Source : https://www.leparisien.fr/economie/trav ... NOJ43E.phpUn document de travail mis en ligne par l’OFCE montre que la reprise d’une activité professionnelle, même à mi-temps, est bien plus rémunératrice. Une étude publiée en plein débat sur l’« allocation sociale unique »
« À composition égale, il faut faire en sorte qu’un foyer qui travaille gagne plus qu’un foyer qui ne vit que d’aides sociales. » La phrase est signée Jean-Pierre Farandou dans la Tribune Dimanche, fin novembre. Un objectif qui guide le ministre du Travail et des Solidarités dans son projet de création d’une aide sociale unique.
Quinze jours plus tôt, c’est Sébastien Lecornu lui-même qui annonçait un projet de loi en ce sens, dès le mois de décembre en Conseil des ministres (ce qui ne sera finalement pas le cas). Reprenant ainsi une idée chère à Laurent Wauquiez, patron des députés Les Républicains, partisan d’une « allocation sociale unique » plafonnée à « 70 % du Smic ». Et ce, afin de lutter contre l’« assistanat ».
Une personne seule passerait de 851 euros à… 1 656 euros
Mais gagne-t-on vraiment mieux sa vie avec les aides sociales qu’en travaillant au Smic ? Pas du tout, et loin de là. Dans une étude que vient de mettre en ligne l’Office français des conjonctures économiques, l’économiste Guillaume Allègre et la chercheuse Muriel Pucci, spécialiste des politiques sociales, démontre que « l’emploi est toujours plus rémunérateur que l’inactivité ». Autrement dit, les bénéficiaires des minima sociaux ont tout à gagner à reprendre une activité professionnelle.
Pour asseoir leur démonstration, ils ont étudié 20 cas types (différents par le nombre d’enfants, la présence ou non d’un conjoint et les revenus du conjoint). Ils ont mesuré les gains du passage de l’inactivité à un emploi à temps complet payé au Smic, mettant en exergue l’augmentation du revenu disponible et le taux effectif de gain à l’emploi (TEG), c’est-à-dire comment chaque euro supplémentaire de revenu professionnel se traduit au final en revenu disponible.
Ainsi, par exemple, une personne seule et sans activité perçoit 851 euros de prestations sociales (559 euros de RSA et 292 euros d’allocations logement) mais verrait son revenu disponible quasiment doubler, à 1 656 euros, en reprenant un emploi au Smic (1 399 euros) qui serait complété par une prime d’activité de 257 euros. Avec un TEG de 58 % : chaque euro gagné se traduit par 58 centimes de revenu disponible supplémentaires.
Pour un couple avec deux enfants, initialement sans revenu et dont un des conjoints reprend un emploi à plein-temps, le gain de revenu disponible en euros est de 845 euros pour le foyer. Et si l’autre conjoint travaillait déjà, celui qui reprendrait un emploi au Smic permettrait au ménage de voir son revenu disponible faire un bond de 911 euros.
Même un mi-temps au Smic rapporte plus que les aides
« Un foyer qui travaille gagne nettement plus qu’un foyer qui ne vit que d’aides sociales », pointent ainsi les auteurs qui précisent que c’est aussi le cas si le retour à l’emploi se fait à mi-temps même si le gain en termes de revenu disponible est plus faible.
L’intérêt à reprendre une activité professionnelle est d’autant plus fort que, comme le soulignent les deux représentants de l’OFCE, plus de 95 % des salariés du privé perçoivent un salaire horaire brut horaire global (y compris compléments) supérieur à 1,05 Smic et qu’ils ont des possibilités d’évolution rapide, puisque cinq ans plus tard, ils gagnent 20 % de plus en moyenne. « L’intérêt monétaire à la reprise d’emploi est plus élevé que dans les cas types étudiés », précisent-ils ainsi.
Attention, tout de même. « Cette approche ne tient compte ni du fait que travailler peut avoir un coût, en particulier dans les ménages avec enfants, ou en raison du trajet domicile-travail ; ni des aides locales sous conditions de ressources (tarification de la cantine scolaire par exemple) », précisent les auteurs. Qui mettent aussi en avant que, en parallèle, le fait que travailler procure des avantages économiques « immédiats » (titres-restaurant, prise en charge partielle des cartes de transport, de la mutuelle…) ou « différés » (droits au chômage, à la retraite…).
L’allocation sociale unique ? « Une solution à un problème qui n’existe pas »
Muriel Pucci et Guillaume Allègre jugent ainsi que « le projet de loi (sur l’allocation sociale unique) se présente comme une solution à un problème qui n’existe pas », alors qu’ « une loi devrait avoir pour objectif de lutter contre les problèmes réels, plutôt que contre des problèmes ressentis ». Et de souligner le travail à mener pour réduire la pauvreté,
Travailler au Smic ou vivre des aides sociales : l’étude qui casse les clichés
Travailler au Smic ou vivre des aides sociales : l’étude qui casse les clichés
Re: Travailler au Smic ou vivre des aides sociales : l’étude qui casse les clichés
Si seulement on pouvait faire entendre raison à Laurent Wauquiez sur ce mythe de “l’assistanat” qui n’existe tout simplement pas. Depuis plus de quinze ans, il s’acharne à brandir ce fantasme, persuadé que la pauvreté est un choix.
Dernière trouvaille : une proposition de loi visant à limiter le RSA à deux ans maximum. Son argument ? Une personne seule gagnant 2 200 € nets serait, selon lui, “lésée” par rapport à un couple avec trois enfants percevant 2 300 € d’aides sociales.
Sauf qu’il compare une personne seule à cinq personnes. C’est un non-sens complet, une manipulation des chiffres qui confond justice sociale et démagogie.
Mais quand l’obsession devient idéologie, la raison ne suffit plus.
Lien vers la proposition de loi
Dernière trouvaille : une proposition de loi visant à limiter le RSA à deux ans maximum. Son argument ? Une personne seule gagnant 2 200 € nets serait, selon lui, “lésée” par rapport à un couple avec trois enfants percevant 2 300 € d’aides sociales.
Sauf qu’il compare une personne seule à cinq personnes. C’est un non-sens complet, une manipulation des chiffres qui confond justice sociale et démagogie.
Mais quand l’obsession devient idéologie, la raison ne suffit plus.
Re: Travailler au Smic ou vivre des aides sociales : l’étude qui casse les clichés
En effet, Ce Mooonsieur, rien qu’en voyant son expression lorsqu’il parle des « assistés « , nous fait bien ressentir ce qu’il pense de nous !!! Par contre je ne l’entend jamais critiquer ses amis de la vie politique qui n’ont jamais poussé - passé les portes de France travail et encore moins d’agences d’intérim….-Tom-Rec- a écrit : ↑23 déc. 2025 Si seulement on pouvait faire entendre raison à Laurent Wauquiez sur ce mythe de “l’assistanat” qui n’existe tout simplement pas. Depuis plus de quinze ans, il s’acharne à brandir ce fantasme, persuadé que la pauvreté est un choix.
Dernière trouvaille : une proposition de loi visant à limiter le RSA à deux ans maximum. Son argument ? Une personne seule gagnant 2 200 € nets serait, selon lui, “lésée” par rapport à un couple avec trois enfants percevant 2 300 € d’aides sociales.
Sauf qu’il compare une personne seule à cinq personnes. C’est un non-sens complet, une manipulation des chiffres qui confond justice sociale et démagogie.
Mais quand l’obsession devient idéologie, la raison ne suffit plus.
Lien vers la proposition de loi
J’y pense On devrait faire l’adaptation sur nous les chômeurs de la fameuse pub d’Intermarché sur Noël, en remplaçant le loup par un Chômeur et en l’envoyant à ce Monsieur. Pour lui faire comprendre que nous ne sommes pas les si grands méchants loups profiteurs
Re: Travailler au Smic ou vivre des aides sociales : l’étude qui casse les clichés
C'est Wauquiez... C'est son seul est unique dada, taper sur les chomeurs pour exister. Il parle d'assistanat alors que lui ne vis que de cela, voir ses diners somptueux payé par le contribuable....
Wauquiez est au chômeur, ce que Zemmour est au musulman, ils font juste leur carrière sur le dos des autres.
Wauquiez est au chômeur, ce que Zemmour est au musulman, ils font juste leur carrière sur le dos des autres.