Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Certaines sanctions prévues à l’encontre des chômeurs en cas de manquement à leurs obligations sont plus dures que ce qu’avait initialement annoncé le gouvernement, d’après un décret publié dimanche au Journal officiel. Ce volet « contrôle des chômeurs » de la réforme « avenir professionnel » avait été adopté cet été par le Parlement.
Il est présenté comme la contrepartie d’une ouverture plus grande du régime d’assurance-chômage à des salariés démissionnaires ayant un projet professionnel. Néanmoins, cette ouverture ne concernera potentiellement que 20.000 à 30.000 démissionnaires supplémentaires, selon les calculs de l’exécutif, au regard des 70.000 déjà indemnisés chaque année.
Allocation supprimée en cas de refus d’offre d’emploi
En mars dernier, le ministère du Travail avait annoncé de nouvelles sanctions, certaines allégées, d’autres alourdies, pour les chômeurs. Le fait de ne pas se rendre à un rendez-vous avec un conseiller, par exemple, devait être sanctionné de 15 jours de radiation des listes au lieu des deux mois actuellement en vigueur. Finalement, ce sera un mois de radiation selon le texte du décret, deux mois au bout de deux manquements et quatre mois au « troisième manquement » constaté.
Par ailleurs, s’agissant des sanctions concernant l’insuffisance de recherche d’emploi (refus à deux reprises de deux offres raisonnables d’emploi par exemple), le gouvernement avait évoqué des sanctions graduelles : suspension de l’allocation d’un mois la première fois, de deux mois la deuxième fois et quatre mois la troisième fois. Il avait alors précisé que l’allocation serait amputée à partir de la deuxième fois. D’après le décret, l’allocation est « supprimée » dès le premier manquement et non « suspendue » ce qui permettait de conserver ses droits.
Ce contrôle doit se faire via un « journal de bord » numérique, où les demandeurs d’emploi renseigneront tous les mois leurs actes de recherche d’emploi. Ce dispositif sera expérimenté à partir de mi-2019 pendant un an dans deux ou trois régions. Selon une étude mise en ligne cet été par Pôle emploi, 12 % des demandeurs d’emploi ne cherchent pas activement un emploi, mais ce taux chute à 8 % chez les bénéficiaires de l’assurance chômage.
Source : https://www.20minutes.fr/societe/240625 ... 1546284430
Il est présenté comme la contrepartie d’une ouverture plus grande du régime d’assurance-chômage à des salariés démissionnaires ayant un projet professionnel. Néanmoins, cette ouverture ne concernera potentiellement que 20.000 à 30.000 démissionnaires supplémentaires, selon les calculs de l’exécutif, au regard des 70.000 déjà indemnisés chaque année.
Allocation supprimée en cas de refus d’offre d’emploi
En mars dernier, le ministère du Travail avait annoncé de nouvelles sanctions, certaines allégées, d’autres alourdies, pour les chômeurs. Le fait de ne pas se rendre à un rendez-vous avec un conseiller, par exemple, devait être sanctionné de 15 jours de radiation des listes au lieu des deux mois actuellement en vigueur. Finalement, ce sera un mois de radiation selon le texte du décret, deux mois au bout de deux manquements et quatre mois au « troisième manquement » constaté.
Par ailleurs, s’agissant des sanctions concernant l’insuffisance de recherche d’emploi (refus à deux reprises de deux offres raisonnables d’emploi par exemple), le gouvernement avait évoqué des sanctions graduelles : suspension de l’allocation d’un mois la première fois, de deux mois la deuxième fois et quatre mois la troisième fois. Il avait alors précisé que l’allocation serait amputée à partir de la deuxième fois. D’après le décret, l’allocation est « supprimée » dès le premier manquement et non « suspendue » ce qui permettait de conserver ses droits.
Ce contrôle doit se faire via un « journal de bord » numérique, où les demandeurs d’emploi renseigneront tous les mois leurs actes de recherche d’emploi. Ce dispositif sera expérimenté à partir de mi-2019 pendant un an dans deux ou trois régions. Selon une étude mise en ligne cet été par Pôle emploi, 12 % des demandeurs d’emploi ne cherchent pas activement un emploi, mais ce taux chute à 8 % chez les bénéficiaires de l’assurance chômage.
Source : https://www.20minutes.fr/societe/240625 ... 1546284430
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Quel beau cadeau fait aux chômeurs pour cette nouvelle année !!
Tout cela ne fait que mettre encore plus en exergue les avantages réservés aux fonctionnaires qui, eux, sont bien à l'abri du chômage.
Tout cela ne fait que mettre encore plus en exergue les avantages réservés aux fonctionnaires qui, eux, sont bien à l'abri du chômage.
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Après la révolte des Gilets Jaunes, celle des Chômeurs ?
On peut toujours rêver.
Avant de contrôler plus sévèrement les demandeurs d'emploi, faudrait songer à créer des emplois vrais et durables. Ça, ce n'est certainement pas pour 2019…
que je vous souhaite néanmoins bien bonne !
On peut toujours rêver.

Avant de contrôler plus sévèrement les demandeurs d'emploi, faudrait songer à créer des emplois vrais et durables. Ça, ce n'est certainement pas pour 2019…

Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Ah ça comme Arno le signalait dans un de ses posts , si les chômeurs avaient rejoint le mouvement des gilets jaunes en masse on en serait pas la. Peut être que si le remplissage mensuel et les nouvelles mesures font chier suffisamment de monde y'aura le déclic,je n'y crois pas non plus, mais sait on jamais, personne n'avait prévu les gilets jaunes non plus.
Donc ils parlent bien de suppression, ce qui veut dire qu'un chômeur de longue durée en ass sanctionné devrait demander a nouveau l'ouverture d'un dossier et Justifier de nouveau 5 ans d'activité salariée dans les 10 ans? Ca ferait basculer un grand nombre de gens au RSA , non ? Ai je bien compris ?
Donc ils parlent bien de suppression, ce qui veut dire qu'un chômeur de longue durée en ass sanctionné devrait demander a nouveau l'ouverture d'un dossier et Justifier de nouveau 5 ans d'activité salariée dans les 10 ans? Ca ferait basculer un grand nombre de gens au RSA , non ? Ai je bien compris ?
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Mais que faire, si Macron veut.
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
La question que je me pose à propos de ce journal de bord numérique, c'est : quelles sont les sanctions prévues si le DE « triche » en surestimant ses recherches d'emploi, par exemple s'il déclare qu'il a envoyé 100 candidatures alors qu'il n'en a envoyé que 50 ?
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
attention, ce que les médias ne disent pas, c'est que le plus scandaleux dans cette réforme, c'est qu'avant quand on était sanctionné, par exemple d'un mois, la durée d'indemnisation était prolongé d'un mois, on ne perdait pas vraiment (sauf si on retrouvait un travail avant la fin de son indemnisation), mais maintenant c'est une suppression pure et simple:
"La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l'agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets."
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019 ... omeurs.php
"La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l'agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets."
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019 ... omeurs.php
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Les syndicats au lieu de "dénoncer", feraient mieux de sonner la mobilisation contre ces mesures, qui vont pousser de nombreux allocataires dans la pauvreté !Contrôle des demandeurs d’emploi : les syndicats dénoncent une «chasse» aux chômeurs
Selon les syndicats, le nouveau décret sur le contrôle des chômeurs pousse « les gens à prendre des emplois dégradés ».
Alors que le patronat et les syndicats négocient actuellement une nouvelle refonte du régime d’assurance-chômage, le durcissement des sanctions crispe les organisations syndicales. Un décret paru in extremis, dimanche, au Journal officiel juste avant le passage à l’an 2019 vient renforcer les sanctions encourues par les chômeurs qui ne recherchent pas suffisamment un emploi.
Une pilule qui ne passe pas chez les syndicats. Selon eux d’après une étude de Pôle emploi publiée fin août, les chômeurs qui montrent une insuffisance de recherche d’emploi ne sont que 12 %. Ils dénoncent les risques et la fragilité de ce nouveau dispositif. Michel Beaugas, secrétaire confédéral du syndicat Force Ouvrière estime, sur France Info, « la précarisation rampante des chômeurs ».
Selon Denis Gravouil de la CGT, « on prend les chômeurs pour des fraudeurs ». « Ce système va pousser les gens à prendre les petits boulots dégradés »
La porte-parole des députés de la République en marche (LREM) Aurore Bergé assume, elle, le durcissement des sanctions. « C’est fait tout simplement dans une logique qui est une logique de justice », a plaidé la députée des Yvelines sur Cnews. « A partir du moment où vous ne venez pas à votre rendez-vous avec Pôle emploi et donc que vous n’êtes pas dans une recherche active d’emploi et que vous ne respectez pas quelque part le contrat que vous passez avec la société, avec les Français, c’est logique qu’il puisse y avoir des sanctions », a-t-elle estimé.
Ce texte réglementaire « relatif aux droits et aux obligations des demandeurs d’emploi et au transfert du suivi de la recherche d’emploi » s’inscrit comme la contrepartie de la promesse du candidat Macron à rendre l’assurance-chômage « universelle ». Dans ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a prévenu : « Le gouvernement dans les prochains mois devra poursuivre ce travail pour changer en profondeur les règles de l’indemnisation du chômage afin d’inciter davantage à reprendre le travail ».
Le texte présenté au mois de mars par le ministère du Travail a été sensiblement retravaillé pour rendre les sanctions plus dures que prévu pour les chômeurs qui manqueraient à leurs obligations.
Avant ce décret, un chômeur qui ne se rendait pas à un rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi pouvait être radié des listes pendant deux mois. Désormais, le chômeur encourt un mois de radiation au premier manquement, deux mois au bout de deux manquements et quatre mois au troisième manquement constaté. C’est Pôle emploi qui sera habilité à prendre cette sanction.
En outre pour les chômeurs qui sont soupçonnés de ne pas rechercher un emploi, le refus de deux offres « raisonnables » va entraîner la suppression de l’allocation et non plus sa suspension.
Enfin, ce décret restreint aussi la possibilité de refuser un emploi parce qu’il est moins bien payé que le précédent. Désormais, le contrôle des demandeurs d’emploi s’effectuera notamment via un « journal de bord numérique » dans lequel ils devront renseigner tous les mois, sur un site internet, leurs actes de recherche d’emploi. A partir de mi-2019, ce dispositif sera expérimenté pendant un an dans deux ou trois régions.
Dans le même temps, le gouvernement veut renforcer les équipes dédiées au contrôle des demandeurs d’emploi. Elles vont passer de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020.
Source : Le Parisien.fr
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Cette horreur Bergé, oup's je voulais dire Aurore Bergé, fille de comédienne ,grande admiratrice de Nicolas Sarkozy, ancienne des Républicains (encore une girouette) vient nous parler d'une chose qu'elle ne connait pas, et qu'elle ne connaitra jamais : le chômage !Aurore Bergé assume, elle, le durcissement des sanctions. « C’est fait tout simplement dans une logique qui est une logique de justice », a plaidé la députée des Yvelines sur Cnews. « A partir du moment où vous ne venez pas à votre rendez-vous avec Pôle emploi et donc que vous n’êtes pas dans une recherche active d’emploi et que vous ne respectez pas quelque part le contrat que vous passez avec la société, avec les Français, c’est logique qu’il puisse y avoir des sanctions »
Mais, au faite, qui la contrôle notre "cher" députée ?
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
carl a écrit :Cette horreur Bergé, oup's je voulais dire Aurore Bergé










Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Tout cela est fort sympathique pour démarrer l'année,quelle bande de pourris!!!!!!
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
C'est bien, ça fera faire des économies et on pourra avec augmenter le salaire de ces pauvres fonctionnaires qui pleurent pour leur indice !
Sont contents eux, le chômage ils ne connaissent pas et ils ne connaîtront jamais.
Sont contents eux, le chômage ils ne connaissent pas et ils ne connaîtront jamais.
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Des facteurs bientôt chefs de gare :
https://www.lepoint.fr/societe/la-poste ... 698_23.php
Pourquoi ne pas embaucher des chômeurs pour ça ?
https://www.lepoint.fr/societe/la-poste ... 698_23.php
Pourquoi ne pas embaucher des chômeurs pour ça ?
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
Les offres d'emploi raisonnables ne tiendront plus compte de votre ancien salaire :
https://m.20minutes.fr/amp/a/2407051
https://m.20minutes.fr/amp/a/2407051
Re: Les sanctions contre les chômeurs s'annoncent plus dures
c'est même encore mieux quand on voit qu'un article sur ce sujet est apparu sur le site 20minutes le soir même où bouffon faisait son dégueulis à la télé ...katsha a écrit :Tout cela est fort sympathique pour démarrer l'année,quelle bande de pourris!!!!!!
Je viens de regarder car j'avais un doute , c'est même bien pire , car son dégueulis à été fait 20h00 le 31-12 , et l'article sur 20minutes lui aussi du 31-12 à 20h05 , je ne sais pas si 20minutes l'a fait expres , mais ça donne clairement l'impression de jeter de la dynamite sur le feu ...
https://www.20minutes.fr/societe/240625 ... es-prevues