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Mais ce n'est pas moi qui ai commencé à présumer coupable mon prochain de tromperie, je ne fais que suivre l'exemple actuel
Je te comprends David, mais justement, attention de ne pas t'aligner sur les plus c...s !!!
On essaie avec nos petits moyens d'éduquer le citoyen lamda qui se contente pour s'informer du JT de 20 heures et c'est pas gagné
Ceci dit, on sait que tu es sympa, mais moi je n'hésite pas à sortir le texte de Mono si on m'emm... et le poste de Victorine est tout à fait d'actualité "on essore les mots jusqu'à ce qu'ils en perdent leur sens..."
Je comprends aussi qu'un NYVES ou une Rose soient choqués par l'emploi de ce mot car ils n'en sont pas, des "collabos". Ce sont des résistants, ils se posent les vraies questions et viennent donner bénévolement de leur temps avec gentillesse et courtoisie.
Quant à Antoine, je ne connais pas sa "formation d'historien" .
Tu dégaines parfois plus vite que ton ombre, David j'espère que comme Lucky Luke, tu n'as pas en plus le chien le plus bête de l'ouest
Quenenni, vous êtes convoqué sur le forum d'actuchomage pour répondre à la question suivante :
Comment fait-on pour RESTER DALE avec les dérives que l'on connait ?
Délai maximum de 7 jours suivant l'envoi de ce post, si vous ne vous présentez pas vous serez radié.
Bien entendu, vous disposez d'un délai de 15 jours pour faire valoir vos droits (si vous faites parti des gens informés de vos droits biensur, faut pas compter sur nous (vos conseillers) pour vous les dire, ça relève de la HAUTE trahison).
David - Je précise c'était pour rire mais si on pouvait avoir une réponse
Le cas des résistants de l'intérieur est des plus délicats. Il y a des gens, que je comprend totalement, qui décident que pour niquer un système, il faut le faire de l'intérieur. Ils ont donc l'air de travailler pour les méchants, mais en fait, usent de leur position pour glaner des infos qu'ils feront passer clandestinement aux résistants déclarés et sabotent leur travail aussi souvent que possible sans que cela puisse détruire leur couverture (une fois choppés, ils ne servent plus à rien).
Souvent, la victoire est due à ces gens infiltrés, souvent, ils sont les premiers à se faire épurer à la Libération, tout simplement parce que s'ils ont bien fait leur boulot de sape, il est difficile de prouver leur double jeu, et c'est d'autant plus difficile quand on est jugé sommairement par une foule d'anciens collabos ou des mecs qui se sont bien gardés d'agir pendant les heures sombres et qui se déchaînent dans la férocité pour se donner une figure de résistants de la dernière heure, se racheter une virginité.
La foule est conne : son QI est enversement proportionnel au nombre de gens qui la compose.
C'est pour cela que je hais les épurations qui suivent le plus souvent les dictatures. C'est pour cela que je trouve l'attitude de l'Afrique du Sud remarquable, en ce qu'ils ont préféré les commissions de réconciliation à la vengeance aveugle...
Je réponds à la convocation ! Pas folle, la guêpe, veut pas être radiée de cet excellent forum !
Je ne suis ni outrée, ni choquée par les propos que vous pouvez tenir, les uns ou les autres, y compris à mon encontre... J'en ai fait autant à votre place quand j'étais chômeuse, et à la place des agents ANPE qui s'expriment ici quand j'étais conseillère (mais, Nyves, je ne suis pas une "vieille" DALE !), et je savais à quoi m'attendre. Il n'est pas question de courage, mais de respect de soi.
La question "comment peut-on rester DALE"... Je me la pose tous les jours, mais je me posais la même quand j'étais conseillère, et je crois que je me poserais le même genre de question dans n'importe quel boulot.
Je crois que dans tous les boulots, il y a forcément des choses que l'on fait, qui vous déplaisent, qui vous heurtent, qui vous révoltent, à moins de vendre des petits pois dans une épicerie, et encore... Tout système a ses dérives et on fait tous des trucs dont on n'est pas fiers par moments. Je crois que l'honnêteté (en ce qui me concerne), c'est de faire ce que je crois juste de faire, et de ne pas faire d'autres choses, que je devrais faire, mais que personne ne m'obligera à faire.
Je crois que je suis devenue DALE parce que je me disais que je pouvais toujours faire mieux que ceux que je connaissais, ou du moins essayer. Parce que si ceux qui, comme moi, ont des convictions, ne prennent jamais ces places-là, ce sont ceux qui n'ont aucune éthique qui les prennent avec délectation (ah...le pouvoir, enfin !), et parce que je me disais que si je n'essayais pas, je n'aurais plus qu'à fermer ma gueule. C'est une façon de voir, je sais, qui ne recueille pas tous les suffrages, mais c'est encore la mienne à ce jour.
Alors, les radiations... J'essaie d'en faire le moins possible, seulement celles que j'appelle "les abonnés absents", ceux qui ne donnent aucun signe de vie ni à la convocation, ni à l'avis avant radiation. Pour les autres, eh bien, j'accepte les excuses les plus hilarantes (je ne peux pas laisser mon chien tout seul, c'est pourquoi je ne suis pas venu à votre convocation - sic-), voire j'appelle les gens chez eux pour leur dire "euh, là, vaudrait mieux venir à la convo, parce que ça fait trois fois que vous ne venez pas et ça va pas le faire...". Bref, c'est peu, trop peu, je le sais, mais c'est bien le moins que je puisse faire.
Là où je crois que mon boulot a du sens, c'est dans la manière dont j'aborde les âneries genre Suivi Mensuel Personnalié avec mes conseillers, c'est aussi quand je refuse obstinément de tricher sur les chiffres, même si je n'ai pas les "résultats" que demande la hiérarchie, c'est quand je me fais entendre en réunion de "chefs", c'est quand j'essaie de revenir aux "fondamentaux" de notre boulot : on est là pour aider les gens, pas pour faire diminuer le chômage...
Comme Rose, comme Nyves, comme bien d'autres à l'ANPE, je me pose des questions tous les jours et je sais que, quelle que soit la manière dont nous faisons notre boulot, nous sommes forcément tous pris dans un système qui nous broie, nous étrangle, et dans lequel nous devons chaque jour essayer de garder notre propre éthique pour survivre. Le jour où je ne pourrai plus le faire, j'arrêterai.
Et, au fait... je ne toucherai pas de prime cette année, et je m'en tamponne le coquillard !
Venceremos !
"Je paierai de ma vie la défense des principes qui sont chers à cette patrie. La honte tombera sur ceux qui ont trahi leurs convictions, manqué à leur propre parole et se sont tournés vers la doctrine des forces armées. Le Peuple doit être vigilant, il ne doit pas se laisser provoquer, ni massacrer, mais il doit défendre ses acquis. Il doit défendre le droit de construire avec son propre travail une vie digne et meilleure.
Lors de ma dernière embauche, des amis se réjouïssaient plus que moi !
Ils s'inquiétèrent de mon peu d'enthousiasme et je leur dis:
"En fait, je sais déjà pourquoi ils vont me virer, et là, je retourne au charbon ...".
ça n'a pas fait un pli, j'ai quand même tenu deux ans ... à pouvoir faire honnêtement mon travail, aprés je me suis fait virer, ce qu'ils voulaient c'est rammasser le maximum de pognon ....
OEG et consorts .... Cela vous dit certainement quelque chose Quenenni ?
Mâme la Directrice, vous dites que vous ne bidouillez pas les chiffres, est-ce à dire que certains bidouillent ?
???
On nous cache tout.
Ben respectueusement votre obligée,
Rose
PS : Cher Dum,
St-Dumortier a écrit :
OEG et consorts .... Cela vous dit certainement quelque chose Quenenni ?
Agente de base, je crois que pour un DALE, OEG OEI BCA prestations, accompagnements et ateliers en tout genre c'est surtout une gestion de folie, pognons, conventions, négociations des objectifs de résultats, contrôles...
OEG - objectif-emploi-groupe -est une prestation collective d'aide à la recherche d'emploi. On peut y travailler autant sur les clarifications de projet (définition des objectifs et mobilisation des ressources) que sur les CV, LM et autres TRE.
C'est une prestation confiée à des sous-traitants, qui ont des objectifs chiffrés de reprises d'emploi à la fin des 3 mois.
perso, la DALE de secteur,
la première fois que je l'ai vue sur mon dernier emploi,
c'était à un pot organisé par l'organisme prestataire.
Elle et les autres,
étaient proches de rouler sous la table,
ivres morts ...
Mais bon,
j'avoue que c'est certainement exeptionnel ...
Cependant ..
posons nous les bonnes questions:
Qui sont les sous traitants de ce type de prestation ?
Qui sont les dirigeants de ces structures ?
Quel "panel" de choix pour l'agence (notement dans les villes moyennes) ?
Quels moyens de contrôle quand les actionnaires de l'organisme sont essentiellement des politiques locaux ?
Quels moyens de sanctions quand l'unique prestataire local fait mal sont travail ?
Quels moyens de défense pour le demandeur d'emploi quand le politique actionnaire de l'unique organisme prestataire souhaite avant un accompagnement "viril" et n'est pas regardant sur les qualités des prestations ?
Pourquoi j'ai le choix de mon "docteur" en santé
et pas de mon "docteur" en emploi ?
St-Dumortier a écrit :
posons nous les bonnes questions:
Qui sont les sous traitants de ce type de prestation ?
Qui sont les dirigeants de ces structures ?
Quel "panel" de choix pour l'agence (notement dans les villes moyennes) ?
Quels moyens de contrôle quand les actionnaires de l'organisme sont essentiellement des politiques locaux ?
Quels moyens de sanctions quand l'unique prestataire local fait mal sont travail ?
Quels moyens de défense pour le demandeur d'emploi quand le politique actionnaire de l'unique organisme prestataire souhaite avant un accompagnement "viril" et n'est pas regardant sur les qualités des prestations ?
Pourquoi j'ai le choix de mon "docteur" en santé
et pas de mon "docteur" en emploi ?
Cher Dum,
Il y a trop de questions. Je vous donne mon sentiment d'agent de la base. Je ne garantis pas l'exactitude.
On a l'impression que les OF (organismes de formation) pullulent, même dans ma petite ville moyenne, à croire que l'insertion est un marché juteux. Les OF sont associatifs ou privés ou consulaires ou institutionnelles ou autre, je ne sais pas tout.
Je connais plein de formateurs talentueux qui sont honteusement exploités par certains OF et vont de CDD en emplois précaires. Et je connais des OF qui font "du bon boulot" sur le plan humain, malgré les pressions. Ca tient souvent aux personnes.
Ce qui fait la différence, pour le choix des sous-traitants, c'est la fiabilité de l'engagement à placer des DE. Les OF prestataires sont sélectionnés et payés en fonction de leur taux de placements.
La mission de placement est une mission quasi-impossible pour un grand nombre de DE au vu des exigences exorbitantes du marché de l'emploi. Missions difficiles pour d'autres... il y a tout de même des résultats, et des réussites.
L'idée de choisir son conseiller-traitant me plaît bien.
On a l'impression que les OF (organismes de formation) pullulent, même dans ma petite ville moyenne, à croire que l'insertion est un marché juteux
Oui, Rose c'est un marché très juteux, et comme tu le soulignes pas forcément pour le formateur de base.
Les formateurs/trices que j'ai vu (surtout le dernier, proprio de la boite) ont souvent une formation vaguement de DRH ou psycho-machin.
Un DRH n'embauche pas, c'est un administratif qui fait respecter les règles d'embauche - ou de débauche d'ailleurs!-
Ce n'est pas un technicien de terrain qui connait les rouages d'une entreprise, j'en ai entendu de belles !!!
Mais la plupart ne sont que des commerciaux sans formation aucune et qui vendent leur salade !
Soit de grosses boites genre Ingeus qui "impressionnent" la direction de l'ANPE (tu penses THE modèle anglo-saxon qui fait si bien dans ces pays ) ou de toutes petites boites qui ne demandent pas cher.
Dans les petites villes, comme le souligne St-Dumortier, doit se poser en plus le problème des intérêts (et je ne parle pas de ceux des DE) entre copinage et magouilles...
C'est finalement très opaque...
Je suis sûre que beaucoup de DE mal équipés ont besoin de ces ateliers de rédaction de CV ou de courriers.
Mais proposer ces prestations à des assistantes de direction confirmées, c'est de la rigolade. Lorsque je prends des cours, c'est pour APPRENDRE quelque chose, pas pour faire l'éducation du formateur.
Et on retombe dans ce vieux clivage français : il faut des diplômes qui sont privilégiés sur l'expérience...
Et là on marche sur la tête. Je me demande à quel moment, ils vont nous ouvrir la bouche pour vérifier la denture, comme un maquignon sur le marché à bestiaux, puisque nous ne sommes plus considérés que comme du bétail
Et on retombe dans ce vieux clivage français : il faut des diplômes qui sont privilégiés sur l'expérience...
J'ai pleins de diplômes et pas d'emploi, et bizarrement on me répond "pas d'expérience, pas d'emploi". La clivage du modéle français se situe plus sur "Avez-vous un réseau? Etes vous "employable" et rentable dés votre premiére minute dans l'entreprise" que sur les conditions d'âge et de diplômes car toutes les catégories sont touchées...
Etes-vous soumis?
C'est plutôt cela que je ressens.
A mon dernier entretien, je n'ai pas seulement fait peur. J'ai appris par la bande ce WE qu'en fait la place est allée au fils d'un ami proche du directeur... Donc, les dés étaient pipés depuis le départ...
D'un autre côté, j'ai aussi appris, par la même occasion qu'un tueur a été recruté comme cadre juste après, qu'il a déjà fait démissionner deux personnes qui étaient là depuis longtemps et que même le pistonné en chier des ronds de chapeau.
Je commence à croire qu'il y a beaucoup de chance dans mes déboires.
Merci pour votre réponse dans laquelle j'ai ressenti beaucoup de sincérité !
Le simple fait de ne pas être choqué de mes propos, de les comprendre et avoir le courage de répondre et assumer votre fonction démontrent votre engagement.
C'est tout ce que je voulais savoir, désolé encore pour les propos choquants, c'est parfois la seule façon d'obtenir la vérité le plus rapidement possible. Et pour ça, je n'ai plus de temps à perdre.
Tout est là.
ca tient toujours aux personnes, en fait et c'est pourquoi je suis pour que les DE et plus généralement les bénéficiaires de l'aide à l'insertion (à noter que l'insertion n'existe que par le refus d'intégration) puissent utiliser eux mêmes les fonds qui sont attribués dans cette objectif.
J'ai déjà évoqué l'idée d'un "chèquier d'insertion sociale" (ou tout autre dénomination) qui permettrai d'aller acheter soi même sa prestation ou formation ou atelier ou payer l'essence ...
n'importe quoi pourvu que cela vienne au bon moment, quand je suis prêt ou quand j'en ai réellement besoin ... et non sur convocation arbitraire d'une machine ... qui ne sait même pas que j'ai plus de compétences que l'intervenant que je vais devoir subir.
L'avantage c'est que ce serait le client qui ferait remonter automatiquement les qualités de ces prestataires.
Actuellemnt tout se passe entre acheteurs et vendeurs ....
Pour le client c'est "ferme ta gu..le" et soit content que la société te paye une "formation".
Le problème c'est que avec ce qu'ils claquent pour m'apprendre à faire un CV,
moi, je pourrais créer une entreprise ....
Mais si je veux créer une entreprise,
ils vont claquer de quoi créer une multinationale rien que pour me fourguer le mode d'emploi du formulaire ACCRE.
Perso je trouve que c'est une trés mauvaise approche de la "satisfaction générale".
Me choisiriez-vous, cher Dum ?
Sans doute avec plaisir,
mais le problème est autre .... Combien de temps me supporteriez vous ?
Plus sérieusement, il se fait que je n'ai pas besoin de l'anpe qui me dit d'autre part qu'elle ne peut rien pour moi.
Pourtant j'ai poussé ma recherche jusqu'à forcer l'entretien avec le DALE.
Je lui ait fait le coup de l'opiniâtre.
Mais rien n'y fait et il m'a seulement fait comprendre qu'il a bien du boulot et que ça bugguait dans tous les coins et que je serai gentil si je foutais pas encore plus de b...el et que bien entendu il annulait la radiation ...
Un accord tacite en somme .....
mais quel pognon perdu ... !
Tout ça sur la névrose du sarkollepin qui voit des branl...rs partout.