Rebonjour, je suis reconnextée..
Dans une autre vie, j'ai été directeur d'une PME. J'avais 8 hommes (je sais je suis gourmande

)
Non, sérieux, il y avait 2 intérimaires qui apparemment n'étaient pas mal et que j'avais embauché en CDI (un vrai) 2 jeunes de 24/25 ans en bonne santé, sans souci du 3/8 ils le savaient, ils l'avaient pratiqué pendant 3 mois en interim.
Et bien bizarrement quand ils étaient ensemble en équipe de nuit, c'étaient les pannes machine, rien de fait après 8 heures, j'ai retrouvé télé et jeux de société un jour.
J'ai donc "cassé" l'équipe et j'ai eu plein d'arrêt maladie.
Le médecin qui va contrôler le malade sur place (j'ai dû demander un contrôle) n'est pas un médecin du travail. C'est un médecin, sans doute assermenté sur une liste, qui va vérifier sur place la véracité de la maladie.
En un an ce garçon avait travaillé 2 mois et osait envoyer un arrêt de travail de province pour une blessure à la main lors d'un mariage d'un proche.
Les contrôles sécu sont une chose, dont les patrons ne sont pas maitres, mais les contrôles médecins, oui.
Ces employés (c'était il y a environ 8 ans) prenaient pour acquit un poste, arrêt maladie, car il gagnait beaucoup plus au noir, comme il me l'a dit en tout cynisme, avec son salaire et mutuelle et avantages en plus.
Les médecins sont mandatés par l'employeur, mais sachez le pas les contrôles secu. J'ai été une fois contrôlée, mais je crois que le centre est près de chez moi, qu'il faisait beau, que j'avais un pied plâtré, au cas où j'aurais voulu bosser au noir !
Les patrons de PME ne sont pas tous méchants. Je les soignais, mais je l'ai vraiment ressenti comme une trahison ou simplement dû à leur jeune âge. En tous cas ce n'étaient pas des esclaves. A mon avis ils ont dû déchanter depuis.
Quant aux médecins du travail ? Je rigole, je pense à une femme-médecin, âgée qui venait une fois par an en camion.
Et bien c'était rigolo, nous les femmes étions auscultés au-dessus du pull et tous les hommes... en slip !!
Qui prend ces examens au sérieux ?
A chaque fois, nous les dames on était portes de rire...
maguy