Les conséquences économiques du virus

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Yves
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Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Yves »

Sauf que maintenant, les Britishs choisissent leurs migrants… PAS NOUS ! :mrgreen:

Et nous, ce ne sont pas des migrants à 28.600 euros qu'on accueille, mais des migrants à (moins) - 28.600 euros. La nuance est de taille ! :roll:

Y'en a tout plein à Calais, à la Porte de la Chapelle et dans la quasi-totalité des hôtels parisiens ouverts où ils sont logés aux frais de la princesse.

À proximité de là où je réside (dans un rayon de 300 mètres), une dizaine d'hôtels ont été réquisitionnés pour accueillir nos "Chances pour la France"… pendant que des petits vieux (bien de chez nous) survivent en faisant les poubelles et les fins de marché. J'en ai vu plusieurs dimanche dernier au marché Bastille (comme tous les week-ends).

Vive la France !
carl

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par carl »

C'est parti pour la vague de licenciements !
]Renault envisagerait de fermer quatre sites en France, dont l’usine de Flins

C’est ce qu’indique le Canard Enchaîné. Ni le constructeur automobile ni l’Etat français, premier actionnaire de Renault, n’ont démenti ou confirmé les dires de l’hebdomadaire du mercredi.

Le constructeur automobile français Renault envisagerait de fermer quatre sites en France, dont Flins qui assemble la citadine électrique Zoe et la Nissan Micra, dans le cadre d'un vaste plan d'économie qui doit être annoncé la semaine prochaine, selon le Canard Enchainé à paraître mercredi.

Le groupe au losange doit dévoiler le 29 mai les contours d'un vaste plan d'économie de 2 milliards d'euros annoncé en février, selon des sources proches.

Quatre usines seraient fermées en France : Choisy-le-Roi, Dieppe et les Fonderies de Bretagne, pour commencer. Le gros morceau - Flins (….) - viendra plus tard », affirme l'hebdomadaire, sans citer de source. Interrogée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire. Pas de commentaire non plus au ministère de l'Economie.

L'Etat français, premier actionnaire de Renault avec 15 % du capital, prévoit de garantir un prêt bancaire d'environ 5 milliards d'euros pour le constructeur. Mais cette aide n'impliquerait pas de renoncer à des suppressions d'emplois. « Il y a des discussions. Rien n'est figé », a confié à une source proche du dossier, sous couvert d'anonymat.

Dès février, la direction avait évoqué la possibilité de fermer des sites en France et à l'étranger lors de la présentation des résultats annuels. « Nous n'avons aucun tabou et nous n'excluons rien », avait déclaré la directrice générale par intérim, Clotilde Delbos.

Les syndicats n'ont «pas d'informations précises»

Contactés par l'AFP, la CFDT et la CGT ont indiqué n'avoir « pas d'informations précises » sur le plan d'économie. Fabien Gâche, délégué syndical central CGT, a précisé que son syndicat devait être reçu mardi prochain par la direction.


En difficulté avant même la crise du coronavirus qui a provoqué un effondrement du marché automobile, Renault avait enregistré l'an dernier ses premières pertes en dix ans. Le constructeur a vu début avril sa notation financière abaissée au rang d'investissement spéculatif par Standard and Poor's.


A Flins-sur-Seine (Yvelines), l'usine fabrique les citadines Zoe (électrique) et Nissan Micra. Elle a assemblé 160 000 véhicules en 2019 et compte actuellement 2 600 salariés. Le site produisait aussi jusqu'à l'an dernier l'ancienne version de la Renault Clio, désormais entièrement délocalisée en Turquie. Après une mise à l'arrêt des chaînes de fabrication au début du confinement, le 16 mars, Renault a décidé de redémarrer la production le 28 avril.


A Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le site emploie 263 personnes dans la réparation de moteurs et boîtes de vitesses utilisés comme pièces de réemploi.

A Dieppe (Seine-Maritime), l'usine compte 386 salariés et assemble le modèle sportif Alpine A110, un coupé sportif aux ambitions haut de gamme très peu vendu. La cadence de production avait été réduite à 7 véhicules par jour en début d'année.

A Caudan (Morbihan), la fonderie de Bretagne à produit des pièces en fonte pour moteurs, châssis et boîtes de vitesses, avec 385 salariés.
Source : http://www.leparisien.fr/economie/ren ... 8320188.php
Yves
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Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Yves »

C'est parti mon kiki ! (licenciements)

Mon conseiller PE m'a confirmé que sa direction anticipait un véritable tsunami d'inscriptions.

Par ailleurs, la Mairie de Paris + le département seraient débordés de demandes d'aides sociales : RSA, APL, logements, hébergements d'urgence, soutiens ponctuels…

Des milliers de migrants ont été "protégés" dans des hôtels réquisitionnés, les seuls ouverts sur Paris. Quand seront-ils déconfinés et rendus "à la rue" ? (Pendant que d'autres milliers entrent toujours en Europe et que les préfectures ont ordre de traiter en priorité les dossiers de demande d'asile - forcément, on a que ça à foutre en ce moment !). :mrgreen:

Une certitude : La misère va être de plus en plus visible dans les 6 mois à venir…  
willemijns

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par willemijns »

Yves a écrit :C'est parti mon kiki ! (licenciements)
AH ? ^^

Le gros du gros se fera en juillet/aout... les 1 à 2 mois de trésorerie/marge fonderont au soleil principalement en été....

Par exemple, les coiffeurs vont remplir durant 45 jours pour limiter la casse...

Déjà la qualité des tafs disponible sur le marché du travail il y a 3/4 mois était pas térrible mais là je crains le pire des offres d'emploi futures...
carl

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par carl »

Par ailleurs, la Mairie de Paris + le département seraient débordés de demandes d'aides sociales : RSA, APL, logements, hébergements d'urgence, soutiens ponctuels…
La question qui se pose, est de savoir si notre système de protection social va tenir le choc ?
ALBERT56

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par ALBERT56 »

Il y a un discours, porté notamment par le MEDEF mais pas que, qui dit qu'il va falloir travailler plus pour sortir du marasme de la crise.

Exemple :

https://www.lefigaro.fr/social/devrons- ... e-20200519

Or la crise va détruire des entreprises et des emplois, et l'offre de travail va donc diminuer. L'idée de travailler plus est donc paradoxale alors que le nombre de chômeurs va augmenter fortement.

Globalement, on va travailler moins. Si certains travaillent plus, ça signifie que beaucoup d'autres ne travailleront plus du tout. C'est une répartition anarchique et aberrante du travail.
Yves
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Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Yves »

ALBERT56 a écrit :l'offre de travail va donc diminuer.
C'est une évidence ! Encore une fois, le Medef raisonne selon ses dogmes éculés.

Travailler plus pour produire des voitures ? Qui ne trouveront pas preneurs…

Travailler plus dans des hôtels/restaurants fermés ? Pour des clients aux abonnés absents…

Travailler plus chez des artisans qui voient leurs chantiers annulés ? Leurs clients reportant les travaux prévus, attendant d'être fixés sur l'avenir proche…

Travailler plus dans les aéroports, chez Airbus, dans les monuments historiques (fermés), au Printemps, aux Galeries Lafayette, dans les centres commerciaux de plus de 40.000 m2… tous fermés ?

Où travailler plus alors ?

Dans les usines fabricant des masques… sans doute. :mrgreen:
Zorro22

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Zorro22 »

@carl :
La question qui se pose, est de savoir si notre système de protection social va tenir le choc ?
Le RSA, cela représente en gros 10 millards d'euros par an... qui sont payés en grande partie par les départements. Donc les départements vont s'endetter. Et c'est tout !
Les riches sont aux abois, et le planning d'élections est plein en France jusqu'en 2022. Donc tout devra avoir l'air "clean".
Je rappelle qu'en Belgique, l'équivalent du RSA est aux environs de 1000 euros par mois, et l'Etat belge n'a pas fait faillite.

Du fait des élections à venir, je ne crois pas non plus à une ponction de l'épargne des français (sauf si reconfinement éventuel) :
https://www.bfmtv.com/economie/coronavi ... 99461.html
Ce genre de "news", c'est pour faire peur.

Par contre, comme attendu, les pauvres et salariés précaires vont encore souffrir davantage avec la prévisible augmentation des prix de l'immobilier à venir.
Déjà énorme entre 2019 et 2020 : +20 % sur Brest et Rennes, alors qu'aucune donnée économique locale ne justifie un tel délire.
https://www.boursorama.com/patrimoine/a ... 185756f177
willemijns

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par willemijns »

Zorro22 a écrit :Je rappelle qu'en Belgique, l'équivalent du RSA est aux environs de 1000 euros par mois, et l'Etat belge n'a pas fait faillite.
il comprend les APL aussi....
Yves
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Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Yves »

Zorro22 a écrit : Par contre, comme attendu, les pauvres et salariés précaires vont encore souffrir davantage avec la prévisible augmentation des prix de l'immobilier à venir.
Déjà énorme entre 2019 et 2020 : +20 % sur Brest et Rennes, alors qu'aucune donnée économique locale ne justifie un tel délire.
Logiquement, l'immobilier devrait au contraire s'effondrer non ? Les banques vont être très sollicitées pour soutenir l'activité économique (financement et refinancement des entreprises, des artisans…) et devraient restreindre l'obtention de prêts à taux bas, donc limiter les capacités d'achat dans l'immobilier.

L'augmentation des prix en Bretagne est probablement liée à l'arrivée du TGV sur Rennes qui est maintenant à 1h30 de Paris (je le sais pour faire le trajet deux fois par mois. Pas en ce moment).

Actuellement, les prix ne semblent pas bouger ni dans un sens ni dans l'autre (je m'y intéresse de près puisque je vais m'installer en Bretagne dans les mois à venir). J'attends d'ailleurs avec impatience les premiers indicateurs à la hausse ou à la baisse…  :roll:

Comme évoqué plus haut, ce devrait être une baisse avec la récession annoncée sur 2020, l'envolée du chômage et autres problèmes qui vont survenir. Comme une petite sécheresse/canicule par exemple ? :mrgreen:

À Paris, depuis le 17 mars (entrée en confinement), nous avons eu 4 ou 5 jours de "mauvais temps", dont 2 ou 3 de fortes précipitations. En fait, ça fait plus de deux mois qu'il fait grand soleil (souvent avec du vent desséchant). Aujourd'hui : 29 degrés annoncés ! :shock:

Quand j'écrivais en janvier "La France sous le soleil de Satan", ça y ressemble de plus en plus. :mrgreen:

https://www.actuchomage.org/20200105272 ... satan.html
foV3aJA679BZhvi

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par foV3aJA679BZhvi »

willemijns a écrit :
Zorro22 a écrit :Je rappelle qu'en Belgique, l'équivalent du RSA est aux environs de 1000 euros par mois, et l'Etat belge n'a pas fait faillite.
il comprend les APL aussi....
J'ai un bon ami propriétaire en belgique. De mémoire, c'est 900 à 1000 euros (environs) qu'il perçoit sans aucune activité. Je peux lui demander à nouveau.
Cordialement.
willemijns

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par willemijns »

oui pourquoi pas...
Zorro22

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Zorro22 »

@foV3aJA679BZhvi :
J'ai un bon ami propriétaire en belgique. De mémoire, c'est 900 à 1000 euros (environs) qu'il perçoit sans aucune activité. Je peux lui demander à nouveau.
Si vous pouviez SVP, ce serait sympa.

@willemijns :
il comprend les APL aussi....
Je n'ai pas l'impression que les APL soient inclues, les aides aux logements ont l'air d'être locales, selon cet article qui date un peu, mais qui est complet :
https://aide-financiere.net/aides-socia ... uxembourg/

@Yves :
Logiquement, l'immobilier devrait au contraire s'effondrer non ? Les banques vont être très sollicitées pour soutenir l'activité économique (financement et refinancement des entreprises, des artisans…) et devraient restreindre l'obtention de prêts à taux bas, donc limiter les capacités d'achat dans l'immobilier.
Je pense que non : pour que l'immobilier baisse, il faut soit que plusieurs banques fassent faillite, soit que l'Etat fasse faillite. (ou que la demande disparaisse)
Dans ces conditions, obtenir un crédit est difficile, le chômage augmente, le marché devient vendeur, donc le marché chute rapidement.
Sans problème énorme, l'immobilier est une valeur refuge, et, comme l'or, peut tout à fait prendre de la valeur en temps de crise.
D'ailleurs, les montagnes d'argent (fraîchement imprimé) vont amener de l'inflation dans ce secteur. Comme après 2009.
Il peut y avoir beaucoup moins de transactions immobilières, mais ce n'est pas cela qui fait forcément baisser les prix.
De même, et on l'a vu aux USA et en Espagne en 2009 : les banques ne veulent pas toujours brader les maisons et appartements saisis, de peur de faire baisser le marché.
Zorro22

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par Zorro22 »

@Yves : concernant l'immobilier, une partie des liquidités des investisseurs va s'y engoufrer. Je cite le plus récent rapport de prospective du groupe Pictet (une banque suisse) :
<<
Thème 2: une croissance en panne et des taux d’intérêt historiquement bas incitent les investisseurs à se tourner vers des actifs non cotés, offrant
de meilleurs rendements et une diversification des risques. De plus en plus d’entreprises souhaitant rester privées ou le redevenir – pour
bénéficier d’une réglementation plus souple et se libérer de la pression du court terme – sont prêtes à répondre à la demande. Sous l’effet de cette
tendance, les marchés non cotés, qui comprennent le private equity, la private debt et l’immobilier, ne seront plus considérés comme alternatifs.

>>

Les fonds de pension aiment bien l'immobilier.
foV3aJA679BZhvi

Re: Les conséquences économiques du virus

Message par foV3aJA679BZhvi »

Zorro22 a écrit :@foV3aJA679BZhvi :
J'ai un bon ami propriétaire en belgique. De mémoire, c'est 900 à 1000 euros (environs) qu'il perçoit sans aucune activité. Je peux lui demander à nouveau.
Si vous pouviez SVP, ce serait sympa.
Oui, c'est 1000 euros comme propriétaire, je viens d'avoir l'information.
Cordialement.
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