Je suis suivie par le Cap Emploi depuis 3 ans, j'ai très souvent changé de conseillère et le rythme du suivi était tous les 3/4 mois environ. Il ne m'ont été d'aucune aide, aucune offre réservée aux personnes reconnues handicapées ne m'a été proposée... donc je n'ai jamais rien refusé.
En parallèle j'ai toujours un conseiller PE et reçois (rarement) des offres de leur part, suis abonnée aux offres avec différents critères de recherches, etc. Je cumule l'AAH et l'ASS. La seule utilité du Cap Emploi m'apparaissait dans la prise en compte de mes contraintes et limitations liées à mon état de santé.
Depuis février, nouveau changement de conseillère. J'ai été prise au dépourvu, je ne m'attendais pas à tomber sur une vraie saloperie.
J'ai perdu l'habitude de ce type de traitement et, ne tolérant aucun stress ça n'a pas arrangé mon état...Dans la liste des reproches et menaces, elle me dit qu'ils vont probablement arrêter de me suivre et me réorienter vers le Pôle Emploi. On me reproche mes activités bénévoles (que je fais à mon rythme et pas H24 et qui en plus m'ont permis de faire valoriser mes heures de bénévolat par le Compte d'Engagement Citoyen, ce que toutes les associations ne sont pas habilitées à faire et d'acquérir un bon paquet de compétences). Un comble quand d'un autre côté on incite les bénéficiaires du RSA à faire du bénévolat! Mais je commence à déranger: trop active, trop présente dans les médias...
Le premier entretien s'est donc plutôt mal passé, la conseillère me demandant de baisser d'un ton alors que je ne faisais qu'argumenter
(contraintes physique et de distance, absence d'offres, etc...), et je me suis faite piéger quand elle a dévié sur mon état de santé, me demandant si j'avais un suivi psy (ce qui est le cas même si les RV sont rares), si je dors, si j'ai un traitement allopathique contre la dépression (symptôme qui fait partie de la maladie dont je souffre et est aggravée par mes traitements, ce ne sont pas les psychotropes qui agiraient là-dessus). Mais Madame a une formation initiale d'infirmière psy, elle s'est même permise de me donner 3 noms de psychiatres qui "sont bons pour les traitements".Ca ne dévie pas un peu de ses attributions?
Résultat depuis c'est le flicage, avec coups de tel X fois dans la journée pour me proposer une offre, me demander de rappeler sans me laisser de message, et suite au refus de postuler pour ce 14 heures hebdo (transformé en plein temps par l'employeur) car au vu de ce que je perdrais financièrement et mes capacités à gérer en terme de fatigue je ne peux accepter qu'un 20 / 24h mais pas en-dessous (et temps plein je n'en suis pas physiquement capable), me revoilà avec un RV de prévu pour la semaine prochaine.
Je ne trouve pas d'infos, contrairement à ce qui concerne PE, pour ce qui est des éventuelles plaintes et litiges contre le Cap Emploi. Ont-ils un médiateur? Si ça tourne mal avec cette conseillère (qui subit visiblement des pressions de sa direction) que puis-je faire? Comment me défendre sans me laisser bouffer comme l'autre fois?
Merci.