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De la crise et de la manifestation du 29/01 je n'ai eu que ce retour : Environ 8000 personnes sur ma ville, j'étais en stage (au domicile des personnes) avec des soins en centre-ville, je n'ai rien vu ce jour (matin et soir !).
C'est peut-être "idiot" de ma part mais j'y croyais, un nouveau mai 68...Rien de nouveau sous le soleil, Sarko continuant à malmener les plus fragiles, sans aucun scrupule. Sa côte de méchanceté et d'inhumanité est revue à la hausse, je ne remercie pas son électorat ainsi que les personnes qui trouvent encore les moyens de "l'excuser"
En invitant les organisations syndicales et le patronat à l'Elysée, Nicolas Sarkozy ne fait pas qu'entretenir une tradition, mise en place dès son élection à la présidence de la République. Certes, son conseiller social, Raymond Soubie, ne cesse de rappeler l'attachement du chef de l'Etat au contact avec les syndicats. 'Du dialogue, encore du dialogue, toujours du dialogue', professe-t-il. Lire la suite l'article
Mais, en temps de crise et de tourmente sociale, même si celle-ci n'est pas généralisée et exacerbée comme dans les départements d'outre-mer, M. Sarkozy a plus que jamais besoin des syndicats. Sans eux, en particulier les cinq confédérations dites 'représentatives', le risque de débordement social est réel.
La demande de l'Elysée est double. Sa priorité reste que les syndicats négocient et aident à la transformation du modèle social français. Dans l'urgence de la crise, cela passe d'abord par l'augmentation de l'efficacité des protections sociales. Pour cette première tâche, il sait pouvoir compter notamment sur la CFDT qui n'a jamais caché sa volonté réformatrice et sa disponibilité. Mais le chef de l'Etat sait aussi que les organisations syndicales doivent remplir leur fonction 'tribunitienne', comme l'appelle M. Soubie. En clair, mieux vaut une journée d'action, celle du 19 mars prochain, cadrant l'ensemble des mécontentements, que des explosions de colère et des revendications secteur par secteur.
LA MOBILISATION DU 19 MARS 'AURA LIEU'
A ce titre, les mobilisations à l'université sont suivies de près par l'Elysée et Matignon. Le pouvoir redoute par-dessus tout les manifestations de jeunes, difficilement contrôlables. Les conseillers de l'Elysée veillent aussi sur d'autres secteurs, comme l'hôpital où le malaise est tel que tout pourrait vite s'enflammer. Une journée d'action est annoncée pour le 5 mars. Avant même le sommet du 18, M. Soubie pronostiquait le maintien par les syndicats de la mobilisation du 19 mars. 'Cette journée aura lieu, les syndicats ne peuvent pas abandonner le terrain contestataire', confiait-il, ajoutant que 'la vraie question est de savoir si on avance ensemble sur des solutions concrètes'.
Conscients de leur propre faiblesse, les syndicats se gardent pour le moment de toute surenchère : pas question de faire du conflit à la Guadeloupe un modèle ou de réclamer une hausse généralisée du smic. D'autant qu'il existe des nuances entre eux : la CFDT met davantage l'accent sur la défense de l'emploi et le traitement social du chômage, tandis que la CGT et FO insistent surtout sur le pouvoir d'achat.
Prudentes, les organisations syndicales ne peuvent pas pour autant abandonner le terrain revendicatif, au risque d'être débordées par les plus contestataires comme Solidaires. Le succès de la mobilisation du 29 janvier leur donne une obligation de résultats. Au soir du 18 février, les dirigeants syndicaux devraient donc exprimer leur 'déception' et maintenir la journée d'action du 19 mars. L'unité syndicale pourrait survivre encore quelque temps, confortée par le ton peu conciliant du Medef qui, invoquant la fragilité des entreprises, récuse toute idée de partage des profits. La crise s'annonce longue et les négociations ardues.
C'est drôle en lisant cette article, j'ai le sentiment de lire le scénario d'un film, d'un mauvais film. Tout est écrit d'avance ! Il faut que le film se termine par un "happy end" !
LeMonde.fr a écrit : Au soir du 18 février, les dirigeants syndicaux devraient donc exprimer leur 'déception' et maintenir la journée d'action du 19 mars
Par contre, si le président se moque franchement d'eux (ce qui n'est qu'une hypothèse ), ils auront bonne mine, avec une "journée d'action" programmée... un mois plus tard !