Ils sont décidément sur une autre planète nos grands patrons: Michel Bon (le responsable de l’endettement le plus massif du monde en tant que PDG de France Télécom, dont les conséquences furent la flambée des abonnements téléphoniques et de nombreux licenciements orchestrés par l'insupportable ministre actuel de l'économie, des finances et de l'industrie, Thierry Breton, qui se vente d'avoir redressé l'opérateur de téléphonie national, ce qui est loin d'être un exploit au demeurant, n'importe qui y serait arrivé en augmentant les tarifs et en licenciant en masse), donc Michel Bon, pour tenter d'expliquer les millions d'indemnités reçus par les patrons remerciés avance l'idée que c'est justifié car ceux-ci ont été habitués à des trains de vie très élevés et auraient du mal à vivre avec de plus petits moyens (pour être honnête, il ajoute tout de même que c'est discutable).
Cet argument m'a mis hors de moi alors que le MEDEF demande aux français de se serrer la ceinture! Ces types vivent dans un autre monde, tout comme les rois de France qui gaspillaient et étaient indifférents au sort de leur peuple alors que celui-ci tentait simplement de survivre. On les appelle les rois du monde, et il semblerait que ce ne soit pas seulement une image. Faudra-t-il que nous réinventions la guillotine pour qu'ils redescendent enfin sur terre?
Complément d'enquête: les patrons sur une autre planète
Henri Lachmann, PDG de Schneider Electric, espére nous faire croire que tous les patrons ne sont pas comme cela mais en fait ne vaut pas mieux: pour justifier ses honoraires, il ose avancer qu'il est responsable de l'emploi de ses salariés en plus d'être responsable de l'argent de ses actionnaires. Pourquoi alors licencie-t-il lorsque ses bénéfices augmentent (alors même que la conjoncture est défavorable)?
http://www.lexpansion.com/art/2329.73679.0.html
INSUPPORTABLE!
http://www.lexpansion.com/art/2329.73679.0.html
INSUPPORTABLE!
Il n'y a pas que les "grands patrons"...hélas !
Comme vous tous, je suis ulcéré par cette confirmation des sommes considérables (non justifiées si on s'intéresse aux "compétences" réelles de bon nombre d'entre eux...).
Je ne cesse de dénoncer ces "privilèges" (comme ceux de nos politiques d'ailleurs...) partout où j'ai l'occasion de prendre la parole pour parler de la compétence et du salaire...
Je voudrais témoigner également d'une triste expérience professionnelle dans l'Est de la France. Alors D.R.H. d'un groupe agroalimentaire de 680 salariés dirigé par le petit fils du fondateur, homme mûr, je n'ai pas pu mener une saine gestion des ressources humaines tout simplement parce qu'il gérait le Groupe en dépit du bon sens. Ayant laissé, avec ces prédecesseurs (membres de la famille), s'instaurer des "privilèges" financiers, il pouvait être "royalement" généreux avec une partie des salariés et très "durs" vis à vis de l'autre. Sa rémunération, comme celles de ses proches et "favori(e)s, était démesurée ; il investissait n'importe comment sur des projets de management non utiles et "graissait" toutes oppositions (syndicats, inspection du travail...gendarmerie) sans que quiconque puisse dénoncer cela.
Cette entreprise existe toujours, l'ex PDG a été débarqué ...avec sa "maîtresse" par son nouvel associé - un riche hollandais - mais les dégats antérieurs menacent celle-ci et les banquiers ne suivent plus. Je me "fous" des cadres supérieurs, anciens qui ont cautionné cela tout en tirant parti des largesses, mais je ne cesse de penser à ces salariés (454 reste actuellement) qui ont cette épée de damocles au dessus de la tête.
Ce fût ma dernière entreprise avant ma situation de chomage et le début de mes galères personnelles et professionnelles. Je ne regrette cependant pas d'avoir claqué la porte et dit tout haut ce que je pensais de cette inconscience managériale et financière.
Nous avons raison de dénoncer, d'agir et de proposer une nouvelle économie pour l'emploi.
Bien à vous toutes et tous,
Vincent
alias Mentor
Je ne cesse de dénoncer ces "privilèges" (comme ceux de nos politiques d'ailleurs...) partout où j'ai l'occasion de prendre la parole pour parler de la compétence et du salaire...
Je voudrais témoigner également d'une triste expérience professionnelle dans l'Est de la France. Alors D.R.H. d'un groupe agroalimentaire de 680 salariés dirigé par le petit fils du fondateur, homme mûr, je n'ai pas pu mener une saine gestion des ressources humaines tout simplement parce qu'il gérait le Groupe en dépit du bon sens. Ayant laissé, avec ces prédecesseurs (membres de la famille), s'instaurer des "privilèges" financiers, il pouvait être "royalement" généreux avec une partie des salariés et très "durs" vis à vis de l'autre. Sa rémunération, comme celles de ses proches et "favori(e)s, était démesurée ; il investissait n'importe comment sur des projets de management non utiles et "graissait" toutes oppositions (syndicats, inspection du travail...gendarmerie) sans que quiconque puisse dénoncer cela.
Cette entreprise existe toujours, l'ex PDG a été débarqué ...avec sa "maîtresse" par son nouvel associé - un riche hollandais - mais les dégats antérieurs menacent celle-ci et les banquiers ne suivent plus. Je me "fous" des cadres supérieurs, anciens qui ont cautionné cela tout en tirant parti des largesses, mais je ne cesse de penser à ces salariés (454 reste actuellement) qui ont cette épée de damocles au dessus de la tête.
Ce fût ma dernière entreprise avant ma situation de chomage et le début de mes galères personnelles et professionnelles. Je ne regrette cependant pas d'avoir claqué la porte et dit tout haut ce que je pensais de cette inconscience managériale et financière.
Nous avons raison de dénoncer, d'agir et de proposer une nouvelle économie pour l'emploi.
Bien à vous toutes et tous,
Vincent
alias Mentor
Un "licenciement" à 12 millions d'euros !
Espalioux touchera entre 9 et 12 millions d'euros
Le président du directoire d'Accor recevra une prime comprise entre 9 et 12 millions d'euros à l'issue de son mandat début 2006.
Le président du directoire d'Accor, Jean-Marc Espalioux, recevra une prime comprise entre 9 et 12 millions d'euros à l'issue de son mandat début 2006, déclarent dans un entretien au Figaro du mercredi 12 octobre les deux fondateurs du groupe hôtelier, Paul Dubrule et Gérard Pélisson.
Jean-Marc Espalioux sera remplacé en janvier prochain par Gilles Pélisson, Serge Weinberg assumant la présidence du conseil de surveillance à la place de Gérard Pélisson.
"Engagement de non concurrence"
"Son contrat de travail prévoyait un certain montant d'indemnité qui a été majoré en raison d'un engagement de non concurrence. Sa prime de départ a été décidée lundi; elle oscillera entre 9 et 12 millions d'euros", déclarent les deux hommes dans l'entretien publié mercredi.
Tout en déclarant que Jean-Marc Espalioux "n'a pas été viré" mais que "le conseil a voté à l'unanimité cet été pour qu'il n'effectue pas un quatrième mandat", ils expliquent leur volonté de mettre désormais l'accent sur "l'opérationnel".
"En neuf ans, il a réalisé un bon travail de réorganisation administrative, de modernisation technologique et de gestion (...) nous voulions que le balancier reparte du coté opérationnel", expliquent-ils. "Numéro quatre mondial en 1991, Accor l'est toujours aujourd'hui et son bénéfice net par action est le même qu'il y a sept ans. Il nous a semblé qu'on pouvait faire mieux notamment en matière de développement". (…)
(Reuters)
Le président du directoire d'Accor recevra une prime comprise entre 9 et 12 millions d'euros à l'issue de son mandat début 2006.
Le président du directoire d'Accor, Jean-Marc Espalioux, recevra une prime comprise entre 9 et 12 millions d'euros à l'issue de son mandat début 2006, déclarent dans un entretien au Figaro du mercredi 12 octobre les deux fondateurs du groupe hôtelier, Paul Dubrule et Gérard Pélisson.
Jean-Marc Espalioux sera remplacé en janvier prochain par Gilles Pélisson, Serge Weinberg assumant la présidence du conseil de surveillance à la place de Gérard Pélisson.
"Engagement de non concurrence"
"Son contrat de travail prévoyait un certain montant d'indemnité qui a été majoré en raison d'un engagement de non concurrence. Sa prime de départ a été décidée lundi; elle oscillera entre 9 et 12 millions d'euros", déclarent les deux hommes dans l'entretien publié mercredi.
Tout en déclarant que Jean-Marc Espalioux "n'a pas été viré" mais que "le conseil a voté à l'unanimité cet été pour qu'il n'effectue pas un quatrième mandat", ils expliquent leur volonté de mettre désormais l'accent sur "l'opérationnel".
"En neuf ans, il a réalisé un bon travail de réorganisation administrative, de modernisation technologique et de gestion (...) nous voulions que le balancier reparte du coté opérationnel", expliquent-ils. "Numéro quatre mondial en 1991, Accor l'est toujours aujourd'hui et son bénéfice net par action est le même qu'il y a sept ans. Il nous a semblé qu'on pouvait faire mieux notamment en matière de développement". (…)
(Reuters)