Vous avez raison Sam… Les départements vont vite comprendre que c'est (très) compliqué de fournir des missions d'insertion à 2.000, 5.000, 10.000, 50.000, 100.000, 1 million… de RSAstes. Surtout dans un pays en voie de désindustrialisation avancée.
Sans compter qu'au premier "accident du travail" d'un RSaste "contraint" d'exercer une activité, ça va tourner à l'imbroglio judiciaire.
Mais ça peut aussi intéresser des RSastes volontaires. Ça peut aider. INCONTESTABLEMENT.
Il y a quelques années, je travaillais pour une Fondation qui faisait de l'immersion de chômeurs longue durée en entreprise. La personne indemnisée travaille bénévolement, VOLONTAIREMENT, pendant un mois, histoire de se remettre dans le bain. Et ça fonctionnait. Mais c'était très lourd comme dispositif administratif.
Surtout, mine de rien, il faut trouver les entreprises qui acceptent de jouer le jeu. La réinsertion nécessite un VRAI ACCOMPAGNEMENT et un encadrement digne de ce nom.