Le Royaume-Uni, «un pays dangereusement paresseux et oisif»

[superuser]

Une étude d'une association caritative gérant plusieurs hôpitaux au Royaume-Uni met en évidence la paresse grandissante des Britanniques, un phénomène risquant d'aggraver l'obésité.

L'heure est grave : les Britanniques sont devenus si paresseux qu'un sur six renoncerait à zapper si la télécommande de sa télévision était en panne. 59% préfèreraient prendre l'ascenseur que de monter deux étages et un tiers d'entre eux (36%) ne seraient pas prêts à courir pour attraper le bus. Ces chiffres sont issus d'un sondage réalisé pour une association caritative, Nuffield Health, qui gère plusieurs hôpitaux au Royaume-Uni. Elle a interrogé plus de 2.000 adultes, selon un échantillon représentatif de la population.

Les trois-quarts des personnes interrogées se sont dit régulièrement trop fatiguées en fin de journée pour avoir des relations sexuelles avec leur conjoint, et près de deux-tiers des 654 personnes ayant des enfants ont reconnu ne pas jouer avec eux le soir pour la même raison.

9.000 décès prématurés liés à l'obésité

Pour les rédacteurs de l'étude, il n'y a «rien d'étonnant» dans ces conditions à ce qu'un enfant sur six soit considéré comme obèse avant l'entrée à l'école, selon les chiffres du ministère de la Santé. «Si nous ne traitons pas ce problème, une génération complète ne sera même pas capable de réaliser les tâches les plus élémentaires», a commenté le docteur Sarah Dauncey, de Nuffield Health.

«Les plats préparés, les télécommandes et même les courses sur internet contribuent à faire du Royaume-Uni un pays dangereusement paresseux et oisif», a-t-elle ajouté. L'obésité est un problème de santé majeur au Royaume-Uni. Selon le ministère de la Santé, 9.000 personnes meurent prématurément chaque année à cause de leur surpoids.

Selon des chercheurs du département d'épidémiologie et de santé publique du University College London, près d'un tiers des Anglais, soit 13 millions de personnes, seront obèses en 2012 si la tendance actuelle se maintient.

http://www.liberation.fr/monde/01015845 ... x-et-oisif

[maguy]

Et on continue dans la culpabilisation

Ils feraient mieux de faire une étude établissant un corollaire entre pauvreté et obésité.

J'imagine les heures de transport dans une ville comme Londres, bien plus grande que Paris. On peut supposer que oui, les gens n'ont peut-être pas envie de rapports sexuels et sont trop claqués pour se mettre à la popote, vaisselle, devoirs des gosses, jouer...

Cette femme médecin qui s'exprime, doit faire partie d'une caisse maladie. Vont-ils nous pondre une surprime au poids de l'assuré ?

Il est tellement plus facile de dire que les Britanniques sont trop "paresseux", grrrr

[superuser]

A force de presser les gens comme des citrons et de les payer au lance-pierre, ce n'est pas la paresse mais la détresse et la démotivation qui surgissent.

[romain23]

A force de presser les gens comme des citrons et de les payer au lance-pierre, ce n'est pas la paresse mais la détresse et la démotivation qui surgissent.superuser

Exact, la depression à coup sur qui suit la demotivation!
L'analyse et le regard d'une classe Pseudo supérieure , avec " ses " représentations mentales sur les pauvres!
C'est toujours du Y'a caca , pourqu'oi vous ne faites pas ci et pas ça!Et le nutritionniste , et le diététicien, il est remboursé chez eux? Et les produits de premier choix, qui ne font pas grossir, c'est dans un budget de pauvre peut-etre?

Un peu, comme en France, du style, "puisque vous etes chomeur de longue durée, pourqu'oi vous ne creez pas votre propre stucture!
Bien , sur madame, pretez moi votre carnet de chèques , et votre voiture et j'y vais de suite!