Re: argh, le meeting de Marine...
Publié : 17 janv. 2014
Concernant les instances locales, le FN peut très bien se saisir des mairies (Vitrolles, Orange, Toulon) et y appliquer sa politique. Résultat : toutes les subventions autrefois attribuées à des associations "déviantes" (notamment culturelles) ont été suspendues à Vitrolles (affaire du local associatif le Sous-Marin), les Chorégies d'Orange ont été boycottées (c'était en 95 je crois) etc. Cela donne une bonne idée de ce que serait une politique culturelle frontiste si ce parti avait un pouvoir national. Cela donne des idées aussi à certains partis au pouvoir (les LOPPSI, HADOPI et autres joyeusetés ...).
Concernant le nombre de députés à l'Assemblée Nationale, il s'agit d'un chiffre en trompe-l'oeil : d'autres partis, comme EELV ou le Front de Gauche, ont un petit nombre de députés, mais cela est dû au mode de scrutin, qui favorise les grosses formations. Dès que la proportionnelle est instaurée, le nombre de députés frontistes augmente (et celui des autres formations plus petites également). Cela donne la possibilité au FN de former un ou plusieurs groupe(s) parlementaire(s) et éventuellement de se poser en arbitre lors du vote de certaines lois, ou certaines motions de censure contre le gouvernement : en échange de certaines circonscriptions ou du retrait de certain-es candidat-es, nous votons tel texte (ou le rejetons s'il vient de l'autre bord) ou soutenons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement.
Au plan local, il faut garder en tête que le FN s'est déjà posé en arbitre lors d'élections régionales, notamment en Bourgogne, par deux fois. Les conseils généraux ne sont certainement pas en reste pour ce genre d'arrangements. Le FN arrive à faire passer certaines idées, qui à la longue se banalisent. Là est son vrai pouvoir de nuisance.
Concernant le nombre de députés à l'Assemblée Nationale, il s'agit d'un chiffre en trompe-l'oeil : d'autres partis, comme EELV ou le Front de Gauche, ont un petit nombre de députés, mais cela est dû au mode de scrutin, qui favorise les grosses formations. Dès que la proportionnelle est instaurée, le nombre de députés frontistes augmente (et celui des autres formations plus petites également). Cela donne la possibilité au FN de former un ou plusieurs groupe(s) parlementaire(s) et éventuellement de se poser en arbitre lors du vote de certaines lois, ou certaines motions de censure contre le gouvernement : en échange de certaines circonscriptions ou du retrait de certain-es candidat-es, nous votons tel texte (ou le rejetons s'il vient de l'autre bord) ou soutenons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement.
Au plan local, il faut garder en tête que le FN s'est déjà posé en arbitre lors d'élections régionales, notamment en Bourgogne, par deux fois. Les conseils généraux ne sont certainement pas en reste pour ce genre d'arrangements. Le FN arrive à faire passer certaines idées, qui à la longue se banalisent. Là est son vrai pouvoir de nuisance.