétition
-
cristophe62120
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La représentation nationale
La question de la non représentation des chômeurs là où se joue leur sort (et leurs allocations), à l'UNEDIC notamment (l'organisme paritaire qui gère l'assurance-chômage), est un des dysfonctionnements avérés de la société française.
Mais outre les chômeurs, précaires et intermittents du travail, ce sont des pans entiers de la population qui n'ont pas droit de cité.
Où sont les représentants des millions de Français d'origine étrangère et des millions d'étrangers installés légalement en France ?
Par qui sont-ils représentés et où ?
Les événements des banlieues trouvent - aussi - leur creuset dans cette non représentation, cet abandon, ce rejet démocratique.
…/…
Nous n'initierons pas de pétition "spécifique" au cas des chômeurs. En revanche, celle que nous avons lancée (Appel pour une rénovation) ne trouve guère d'échos chez nos lecteurs et sympathisants (un peu plus de 200 signataires en 3 semaines, une misère !).
Visiblement, une majorité d'entre nous semble se satisfaire d'une situation qui génère et générera de plus en plus d'incompréhensions, de frustrations… et de conflits.
Yves - Un animateur du site
Pour lire notre Appel : http://www.actuchomage.org/petition/ind ... petition=8
Mais outre les chômeurs, précaires et intermittents du travail, ce sont des pans entiers de la population qui n'ont pas droit de cité.
Où sont les représentants des millions de Français d'origine étrangère et des millions d'étrangers installés légalement en France ?
Par qui sont-ils représentés et où ?
Les événements des banlieues trouvent - aussi - leur creuset dans cette non représentation, cet abandon, ce rejet démocratique.
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Nous n'initierons pas de pétition "spécifique" au cas des chômeurs. En revanche, celle que nous avons lancée (Appel pour une rénovation) ne trouve guère d'échos chez nos lecteurs et sympathisants (un peu plus de 200 signataires en 3 semaines, une misère !).
Visiblement, une majorité d'entre nous semble se satisfaire d'une situation qui génère et générera de plus en plus d'incompréhensions, de frustrations… et de conflits.
Yves - Un animateur du site
Pour lire notre Appel : http://www.actuchomage.org/petition/ind ... petition=8
Et pour compléter !
Un article adressé à la rédaction par Andrew, un membre du site.
…/…
Violences urbaines : c'est l'Etat qui a pris feu
Par Guy Sorman*
La guérilla urbaine engagée par les «jeunes des banlieues» n'est qu'un témoignage de plus de la déconnexion totale entre la société française telle qu'elle est devenue et la classe politique telle qu'elle ne change pas.
L'Etat en France, c'est-à-dire ceux qui le dirigent, manifeste depuis une trentaine d'années un remarquable autisme qui affecte équitablement tous les partis : tous, il est vrai, recrutent dans le même marigot défini par quelques grandes écoles parisiennes.
Pour l'Etatocratie, rien ne change et rien ne doit changer parce que la France est parfaite comme elle est et parfaite comme elle le fut. La conception de l'Etat, les manières de le gérer sont immuables, définies au XIIIe siècle : il convient que la société s'y adapte. Dans cette idéologie de l'Etat, il existe un modèle parfait que le monde nous envie, l'Etat en haut, la société en bas. L'Etat fixe le cap, la société suit. Cette société est constituée d'individus égaux par définition.
Or, depuis les années 1980, l'Etat parle dans le vide et la société file dans mille autres directions. Exemple : il n'existe plus aucune relation entre l'économie française, capitaliste et mondialisée, et une politique économique hexagonale à base de subventions aux agriculteurs qui entre-temps ont disparu.
De même, il n'existe plus de relation entre le discours d'Etat sur l'immigration – interdite en droit – et les immigrés qui arrivent en nombre pour jouir de nos excellentes écoles et de nos très bons hôpitaux. Plus aucune relation non plus entre le discours d'Etat républicain sur la citoyenneté et la laïcité d'un côté et la Constitution de l'autre, de communautés ethniques et religieuses.
En somme, l'Etat est nu, mais il ne le sait pas ; la classe politique réfugiée dans ses palais du XVIIIe siècle et, dans deux arrondissements de Paris, assistés d'une haute fonction publique à son image, fort peu représentative, plus que jamais occupée à ses querelles internes, a pour principal objectif sa propre survie. Pendant ce temps, la France – réelle – brûle. Notre police étant efficace, on ne doute pas que le feu sera éteint et que tout reprendra comme avant car l'autisme d'Etat n'est pas plus curable que celui des enfants.
La société française s'est balkanisée, auto-organisée sur la base de solidarités nouvelles, à tous les milieux : le patronat s'est internationalisé, les étudiants se sont dépolitisés, les syndicats ne défendent plus les ouvriers mais leurs intérêts particuliers, les partis ont perdu leurs militants, les immigrés ont créé une économie parallèle. Toutes ces microsociétés habitent en France mais ne constituent plus une République française : les jeunes immigrés le disant plus clairement que d'autres, car ne possédant rien, ils n'ont rien à perdre.
Il existerait bien une thérapie, mais lourde qui pourrait tuer le patient. Elle s'appelle l'autocritique. Mais imagine-t-on la classe politique avouer qu'elle a très mal géré l'Etat depuis vingt-cinq ans ?
Qui s'avouera responsable du déficit public le plus sérieux en Europe ? Qui reconnaîtra l'inanité du discours archéo-républicain puisque des communautés existent ?
Qui admettra que l'affirmative action à l'américaine aurait dû être tentée depuis longtemps, puisque la discrimination est réelle?
Qui avouera que l'Etat français se mêlant de tout, d'économie, de culture, d'interventions militaires et autres nobles ambitions, est devenu sur le terrain totalement inefficace : il y a deux ans, il laissa mourir trente mille vieillards déshydratés dans des maisons de retraite non climatisées. Voici qu'il se montre incapable de résister à quelques centaines de commandos de voyous. L'Etat ? Il est partout où la société n'a plus besoin de lui ; il est absent là où il serait nécessaire. Cet autisme politique est la véritable cause des incendies : à force de nous interroger sur une poignée d'incendiaires adolescents, demandons-nous pourquoi l'Etat ne les a pas vus venir ? Qui a créé les zones de non-droit d'où l'incendie est parti ? Les adolescents ou l'Etat autiste ?
* Essayiste.
Source : Le Figaro du 14/11/05… comme quoi !!!
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Violences urbaines : c'est l'Etat qui a pris feu
Par Guy Sorman*
La guérilla urbaine engagée par les «jeunes des banlieues» n'est qu'un témoignage de plus de la déconnexion totale entre la société française telle qu'elle est devenue et la classe politique telle qu'elle ne change pas.
L'Etat en France, c'est-à-dire ceux qui le dirigent, manifeste depuis une trentaine d'années un remarquable autisme qui affecte équitablement tous les partis : tous, il est vrai, recrutent dans le même marigot défini par quelques grandes écoles parisiennes.
Pour l'Etatocratie, rien ne change et rien ne doit changer parce que la France est parfaite comme elle est et parfaite comme elle le fut. La conception de l'Etat, les manières de le gérer sont immuables, définies au XIIIe siècle : il convient que la société s'y adapte. Dans cette idéologie de l'Etat, il existe un modèle parfait que le monde nous envie, l'Etat en haut, la société en bas. L'Etat fixe le cap, la société suit. Cette société est constituée d'individus égaux par définition.
Or, depuis les années 1980, l'Etat parle dans le vide et la société file dans mille autres directions. Exemple : il n'existe plus aucune relation entre l'économie française, capitaliste et mondialisée, et une politique économique hexagonale à base de subventions aux agriculteurs qui entre-temps ont disparu.
De même, il n'existe plus de relation entre le discours d'Etat sur l'immigration – interdite en droit – et les immigrés qui arrivent en nombre pour jouir de nos excellentes écoles et de nos très bons hôpitaux. Plus aucune relation non plus entre le discours d'Etat républicain sur la citoyenneté et la laïcité d'un côté et la Constitution de l'autre, de communautés ethniques et religieuses.
En somme, l'Etat est nu, mais il ne le sait pas ; la classe politique réfugiée dans ses palais du XVIIIe siècle et, dans deux arrondissements de Paris, assistés d'une haute fonction publique à son image, fort peu représentative, plus que jamais occupée à ses querelles internes, a pour principal objectif sa propre survie. Pendant ce temps, la France – réelle – brûle. Notre police étant efficace, on ne doute pas que le feu sera éteint et que tout reprendra comme avant car l'autisme d'Etat n'est pas plus curable que celui des enfants.
La société française s'est balkanisée, auto-organisée sur la base de solidarités nouvelles, à tous les milieux : le patronat s'est internationalisé, les étudiants se sont dépolitisés, les syndicats ne défendent plus les ouvriers mais leurs intérêts particuliers, les partis ont perdu leurs militants, les immigrés ont créé une économie parallèle. Toutes ces microsociétés habitent en France mais ne constituent plus une République française : les jeunes immigrés le disant plus clairement que d'autres, car ne possédant rien, ils n'ont rien à perdre.
Il existerait bien une thérapie, mais lourde qui pourrait tuer le patient. Elle s'appelle l'autocritique. Mais imagine-t-on la classe politique avouer qu'elle a très mal géré l'Etat depuis vingt-cinq ans ?
Qui s'avouera responsable du déficit public le plus sérieux en Europe ? Qui reconnaîtra l'inanité du discours archéo-républicain puisque des communautés existent ?
Qui admettra que l'affirmative action à l'américaine aurait dû être tentée depuis longtemps, puisque la discrimination est réelle?
Qui avouera que l'Etat français se mêlant de tout, d'économie, de culture, d'interventions militaires et autres nobles ambitions, est devenu sur le terrain totalement inefficace : il y a deux ans, il laissa mourir trente mille vieillards déshydratés dans des maisons de retraite non climatisées. Voici qu'il se montre incapable de résister à quelques centaines de commandos de voyous. L'Etat ? Il est partout où la société n'a plus besoin de lui ; il est absent là où il serait nécessaire. Cet autisme politique est la véritable cause des incendies : à force de nous interroger sur une poignée d'incendiaires adolescents, demandons-nous pourquoi l'Etat ne les a pas vus venir ? Qui a créé les zones de non-droit d'où l'incendie est parti ? Les adolescents ou l'Etat autiste ?
* Essayiste.
Source : Le Figaro du 14/11/05… comme quoi !!!
Euh…
Euh… le texte ci-dessus n'est pas de moi mais de G. Sorman, un essayiste plutôt… très libéral, publié dans les colonnes du Figaro.
Si je l'ai mis en ligne c'est pour rappeler (si nécessaire) qu'à gauche comme à droite, de plus en plus de voix s'élèvent contre l'usure de nos institutions.
Ce n'est pas une question de politique partisane.
Montebourg (du NPS, nouveau parti socialiste) mise sur une VIe République.
Borotra (ancien numéro 2 du RPR, ancien député, ancien Président du Conseil général des Yvelines, un proche de Chirac) constate : "Nous n'avons plus aucune légitimité", avant de se retirer définitivement de la politique.
Les exemples de ce genre sont légion (de plus en plus).
Et rien ne bouge malgré tout, malgré le 21 avril 2002, malgré le référendum européen, malgré ce qui se passe dans les banlieues aujourd'hui, malgré les sondages (du Figaro et du Parisien) qui "attestent" que 75 à 80% des Français ne SE SENTENT PAS REPRÉSENTÉS À L'ASSEMBLÉE NATIONALE !
On rêve !
L'équilibre est de plus en plus fragile, les fondations de plus en plus branlantes, mais on continue à empiler les cartes…
Gare, le "beau" château peut s'écrouler.
Si je l'ai mis en ligne c'est pour rappeler (si nécessaire) qu'à gauche comme à droite, de plus en plus de voix s'élèvent contre l'usure de nos institutions.
Ce n'est pas une question de politique partisane.
Montebourg (du NPS, nouveau parti socialiste) mise sur une VIe République.
Borotra (ancien numéro 2 du RPR, ancien député, ancien Président du Conseil général des Yvelines, un proche de Chirac) constate : "Nous n'avons plus aucune légitimité", avant de se retirer définitivement de la politique.
Les exemples de ce genre sont légion (de plus en plus).
Et rien ne bouge malgré tout, malgré le 21 avril 2002, malgré le référendum européen, malgré ce qui se passe dans les banlieues aujourd'hui, malgré les sondages (du Figaro et du Parisien) qui "attestent" que 75 à 80% des Français ne SE SENTENT PAS REPRÉSENTÉS À L'ASSEMBLÉE NATIONALE !
On rêve !
L'équilibre est de plus en plus fragile, les fondations de plus en plus branlantes, mais on continue à empiler les cartes…
Gare, le "beau" château peut s'écrouler.