Mon histoire
Mon histoire
Salut à tous . Je suis nouveau, ici .
J'ai été chômeur de longue durée, et j'ai 30 ans . J'ai un Bac+4 ;
Aujourd'hui, je suis un esclave. Mon passé est un immense feu rouge moral dont je ne peux m'affranchir.
Je bosse dans une PME, 40/45h par semaine, payées 35.
Mes heures sup ne me sont pas payées, et on vient de me refiler un portable our faire de l'assistance téléphonique, 7 jours sur sept. Je n'ai pas de RTT.
Il m'arrive de m'énerver tout seul, de me dire que c'est injuste, anormal, que je devrais faire intervenir la Direction du travail, que je devrais étaler mon responsable qui se prend pour Pharaon dans son service d'une bonne gifle . Et puis, le feu s'allume .
Je suis chez moi, je tourne en rond, je n'ai pas d'argent et j'ai fait le tour de tous les sites de recherche d'emploi. Je suis chômeur : je ne veux pas revivre ça, tout mais pas ça. Le feu rouge me brule, et m'empêche de commettre l'irreversible, de partir de cette entreprise, si médiocres y soient les conditions de travail.
J'ai connu la faim. Jeune, en France, avec un Bac+4, on peut connaitre la faim.
Aujourd'hui, pour 40 heures minimum par semaine, je touche à peine plus du SMIC .
Je saute encore régulièrement des repas. Je mange la plupart du temps une fois par jour.
En France, aujourd'hui, il y a des gens qui ne mangent qu'une fois par jour. Je le sais, parce que j'en suis.
Pourtant, j'ai faim, j'aimerais effectuer ce geste simple qui consiste à porter un aliment à sa bouche. Mais je garde mon salaire pour ma petite fille, et ma femme. Chaque repas sauté est un repas de gagné pour ma famille.
Suis je coupable ? Le responsable qui me gère me dit d'aller voir ailleurs si je ne suis pas content. Oui, peut être, coupable de lâcheté.
Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression d'être sorti du chômage . J'ai le sentiment d'être exploité, préssuré. La dignité que devait m'apporter le travail n'est pas là.
Chaque jour, ce travail me rend plus sale en dedans .
ALors, doit on tout accepter pour sortir du chômage ? Même aujourd'hui, je ne sais pas quoi répondre.....
J'ai été chômeur de longue durée, et j'ai 30 ans . J'ai un Bac+4 ;
Aujourd'hui, je suis un esclave. Mon passé est un immense feu rouge moral dont je ne peux m'affranchir.
Je bosse dans une PME, 40/45h par semaine, payées 35.
Mes heures sup ne me sont pas payées, et on vient de me refiler un portable our faire de l'assistance téléphonique, 7 jours sur sept. Je n'ai pas de RTT.
Il m'arrive de m'énerver tout seul, de me dire que c'est injuste, anormal, que je devrais faire intervenir la Direction du travail, que je devrais étaler mon responsable qui se prend pour Pharaon dans son service d'une bonne gifle . Et puis, le feu s'allume .
Je suis chez moi, je tourne en rond, je n'ai pas d'argent et j'ai fait le tour de tous les sites de recherche d'emploi. Je suis chômeur : je ne veux pas revivre ça, tout mais pas ça. Le feu rouge me brule, et m'empêche de commettre l'irreversible, de partir de cette entreprise, si médiocres y soient les conditions de travail.
J'ai connu la faim. Jeune, en France, avec un Bac+4, on peut connaitre la faim.
Aujourd'hui, pour 40 heures minimum par semaine, je touche à peine plus du SMIC .
Je saute encore régulièrement des repas. Je mange la plupart du temps une fois par jour.
En France, aujourd'hui, il y a des gens qui ne mangent qu'une fois par jour. Je le sais, parce que j'en suis.
Pourtant, j'ai faim, j'aimerais effectuer ce geste simple qui consiste à porter un aliment à sa bouche. Mais je garde mon salaire pour ma petite fille, et ma femme. Chaque repas sauté est un repas de gagné pour ma famille.
Suis je coupable ? Le responsable qui me gère me dit d'aller voir ailleurs si je ne suis pas content. Oui, peut être, coupable de lâcheté.
Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression d'être sorti du chômage . J'ai le sentiment d'être exploité, préssuré. La dignité que devait m'apporter le travail n'est pas là.
Chaque jour, ce travail me rend plus sale en dedans .
ALors, doit on tout accepter pour sortir du chômage ? Même aujourd'hui, je ne sais pas quoi répondre.....
Eh oui, il n'y parfois plus le choix : beaucoup d'heures pour une paye minable, même pas rémunérées à la hauteur des études effectuée.
Il vaut parfois mieux avoir un CAP qu'un diplôme supérieur. Déjà qu'un CAP de plomberie rapporte bien mieux qu'un Bac+2 ..... Message aux jeunes : faites une grande école ou un CAP. Nan j'exagère... quoi que.
Rien n'empêche non plus de chercher un autre travail en parallèle. Mais ca c'est tres tres dur ....
Il vaut parfois mieux avoir un CAP qu'un diplôme supérieur. Déjà qu'un CAP de plomberie rapporte bien mieux qu'un Bac+2 ..... Message aux jeunes : faites une grande école ou un CAP. Nan j'exagère... quoi que.
Rien n'empêche non plus de chercher un autre travail en parallèle. Mais ca c'est tres tres dur ....
C'est ce que je fais, je cherche.
Vus savez, ce qui est dur, c'est tout autant de se remettre à chercher du boulot quand on pensait ENFIN s'être trouvé une bonne place que de se sentir exploité chaque fois qu'on part bosser.
Je ne comprends pas que dans un pays comme la France il y ait de telles disparités entr eles conditions de travail des uns et des autres : je connais un gars qui me dit tout le temps qu'il a du mal à faire ses 35 heures par semaine. Il est gavé de RTT . Et moi, je fais mes 40/45 par semaine., pour le SMIC . JE comprends que les patroins s'en foutent plein les poches, puisqu'il n'y a aucun contrôle !!!!
Dans le même sens : pendant que j'étais chômeur de longue durée, j'ai effectué une formation d'un an . Elle a été suivie s'un stage dans un grosse boîte, que tout le monde connaît. Le tuteur que j'ai eu dans cette boîte, au bout de 5 mois de stage, a eu le culot de me proposer de revenir bosser avec lui, alors que nous avions reçu les félicitations des hauts cadres de la boîte, comme VISITEUR . Sans aucun statut, ni salaire, comme VISITEUR. Comment voulez vous que l'embauche reprenne si les boîtes les plus prestigieuses se permettent ce genre d'abus ? Dans le passé, j'ai également bosser dans une boîte dans laquelle plus de la moitié des effectifs était constitué de contrats de qualif . Là, le problème vient de l'inspection du travail qui ne fait pas son boulot, et participe donc au développement des emplois précaires.
Vus savez, ce qui est dur, c'est tout autant de se remettre à chercher du boulot quand on pensait ENFIN s'être trouvé une bonne place que de se sentir exploité chaque fois qu'on part bosser.
Je ne comprends pas que dans un pays comme la France il y ait de telles disparités entr eles conditions de travail des uns et des autres : je connais un gars qui me dit tout le temps qu'il a du mal à faire ses 35 heures par semaine. Il est gavé de RTT . Et moi, je fais mes 40/45 par semaine., pour le SMIC . JE comprends que les patroins s'en foutent plein les poches, puisqu'il n'y a aucun contrôle !!!!
Dans le même sens : pendant que j'étais chômeur de longue durée, j'ai effectué une formation d'un an . Elle a été suivie s'un stage dans un grosse boîte, que tout le monde connaît. Le tuteur que j'ai eu dans cette boîte, au bout de 5 mois de stage, a eu le culot de me proposer de revenir bosser avec lui, alors que nous avions reçu les félicitations des hauts cadres de la boîte, comme VISITEUR . Sans aucun statut, ni salaire, comme VISITEUR. Comment voulez vous que l'embauche reprenne si les boîtes les plus prestigieuses se permettent ce genre d'abus ? Dans le passé, j'ai également bosser dans une boîte dans laquelle plus de la moitié des effectifs était constitué de contrats de qualif . Là, le problème vient de l'inspection du travail qui ne fait pas son boulot, et participe donc au développement des emplois précaires.
Mon histoire
C'est le mot juste.sergent_rock a écrit : Suis je coupable ? Le responsable qui me gère me dit d'aller voir ailleurs si je ne suis pas content. Oui, peut être, coupable de lâcheté.
L'inspection du travail et les prudhommes n'ont pas été créés pour rien.
Alors pour l'avenir de votre fille, à moins que cela ne vous dérange pas qu'elle connaisse des conditions de travail aussi déplorable, défendez vous.
exactement, si t'es incapable de faire face seul en parlant à ton "responsable", commence par reunir le maximum de preuve et de temoignage de tout ca et depose une plainte à l'inspection du travail en concervant l'anonymat, ca se fait, et dans un pemier temps, cela ne te coute rien.
accepter sans rien faire revient à cautionner.
@+
ps : cette entreprise a combien de salariés ?
accepter sans rien faire revient à cautionner.
@+
ps : cette entreprise a combien de salariés ?
Chômer ou bosser pour la gloire : enfer à tous les étages
Salut sergent_rock,
Tu évoques un problème crucial aujourd'hui : vaut-il mieux travailler pour un salaire de merde qu'être au chômage ?
Revaloriser le travail, qu'ils disent !!!
Aller travailler tous les jours et se faire emmerder, exploiter et se priver (se retrouver dans une situation aussi dégradante qu'en étant chômeur, finalement), est-ce motivant ?
Tu es un travailleur pauvre. Est-ce moins l'enfer que d'être un chômeur pauvre ?
Il paraît que le travail rend digne. Aujourd'hui, je n'en suis pas si sûre.
Le travail m'a rendue malade (je n'ai jamais aussi peu été chez le toubib que depuis que je suis au chômage), et j'ai interrompu ma période d'essai l'année dernière pour un emploi inintéressant payé 1.000 euros par mois alors qu'il m'en faut au moins 1.300 pour vivre. Je me sens plus digne à rester à l'ASS : je suis pauvre et je sais pourquoi, c'est donc un choix, je préfère cette pauvreté-là qu'aller trimer tous les jours pour une somme qui ne me permet même pas de subsister alors qu'en travaillant je devrais soit-disant m'en sortir.
Jacques et Wapasha ont raison : puisque tu es revenu dans le monde du travail, ta dignité, tu ne la trouveras qu'en te battant.
Bon courage à toi !
Tu évoques un problème crucial aujourd'hui : vaut-il mieux travailler pour un salaire de merde qu'être au chômage ?
Revaloriser le travail, qu'ils disent !!!
Aller travailler tous les jours et se faire emmerder, exploiter et se priver (se retrouver dans une situation aussi dégradante qu'en étant chômeur, finalement), est-ce motivant ?
Tu es un travailleur pauvre. Est-ce moins l'enfer que d'être un chômeur pauvre ?
Il paraît que le travail rend digne. Aujourd'hui, je n'en suis pas si sûre.
Le travail m'a rendue malade (je n'ai jamais aussi peu été chez le toubib que depuis que je suis au chômage), et j'ai interrompu ma période d'essai l'année dernière pour un emploi inintéressant payé 1.000 euros par mois alors qu'il m'en faut au moins 1.300 pour vivre. Je me sens plus digne à rester à l'ASS : je suis pauvre et je sais pourquoi, c'est donc un choix, je préfère cette pauvreté-là qu'aller trimer tous les jours pour une somme qui ne me permet même pas de subsister alors qu'en travaillant je devrais soit-disant m'en sortir.
Jacques et Wapasha ont raison : puisque tu es revenu dans le monde du travail, ta dignité, tu ne la trouveras qu'en te battant.
Bon courage à toi !
Tout à fait d'accord. Une grande école pour obtenir un emploi de "fonctionnaire du capital" très bien payé à ne rien foutre à encadrer des subalternes, leur mettre la pression en permanence et les virer quand tes supérieurs te le demandent. Mais il faut n'avoir aucun scrupule et aucune conscience du monde extérieur (être un légume consumériste en quelque sorte) ou alors accepter de ne pas arriver à dormir. Ma soeur qui est cadre dirigeant me raconte les états d'âme de ses collègues d'école (ESCP, Ecole Supérieur de Commerce de Paris, donc une grande école) quand ils déplorent la valse perpétuelle des stagiaires BAC+x qu'on leur impose, au lieu d'embaucher. Les boîtes ont inventé l'esclavage par rotation des jeunes diplômés. Seuls ceux des grandes écoles ne sont pas mangés à cette sauce et sont balancés cadre dirigeant sans aucune expérience du monde du travail, tout comme les énarques sont censés administrer le pays sans même le connaître, sans même savoir s'ils comprennent la psychologie humaine, indispensable pour diriger.toit_de_chôme a écrit :Message aux jeunes : faites une grande école ou un CAP. Nan j'exagère... quoi que.
Un diplôme d'une école ou d'une université ne sert plus qu'à galérer jusqu'à 30 ans avec des stages non rémunérés puis des emplois précaires payés au smic, puis, avec de la chance, de bosser jusqu'à 40-45 ans avant d'être considéré comme un sénior improductif car trop cher, trop difficilement adaptable et pas assez docile.
Par contre, un CAP dans une branche où tu peux devenir ton propre patron après quelques années d'expérience, te permettra de travailler toute ta vie en garantissant des revenus stables, même s'ils ne sont pas aussi élevés que ceux des cadres entre 35 et 45 ans (quoique, ceux-ci ne cessant de baisser... sauf lorsqu'il y a une réelle pénurie, comme dans les secteurs de haute technologie ou l'expertise est essentielle).
Mais surtout, évitez le secteur des sciences, et principalement celui de l'informatique qui ressemble à une boucherie.
Sergent-rock, non tu n'es pas lâche, simplement pragmatique. Je me reconnais exactement dans ton parcours, ma dernière boite ressemblait fort à ton actuelle, ainsi que mes horaires (60h/semaine mais je le voulais bien) et conditions de travail (bien que j'étais un peu mieux payé que toi). J'ai contesté auprès de mon patron car mes collègues étaient surexploités avec pour seule reconnaissance des injures et une pression de plus en plus grande, car aussi j'en avais marre qu'il me gueule dessus lorsque je lui donnais mon avis sur la façon de faire mon boulot (je lui ai dit texto "sur un autre ton STP" alors qu'il me gueulait dessus une fois de plus sans raison); et bien j'ai été licencié pour une pseudo faute grave.
J'avais des contacts avancés avec d'autres boîtes et je pensais être en position de force, j'envisageais même alors de démissionner. Ca fait maintenant 9 mois que je suis au chômage (27 mois de chômage en tout depuis fin 2002), et je pense que le nom de cette boîte sur mon CV me dessert, mon ex-patron étant vert que je lui ai piqué de la thune en conciliation aux prud'hommes, je suis presque sûr qu'il m'incendie auprès des boites auxquelles je postule, j'en ai été convaincu lors d'un entretien où mon interlocuteur m'a demandé si ça s'était bien passé dans ma dernière boîte. Mais si je ne mets pas cette boite sur mon CV, je suis au chomage depuis 3 ans, trop pour intéresser car je serai alors catalogué comme un branleur.
Alors un conseil: ne rentre pas dans le lard de ton patron, attend le jour où tu auras trouvé autre chose pour lui dire ce que tu penses. Ce n'est pas en envoyant chier ton patron que tu changeras les conditions de travail de tes enfants, mais en venant forumer ici et en te mobilisant en dehors de tes heures de travail pour faire changer la société, les mentalités et, en espérant que ce soit possible, les profitteurs donneurs de leçons qui se partagent le pouvoir, je veux parler des spoliticiens véreux (la grande majorité d'entre eux).
Bon courage et serts les dents pour le moment
c'est la guerre
poolpie j'ai le même genre de boulet que toi :
on m'a licenciée pour faute grave abusivement car j'avais osé alerté l'inspecteur du travail qu'on me prélevait les frais de mutuelle santé sans les reverser (après 6 mois de prises de gueule avec le pauvre houellebecq de la compta - accessoirement actionnaire majoritaire de la TPE qui tient le gérant par couilles & + - que je considère comme personnellement responsable et coupable de ma vie foutue
)
l'inspecteur du travail a daigné se déplacer pour cette broutille (à l'époque je n'imaginais pas me retrouver exclue à vie du système !!!)
ça n'a servit à rien et le boss était fou furieux après moi alors que le comptable a produit de faux documents pour cacher ses fautes honteuses
aux prud'homme ce batard a perdu malgré ses mensonges mais si on se renseigne sur mon expérience c'est ce comptable qui répond au téléphone et s'autoproclame drh => le cabinet de recrutement ou la trieuse de cv de base ne va jamais aller chercher plus loin et c'est blackliste pour ma gueule
je me dis régulièrement que je dois chercher un avocat spécialisé pour le faire tomber : c'est illégal à 250%
même si j'ai récupéré la thune aux prud'hommes...
mais étrangement, concernant son petit cas précis, la colère sourde et froide l'emporte sur l'action (ça fait très kill bill mais c'est pas du cinéma)
je bidonne mon CV au niveau du nom de la boite mais en entretien la marque rejailli forcément
c'est ma seule vraie expérience professionnelle (7 ans de réussite)
n'ont suivis depuis 6 ans que formations, CDD & co...
contrairement au rocker j'ai au moins eu qq années d'insouciance avant le retournement (lié aussi au marché de l'emploi quand même !!!) et je n'ai jamais eu l'impression de me faire exploiter au travail
j'imagine qu'être chef de famille accroît la pression et que les patrons jouent largement dessus
mais oui avec le recul je me dis que faire des études supérieures ça ne sert à rien de plus qu'à retarder l'inscription au chomage des jeunes ou à se faire plaisir (arts déco, littérature, philo... mais pas de commerce, communication, informatique etc !)
on m'a licenciée pour faute grave abusivement car j'avais osé alerté l'inspecteur du travail qu'on me prélevait les frais de mutuelle santé sans les reverser (après 6 mois de prises de gueule avec le pauvre houellebecq de la compta - accessoirement actionnaire majoritaire de la TPE qui tient le gérant par couilles & + - que je considère comme personnellement responsable et coupable de ma vie foutue

l'inspecteur du travail a daigné se déplacer pour cette broutille (à l'époque je n'imaginais pas me retrouver exclue à vie du système !!!)
ça n'a servit à rien et le boss était fou furieux après moi alors que le comptable a produit de faux documents pour cacher ses fautes honteuses
aux prud'homme ce batard a perdu malgré ses mensonges mais si on se renseigne sur mon expérience c'est ce comptable qui répond au téléphone et s'autoproclame drh => le cabinet de recrutement ou la trieuse de cv de base ne va jamais aller chercher plus loin et c'est blackliste pour ma gueule
je me dis régulièrement que je dois chercher un avocat spécialisé pour le faire tomber : c'est illégal à 250%
même si j'ai récupéré la thune aux prud'hommes...
mais étrangement, concernant son petit cas précis, la colère sourde et froide l'emporte sur l'action (ça fait très kill bill mais c'est pas du cinéma)
je bidonne mon CV au niveau du nom de la boite mais en entretien la marque rejailli forcément
c'est ma seule vraie expérience professionnelle (7 ans de réussite)
n'ont suivis depuis 6 ans que formations, CDD & co...
contrairement au rocker j'ai au moins eu qq années d'insouciance avant le retournement (lié aussi au marché de l'emploi quand même !!!) et je n'ai jamais eu l'impression de me faire exploiter au travail
j'imagine qu'être chef de famille accroît la pression et que les patrons jouent largement dessus

mais oui avec le recul je me dis que faire des études supérieures ça ne sert à rien de plus qu'à retarder l'inscription au chomage des jeunes ou à se faire plaisir (arts déco, littérature, philo... mais pas de commerce, communication, informatique etc !)
Si je comprends bien,la solution idéale est un mix de toutes vos idées : commencer par trouver un autre job, puis aller aux prud'hommmes pour dénoncer ce qui s'est passé dans ma boîte actuelle.
Et puis, comment prouver ce harcellement quotidien ? Quand mon Responsable me menace de licenciement si je n'assure pas une permanence téléphonique 7 jours sur 7 au lieu de deux jours par semaine comme prévu au contrat, comment le prouver ? Ses menaces sont verbales, aussi, je ne pense pas que les prod'hommes me seront en définitive d'une grande aide.
Il est évident qu'entre les gens qui "craquent" devant ce type de harcellement, et celles qui le dénoncent, le nombre de chômeurs ne peut qu'augmenter.
On l'a vu sur ce forum : faire appel à une instance juridictionnelle pour régler ce type de problème cause généralement plus de mal que de bien (impossibilité de se reclasser par la suite, les employeurs se révélant "méfiant" devant le CV de quelqu'un ayant attaqué son ancien patron).
"Serrer les dents" devient alors le leitmotiv d'un parcours professionnel qui ressemble de plus en plus à un parcours du combattant. Si vous avez des idées concernant cette récolte de preuves pour les prud'hommes, je suis preneur.
Pour l'instant, je veux conserver ce semblant de dignité que me procure ce travail .
Et puis, comment prouver ce harcellement quotidien ? Quand mon Responsable me menace de licenciement si je n'assure pas une permanence téléphonique 7 jours sur 7 au lieu de deux jours par semaine comme prévu au contrat, comment le prouver ? Ses menaces sont verbales, aussi, je ne pense pas que les prod'hommes me seront en définitive d'une grande aide.
Il est évident qu'entre les gens qui "craquent" devant ce type de harcellement, et celles qui le dénoncent, le nombre de chômeurs ne peut qu'augmenter.
On l'a vu sur ce forum : faire appel à une instance juridictionnelle pour régler ce type de problème cause généralement plus de mal que de bien (impossibilité de se reclasser par la suite, les employeurs se révélant "méfiant" devant le CV de quelqu'un ayant attaqué son ancien patron).
"Serrer les dents" devient alors le leitmotiv d'un parcours professionnel qui ressemble de plus en plus à un parcours du combattant. Si vous avez des idées concernant cette récolte de preuves pour les prud'hommes, je suis preneur.
Pour l'instant, je veux conserver ce semblant de dignité que me procure ce travail .
Une technique...
... qui vaut ce qu'elle vaut : le principe de la "lettre de château".
Tout ce que ton supérieur t'impose abusivement et illégalement, il ne l'écrit bien sûr jamais ; il te faut donc l'écrire à sa place.
Mais le piège ne doit pas être grossier.
Dans ton cas, puisqu'il t'impose une permanence téléphonique 7/7, tu pourrais en faire des compte-rendus réguliers, et faire en sorte qu'ils attirent une réponse écrite. Tôt ou tard, il peut se pièger tout seul...
Tout ce que ton supérieur t'impose abusivement et illégalement, il ne l'écrit bien sûr jamais ; il te faut donc l'écrire à sa place.
Mais le piège ne doit pas être grossier.
Dans ton cas, puisqu'il t'impose une permanence téléphonique 7/7, tu pourrais en faire des compte-rendus réguliers, et faire en sorte qu'ils attirent une réponse écrite. Tôt ou tard, il peut se pièger tout seul...
Bonjour,
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs et personne ne peut se mettre à votre place.
Cependant vous dites qu'il est difficile de prouver des menaces verbales.
Il est tout aussi difficile de prouver des consignes verbales, donc rien ne vous empèche de ne pas réaliser ce qui vous est demandé en trop. à charge pour l'employeur de trouver un motif de licenciement valable.
Si vous effectuez la permanence téléphonique, vous pouvez facilement prouver que vous travaillez 7 jours sur 7.
Vous avez un contrat de travail, effectuez le stricto sensus et vous verrez si votre employeur trouve des raisons avouables et défendables pour vous licencier.
Prenez contact avec l'inspection du travail, peut-être que votre employeur indélicat n'est pas un inconnu pour eux et qu'ils attendent une occasion de le coincer.
Bien évidemment cherchez un autre emploi en permanence, car la plus belle sortie serait de le planter du jour au lendemain pour un meilleur poste.
Mais surtout, soyez conscient d'une chose: c'est que votre famille ne vous en voudra certainement pas si vous êtes au chômage pour avoir refusé l'humiliation permanente qui aujourd'hui doit faire que vous n'êtes pas heureux.
Que votre insatisfaction doit se voir (même si vous tentez et croyez bien la cacher), qu'elle est certainement source de culpabilité pour vos proches (c'est à cause de nous qu'il se sacrifie) et que cette vie ne durera pas très longtemps sans d'irrémédiables tensions dans votre couple et foyer.
Vous semblez avoir peur d'engager une bataille par peur de la perdre.
Mais qu'avez vous à perdre?
Personellement, je commencerais à "resister". du genre téléphone coupé en dehors des heures de travail ( à charge pour l'employeur de prouver qu'il y a faute professionnelle) tout en accumulant les preuves de ma présence au tracvail dans les temps légaux.
Peut-être que vous ne récolterez pas assez d'élèments pour une action en justice, mais sans commencer....?!
Mais aussi, avant, je lirais tout ce que je trouve sur le harcellement moral et les "pervers" car il semble que vous avez affaire à ce type de personnage et ce sont des "dangereux" dont il convient de se "méfier".
Surtout ne restez pas seul dans ce conflit, sinon c'est la paranoïa assurée.
Amicalement.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs et personne ne peut se mettre à votre place.
Cependant vous dites qu'il est difficile de prouver des menaces verbales.
Il est tout aussi difficile de prouver des consignes verbales, donc rien ne vous empèche de ne pas réaliser ce qui vous est demandé en trop. à charge pour l'employeur de trouver un motif de licenciement valable.
Si vous effectuez la permanence téléphonique, vous pouvez facilement prouver que vous travaillez 7 jours sur 7.
Vous avez un contrat de travail, effectuez le stricto sensus et vous verrez si votre employeur trouve des raisons avouables et défendables pour vous licencier.
Prenez contact avec l'inspection du travail, peut-être que votre employeur indélicat n'est pas un inconnu pour eux et qu'ils attendent une occasion de le coincer.
Bien évidemment cherchez un autre emploi en permanence, car la plus belle sortie serait de le planter du jour au lendemain pour un meilleur poste.
Mais surtout, soyez conscient d'une chose: c'est que votre famille ne vous en voudra certainement pas si vous êtes au chômage pour avoir refusé l'humiliation permanente qui aujourd'hui doit faire que vous n'êtes pas heureux.
Que votre insatisfaction doit se voir (même si vous tentez et croyez bien la cacher), qu'elle est certainement source de culpabilité pour vos proches (c'est à cause de nous qu'il se sacrifie) et que cette vie ne durera pas très longtemps sans d'irrémédiables tensions dans votre couple et foyer.
Vous semblez avoir peur d'engager une bataille par peur de la perdre.
Mais qu'avez vous à perdre?
Personellement, je commencerais à "resister". du genre téléphone coupé en dehors des heures de travail ( à charge pour l'employeur de prouver qu'il y a faute professionnelle) tout en accumulant les preuves de ma présence au tracvail dans les temps légaux.
Peut-être que vous ne récolterez pas assez d'élèments pour une action en justice, mais sans commencer....?!
Mais aussi, avant, je lirais tout ce que je trouve sur le harcellement moral et les "pervers" car il semble que vous avez affaire à ce type de personnage et ce sont des "dangereux" dont il convient de se "méfier".
Surtout ne restez pas seul dans ce conflit, sinon c'est la paranoïa assurée.
Amicalement.
Vous ne pouvez pas le prouver mais qui vous oblige à accepter ?sergent_rock a écrit :Quand mon Responsable me menace de licenciement si je n'assure pas une permanence téléphonique 7 jours sur 7 au lieu de deux jours par semaine comme prévu au contrat, comment le prouver ?
Vous pouvez prendre le portable chez vous et le laisser débranché!
Comme vous le dites ses menaces sont verbales donc pour vous licencier il devra indiquer une raison valable!
De plus pour une permanence téléphonique 7 jours/ 7 il est facile de retrouver par l'intermédiaire de l'opérateur téléphonique les jours et les heures des appels prouvant ainsi la permanence en dehors des heures de travail.
Maintenant 2 solutions:
Soit vous continuer à avoir peur comme du bétail que l'on conduit à l'abatoir:

Et dans ce cas vous n'avez pas à vous plaindre: continuez donc votre travail et ne venez pas pleurer.
Soit vous êtes vraiment un homme et vous vous battez et vous faites valoir vos droit!
Houlà !
"Soit vous êtes vraiment un homme..."
Tu ne vas pas un peu loin, là, "Jacques C" !?
Tu ne vas pas un peu loin, là, "Jacques C" !?
harcelement moral
Cher sergent-rock, le harcélement moral est effectivement difficlile à prouver, de par sa nature même. Essaie effectivement de cumuler des preuves matérielles. reseigne toi, n'y a t il pas d'autres salariés dans ton cas, et partis, qui pourraient témoigner. Il y a égalment une possibilité, mais à toi de voir si elle ne risque pas de te compliquer la vie: fais toi arrêter quelques jours par un médecin pour "état dépressif".(motif qui ne sera pas connu de ton employeur) Ce genre d'arrêt est souvent utilisé comme preuve matérielle dans les cas de harcelement moral. Et puis, vu ce que tu raconte, ça te ferait peut être du bien de t'arrêter un peu. En plus, tu pourras mettre ce temps disponible pour chercher un autre poste!
Houlà !
NON, c'est une expression pour dire soyez un être humain et pas un esclave.gérard a écrit :"Soit vous êtes vraiment un homme..."
Tu ne vas pas un peu loin, là, "Jacques C" !?
A l'heure actuelle plus personne n'ose se battre et c'est pourquoi nous sommes en train de perdre tous les acquis sociaux que nos aînés ont mis tant de temps et d'energie à obtenir.
Alors par respects pour eux, relevons la tête, gardons notre fierté et faisons valoir nos droits sinon attendez vous au pire.