lamienoise a écrit :en fait ces 3% imputés était la base, donc avant (au temps où le livret A dépassait les 3%) cette loi d'imputation était correcte et même avantageuse puisque qu'on ne comptait pas les intérêts au dessus des 3%
alors que maintenant où la majorité des livrets sont en deça des 3% c'est clairement vrai que cette loi est obsolète et pas loyale du tout !
Article R132-1
Pour l'appréciation des ressources des postulants prévue à l'article L. 132-1, les biens non productifs de revenu, à l'exclusion de ceux constituant l'habitation principale du demandeur,
sont considérés comme procurant un revenu annuel égal à 50 % de leur valeur locative s'il s'agit d'immeubles bâtis, à 80 % de cette valeur s'il s'agit de terrains non bâtis et
à 3 % du montant des capitaux.
Cet articles concerne les biens et capitaux non productif de revenu et il y a un second article dans le même état d'esprit dans le cas des contrôles.
Dans le cas des livrets, ils produisent des revenus donc l'évaluation forfaitaire est hors la loi.
lamienoise a écrit :
En fait si tout le monde fait comme vous (envoyer une lettre papier pour se plaindre et proposer l'autre façon de déclarer à la fin de l'année) , l'état sera tellement surchargé par la paperasse engenderée par cette loi obsolète qu'il finira par :
- soit annuler cette directive des 3% (solution la plus rapide pour l'état)
- soit mettre à jour la loi et peut-être faire l'application mensuelle (j'imagine le bordel quand le taux des livrets changent en cours d'année...)
Il y a une autre alternative simple qui résoudrait le problème. Remplacer la case "Argent placé" par "Argent non placé".
Ainsi, la situation rentrerais dans l'ordre. La personne ayant de l'argent non placé serait taxé selon l'évaluation forfaitaire et la personne ayant de l'argent placé n'aurait qu'a déclarer les intérêts perçu sur le mois de perception.
lamienoise a écrit :
Y-a-t-il un modèle Word de cette lettre pour se plaindre de ces 3% ?
Un Word, non. Mais la lettre à été mise en ligne sur ce forum par Roroc sur la page 2 de ce sujet.
lamienoise a écrit :
Après il ya aussi une minorité de gens RSistes qui ont de l'argent dans des livrets ou assurance vie à plus de 3%, et bien pour eux cette imputation est encore louable et légitime...
FAUX. Ils sont tenu de déclarer leurs intérêts perçu comme les autres donc ils sont taxé 3% en plus que ce qu'ils gagnent...
lamienoise a écrit :
je me demande si il existe une personne qui des livrets tellement elevés qu'il obtiendrait des intérêts plus haut que le RSA, si quelqu'un sait comment calculer ce montant de livret, qu'il le dise, c'est des maths et moi je ne suis pas bonne du tout dans la cuisine des chiffres!
RSA pour 1 personne déduction du forfait logement : 461.26€/mois soit 5535.12€/annuel
Capital nécessaire à 3% : 5535.12/3% => 5535.12 * 100 / 3 = 184 504€
Si cette personne à placé son argent sur un livret à 1%, la CAF lui fera payer les 1% d’intérêt + 3% forfaitaire, le capital nécessaire pour supprimer la somme descend à 138 378 €
Et c'est une somme qu'une personne au RSA peut avoir dans certaines situation tel que la revente d'une maison suite à un divorce, à un héritage ou à un déménagement. Cette personne sera donc taxée le temps qu'elle se trouve un nouveau logement (et dans le cas d'un divorce, on a en général que la moitié de ce qu'il faut pour se racheter une maison dans le même secteur).
Pire, une personne qui hérite d'un maison insalubre dans une zone avec une forte valeur locative sans ré-évaluation. Il ne peut la louer, n'aura pas l'argent pour faire les travaux de remise en état pour la remettre sur le marché mais verra son RSA largement impacté donc on l'appauvri de manière injustifié même si elle essaye de revendre le bien et qu'elle n'y arrive pas.
Si elle arrive à revendre ce bien, elle n'en tirera pas grand chose mais l'argent récolté impactera de manière anormale son RSA. La encore, on appauvri la personne.
Ceci est en contradiction même avec l'état d'esprit pour lequel le RSA à été conçu tel qu'il est inscrit dans la loi :
Article L262-1
Le revenu de solidarité active a pour objet d'assurer à ses bénéficiaires des moyens convenables d'existence, d'inciter à l'exercice d'une activité professionnelle et de lutter contre la pauvreté de certains travailleurs, qu'ils soient salariés ou non salariés.