Grèves !!!

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Modérateurs : superuser, Yves

did

Message par did »

maguy a écrit :
En fait, il faut un service minimum et tout le monde sera content
Je suis parisienne et les grèves de transport je connais.

Mais il existe déjà un service minimum, il a toujours existé, c'est quoi ce délire. :roll:

Si c'était la grève générale il y aurait zéro train, zéro metro, zéro bus, zéro RER, zéro tout quoi !

Le public est le seul secteur à avoir assez de syndiqués et d'organisation pour défendre leurs droits et par ricochet les nôtres.

Les générations précédentes sont aussi descendues dans la rue et ont bloqué leur production pour que nous ayons une secu et une retraite.

Alors, il faut baisser culotte pour que tous les acquis soient foulés au pied pendant qu'une minorité s'engraisse ???

Non, j'te jure :twisted:
Ah bon ? Mais tu es de Paris au Texas, non ?

Y a des lignes de metros totalement fermées, et aucun train sur la ligne de RER B RATP. Depuis ce matin y a des trains sur la ligne B RER SNCF qui vont jusqu'a Charles De Gaulle Airport mais aucun pour Mitry Claye.
La ligne D du RER SNCF ne va que jusqu'a Villiers le Bel, même pas la moitié de la ligne et aucun sur le tronçon RATP.
C'est le service du strict minimum oui.

Pour le reste on est d’accord.

Cdt
did :shock:
maguy

Message par maguy »

Non, non je suis de Paris en France :lol:
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Non seulement, les lignes sont bloquées mais
des embouteillages gigantesques paralysent la France,
les entreprises ne sont plus approvisionnées,
la poerte de production se chiffre en milliards et
pire que tout,
France Info annonce ce soir une baisse signficative du PIB en 2008 !


:roll: .... ???
Ouais ! .....
mois je veux bien mais dans ce cas là, nous sommes donc à la merci du fonctionnnement du métro,
sans lui c'est chaos, désastres en chaînes et apocalypse ....

sans compter ceux qui ratent leur série préférée.
C'est grave quand même, non ? :lol:

Et pourtant, si cela était vrai, 8)
que le Président ne se soit pas déplacé,
serait encore plus grave.
superuser
Messages : 13116
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Localisation : Paris

Message par superuser »

Effectivement, si les cheminots et autre personnel roulant sont si indispensables à la bonne marche de l'économie du pays, eh bien qu'on les respecte en conséquence pour le rôle qu'ils y jouent.
romain23

Message par romain23 »

25OO personnes ce matin, selon les chiffres desRG! Pour une ville comme la mienne, c'est pas trop mal;Il y avait beaucoup de fonctionnaires, SNCF, Hopital, les impots,la mairie , la territoriale et beaucoup de Lycéens et des jeunes. Trop peu de chomeurs! quelques -uns d'AC, meme pas la CGT chomeur!Des drapeaux rouges, et un

futur adepte pour Actuchomage qui ne connaissait pas le site et qui viendra se connecter sous peu! :D

CA BOUGE UN PEU QUAND MEME!
tristesir

Lettre d'un cheminot gréviste

Message par tristesir »

Lettre d’un cheminot gréviste

Chère cliente, cher client,

Je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.
On m’accuse de vous prendre en otages. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi, je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.
Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer. Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ? Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de côté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut, celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Eh bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.
C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui.
On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du Sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tout cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.
On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même, or n’importe quel économiste honnête vous le dira : en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On n’a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fonds de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.
Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que l’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres, d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous paierions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93,7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur. Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers « charges », sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui ont payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départ et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent inalement guère plus qu’un mois et demi par an. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?
Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par an. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore le privilégié de cette société ?
Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun-pour-soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un ens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laissé tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?
Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Eh bien oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.
Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : « Le progrès ne vaut... » Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume tout cela, chère cliente, cher client, j’assume tout.

Philippe DUVERNAY
carl

Message par carl »

Fonctionnaires: Chérèque (CFDT), chahuté, invite le gouvernement à bouger


Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées mardi dans la manifestation parisienne des fonctionnaires, a appelé le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages".

Près du carré de tête de la manifestation, un groupe d'une vingtaine de militants, dont certains arboraient des autocollants CGT, ont crié "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque pas de couteau dans le dos", "Oui à l'unité, non à la collaboration" et "Chérèque trahison !".

"Nous sommes là pour les fonctionnaires, eux sont là visiblement pour les cheminots. Je dis ce que j'ai envie de dire et eux aussi. Nous sommes encore en démocratie !", a déclaré M. Chérèque à l'AFP qui l'interrogeait sur ces huées. M. Chérèque avait appelé les cheminots a suspendre la grève dès vendredi.

"Cette manifestation est importante pour attirer l'attention sur les problèmes d'emploi et de pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour que le gouvernement ne reste pas dans cette torpeur" concernant la Fonction publique, a poursuivi M. Chérèque devant la presse.

"Nous sommes là pour les fonctionnaires. Il ne faut pas mélanger tous les problèmes", a-t-il ajouté, alors que d'autres syndicats ont prôné une convergence avec la grève des agents de la SNCF et de la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.

S'adressant au gouvernement, le leader cédétiste a souligné que "faire toutes les réformes en même temps, c'est s'exposer à des blocages".

Interrogé sur une éventuelle intervention de Nicolas Sarkozy avant la fin de la semaine, M. Chérèque a rétorqué: "On se moque de qui va nous parler, l'important est que l'on nous donne des annonces positives". "Il n'y a pas eu d'accord salariaux dans la fonction publique depuis 1998", a-t-il rappelé.

Le secrétaire général de la CFDT avait jugé lundi qu'il y a eu "une coproduction" de la grève dans les transports entre le gouvernement et "les syndicats les plus durs de la SNCF".

Invité mardi à réagir aux quolibets visant François Chérèque, le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a déclaré: "On peut penser ce qu'on veut de François Chérèque, c'est quand même un syndicat représentatif". "Je ne crains pas les débordements, ces actions me semblent minoritaires. C'est quand même regrettable, il faut qu'on se respecte", a-t-il ajouté.
Source : VousNousIls.fr

Après la prestation de chérèque, lundi soir sur France 2, je suis pas du tout surpris.
Il avait une ton hargneux par rapport aux cheminots grèvsites. Il ferait mieux d'être représentant du medef, il serait beaucoup plus à l'aise ! :twisted:
maguy

Message par maguy »

Après la prestation de chérèque, lundi soir sur France 2, je suis pas du tout surpris
En effet Carl :evil:

Je ne connaissais même pas sa bobine, je suis tombée dessus par hasard en zappant sur TV5 avec Pugabaf-tête à baffes :evil:

Quel vendu, comment peut-on encore adhérer à ce syndicat quand on est à la base ? :roll:
romain23

Message par romain23 »

Il avait une ton hargneux par rapport aux cheminots grèvsites. Il ferait mieux d'être représentant du medef, il serait beaucoup plus à l'aise ! Quel vendu, comment peut-on encore adhérer à ce syndicat quand on est à la base


ET dire que c'est un ancien " travailleur social " qui s'occupait des "exclus"
Cela donne une idée de l'évolution de la profession ,ces dernieres années! :twisted: :evil:
La Police des Familles, vous connaissez?
Maintenant, il est dans la police des travailleurs! :x
did

Message par did »

Chéréque a été hué par les manifestants cheminots, il a du quitter la marche et se refugier en zone de sécurité, mort de rire :lol:

Il parait qu'il serait en fuite en Suisse ou au Guatemala!
:lol:

cdt
did
carl

Le nain persiste et signe !

Message par carl »

-
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraite et déclaré qu'"il faut savoir terminer une grève", au septième jour du mouvement contre ce projet.


Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé qu'il prendrait "dans quelques jours d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi", sans autre précision.

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a lancé M. Sarkozy dans un discours de près d'une heure devant les maires de France réunis en congrès à Paris, en évoquant les "réformes" dont la France "a besoin".

Dans sa première intervention publique depuis le début du mouvement social, M. Sarkozy a défendu la réforme des régimes spéciaux de retraite, sur laquelle Jacques Chirac et Alain Juppé avaient dû reculer en 1995.

La réforme n'est selon lui "pas une attaque contre les cheminots, les employés de la RATP, les électriciens ou les gaziers". "C'est une question d'équité dans la répartition de l'effort face à l'évolution de la démographie, à la vie qui se prolonge, au nombre des retraités qui augmente par rapport au nombre des actifs", a-t-il plaidé.

"Jusqu'au bout je resterai déterminé, la réforme se fera, que nul n'en doute, mais jusqu'au bout je resterai ouvert parce que c'est mon devoir", a promis le président.

"Mais je dis qu'il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a-t-il déclaré, paraphrasant une formule célèbre du leader communiste Maurice Thorez pendant les grèves de 1936.

"Il y a des millions de Français qui après une journée de travail, quand il n'y a pas de bus, pas de métro, pas de train, sont exaspérés d'avoir le sentiment justifié d'être pris en otages", a encore affirmé M. Sarkozy.

"Ma conception du service public, c'est que le service public est d'abord au service des usagers", a-t-il martelé.

Selon lui, "désormais, l'esprit de négociation doit l'emporter sur l'esprit de confrontation", alors que "la grande majorité des salariés de la RATP et de la SNCF et la quasi-totalité de ceux de GDF et d'EDF ont repris le travail".

"Une petite minorité ne saurait imposer sa loi à une majorité, ni dans les services publics, ni dans les universités, ce qui est un comble", a-t-il dit, à la veille de l'ouverture de négociations à la RATP et la SNCF.

Alors que des manifestations massives de la fonction publique, notamment sur la question des salaires, se sont déroulées en France mardi, M. Sarkozy a pris soin de faire l'éloge des "fonctionnaires qui se dévouent au bien commun" et s'est défendu de proposer "une politique de sacrifice", sans toutefois leur faire aucune annonce concrète.

Il a enfin exclu de reculer sur l'autonomie des universités, contestée depuis la semaine dernière dans plusieurs dizaines de facultés.

La ministre de l'Enseignement supérieur, "Valérie Pécresse, a conduit cette politique, je n'y reviendrai pas", a-t-il assuré.
tristesir

Message par tristesir »

Chéréque a été hué par les manifestants cheminots
Il faut croire qu'ils n'aiment pas les Chérèque en blanc :lol: :lol:
maguy

Message par maguy »

Il faut croire qu'ils n'aiment pas les Chérèque en blanc
:lol: :lol:

Je le soupçonne de s'entrainer au jogging avec virage à droite toooute ! :lol:
carl

Message par carl »

Entendu sur iTéle, mardi soir : Sarkozy compte sur Bernard thibault pour mettre fin à la grève à la Sncf. Si malgré les bons office de Thibault, une résistance persiste, Sarkozy enverra les crs pour les remettre au boulot.

Je sens, que l'on va voir le vrai visage de Sarkozy !
tristesir

Message par tristesir »

Sarkozy enverra les crs pour les remettre au boulot.

Je sens, que l'on va voir le vrai visage de Sarkozy !
Sarkozy rit jaune :lol:

On peut envoyer les CRS pour forcer des barrages mais que vont ils faire contre des gens qui refusent de reprendre le travail?
Un sociologue que j'entendais l'autre jour sur une radio prétend que lorsqu'une grève dure , les gens finissent par avoir du respect pour les grévistes et du ressentiment pour le Gouvernement qui finit par devenir le seul responsable de leur problème de déplacement pour aller travailler.

Après tout c'est bien le cas, si le Gouvernement n'avait pas eu la lubie de vouloir récupérer quelques millions d'euros noyés dans une masse de milliards d'euros qui représente les déficits des caisses de sécurité sociale
la France ne serait pas obligée de marcher pour aller bosser 8)
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