je lance cette discussion pour éclaircir un point de droit qui me parait être une rupture d'égalité entre citoyens.
Faisons simple :
Chacun connaît le principe du don défiscalisé ; https://www.service-public.fr/particuli ... roits/F426
Mais qu'en est-il pour les citoyens qui ne paient pas l'impôt sur le revenu ?La réduction d’impôt est de 66 % du montant des dons. La réduction s'applique dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Lorsque le montant des dons dépasse la limite de 20 % du revenu imposable, l'excédent est reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d'impôt dans les mêmes conditions.
En cas de nouveaux versements pour les années suivantes, les excédents reportés ouvrent droit à la réduction d'impôt avant les versements de l'année. Les excédents les plus anciens sont retenus en priorité.
Existe-t-il un crédit d'impôt ? Il me semble que non.
Les pauvres sont exclus de la législation sur le don.
L'un des avantages de la défiscalisation du don est que le citoyen peut orienter la destination de son impôt vers des "sensibilités" qui lui tiennent à coeur. En clair, cela revient à orienter politiquement l'usage de l'impôt.
D'où la question que je me (vous) pose :
Est-il normal que le pauvre soit interdit d'aide au soutien des associations de son choix ?
Par avance merci de vos commentaires.