bebert a écrit :
On peut rester dans le sujet de départ, non ? Par exemple, j'aimerais connaitre le point de vue de quelqu'un qui est au RSA par rapport à cette idée, après tout j'en doute mais il y en a peut-être qui seraient contents de faire un peu de bénévolat pour sortir et rencontrer des gens ?
J'étais encore au RSA il n'y a pas si longtemps que cela après une traversée du désert de plusieurs années (j'ai enfin trouvé un petit job mais ça ne durera pas) donc je peux te donner mon avis : C'est non.
bebert a écrit :
C'est le caractère imposé qui me chiffonne
La notion de bénévolat, même si elle n'a pas de définition légale implique que ce soit une aide ou un travail volontaire sans rémunération. Cette proposition viole donc les deux points primordiaux du bénévolat puisque l'on oblige à fournir un travail afin d'avoir une rémunération.
Cela crée un lien de subordination ce qui nous fait entrer dans le cas du salariat déguisé et la personne serait donc en droit de réclamer à ce qu'il soit requalifié en salarié. C'est ce qui est arrivé à certains employeurs qui avait fait appel à des auto-entrepreneurs qu'ils géraient non pas comme des prestataires de service mais comme des salariés et c'est la même argumentation qui sert à prouver le travail au noir.
Nous avons donc à la fois une rupture d'égalité de traitement entre citoyen (différence d'application selon les départements) mais c'est en plus une manœuvre illégale au sens du code du travail.
bebert a écrit :mais faciliter le rapprochement des gens au RSA avec le milieu associatif n'est peut-être pas si stupide que ça, si c'est fait avec l’acquiescement du principal intéressé... Des fois, on n'a pas l'idée par soi-même, ça nous est suggéré, on y va un peu à reculons, puis finalement on rencontre des gens cools avec qui on fait des trucs sympas et on y prend goût...
Je peux te répondre à ce sujet car j'ai des activités associatives. Non seulement, les expériences acquise par ce biais ne sont pas reconnue à leurs juste valeur (pas de diplômes ou de certificat) mais en plus les gens faisant parti d'association y sont souvent regroupé par centre d’intérêt et par "classe sociale" donc on a très peu de chance d'établir des contacts avec des gens à même de vous propose un emploi.
Cela démontre que cette idée n'a qu'un seul et unique but : stigmatiser encore plus les allocataires afin de pouvoir les utiliser comme serf.
20 000 bénéficiaire sur le département, 52.17 semaines par année, 7 h par semaine, cela donne 7 303 808 heures soit l'équivalent de 4424 emplois offert "gratuitement". Je suppose que seul les attestations d'associations "éligible" seront valable et qui va décidé de cette "validité" ? Nos élus et haut-fonctionnaire dont ont connait les appétits altruiste (Chirac, Juppé, Cahuzac, Saal, Placé ...) créant un joli commerce de marchandise humaine...
Je relance ma question :
Actu-chômage (et autres association contre le chômage) va-t-il recruter des "animateurs" au RSA contre attestation ? Cela serais marrant de venir troubler ces gens bien placé avec leurs propres ânerie, non ?