Eric a écrit : ↑13 déc. 2024
Ce n’est pas un problème de quantité, mais plutôt de qualité !
Les deux alors !

Car si beaucoup de conseillers FT sont moins compétents qu'avant, ils sont alors trop nombreux.
Perso, je ne sais si ils sont moins opérationnels. Je pense que le "marché" de l'emploi s'est considérablement complexifié ces 30 dernières années, avec tout un tas de niches, de réseaux, de métiers, de statuts, de filières, de formations… qui n'existaient pas avant. Comme le statut d'auto-entrepreneur par exemple. De "mon temps", quand j'étais jeunes, il y avait - grosso modo - 4 options : CDD, CDI, entrepreneur (patron, gérant, artisan…) et professions libérales. Pour faire simple. Avec des métiers clairement identifiés dans l'industrie, les services, le commerce, l'agriculture. Point !
Aujourd'hui, il y a tout plein de niches professionnelles, de boulots plus ou moins bizarres (je pense par exemple aux Youtubeurs et Youtubeuses, aux influenceurs, et plus globalement à quantité d'activités du numérique : vente en ligne, animation de réseaux virtuels…).
À cela, on peut ajouter aussi les parcours des uns et des autres de plus en plus "atypiques" et morcelés. Quand j'étais jeune, les CV étaient simples. Ils se résumaient le plus souvent au niveau d'études, à la formation (stages) et à quelques expériences professionnelles dans des métiers connus et compris de tous. J'ai moi-même recruté pas mal de collaborateurs pendant ma carrière.
C'était simple. Mais ces 20 à 30 dernières années, les parcours se sont incroyablement diversifiés, comme les références, les formations, les filières…
J'imagine donc que ces évolutions du marché du travail ont "compliqué" l'accompagnement des demandeurs d'emploi.
Sans omettre la "concurrence" entre candidats qui s'est considérablement accrue avec l'augmentation du chômage et l'immigration. Quand vous avez un chômage résiduel (à 3 ou 4%, comme dans les années 60/70) c'est plus facile d'accompagner des gens vers l'emploi que quand il est à 10%, voire 15% (avec le chômage partiel et les "activités réduites").
Comme nous l'évoquons ailleurs, ça ne va pas s'améliorer en 2025 avec tous les licenciements annoncés.
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