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Aller de l'avant, pour moi c'est continuer à vivre.
On ne choisit pas de continuer à vivre. La dépression c'est une chape de plomb qui vous englobe le corps, votre cerveau n'est que souffrance et désespoir. Vous ne "Pouvez plus avancer". Ah, si ce n'était qu'une question de volonté .
Je connais une personne qui a choisi le chemin de la déprime, voire de la dépression. Libre à elle,
Je suis tout à fais d'accord avec Maguy :
Désolée de te contredire, mais on ne choisit pas la déprime ou la dépression. C'est comme la grippe, ça vous tombe dessus. C'est une vraie maladie, pas l'expression de faiblesses.
"Choisir le chemin de la déprime" : La grippe, ça passe, la dépression c'est plus longtemps et parfois, c'est comme le cancer, cela vous tue à petit feu contre votre volonté : personne ne choisit volontairement d'être malheureux et de souffrir mentalement au point de vouloir mourir.
Yaka, fauke, taka : autant demander à un aveugle de voir ou à un paraplégique de marcher
Tout cela est dit dans la bonne humeur car je ne veux froisser personne. : A chacun ses batailles et ses armes pour se défendre. On ne nait pas tous avec la même armure ou parfois on la perd en cours de route.
Je ne suis pas pour le couvage, ni pour l'agression.
J'ai éliminé de mes relations, les personnes qui me demandaient où en était ma situation professionnelle et lorsque je répondais je suis toujours en recherche d'emploi, me plaignait. Non, il faut arrêter ce système de compassion.
A l'inverse j'ai arrêté aussi des relations agressives qui me traitaient de feignasse, sans le dire ouvertement, mais de façon indirecte.
J'existe en dehors du travail. On ne doit pas réduire une personne à un statut.
Pensez-vous aider qqn en dépression en lui disant : ma/mon pauvre, tu n'as pas de chance, c'est la vie, on n'y peut rien, c'est la faute de ton patron, du gourvernement....
Elle/il ne fera que s'enfoncer et même s'y complaire en se comportant comme victime et en accablant toute la société de ses problèmes.
Lui faire comprendre qu'il/elle a besoin du soutien d'un professionnel est la meilleure aide qu'on puisse lui apporter.
On ne peut pas changer le monde, mais s'y adapter. De tout temps cela a été comme cela. A différentes époques il y a eu des difficultés ici ou ailleurs.
Quand il pleut on sort son parapluie, quand il fait beau on sort ses lunettes de soleil. Passer son temps à râler ne changera rien. Pour survivre, il faut s'adapter.
Ce que j'exprime peut engendrer des réactions peu plaisantes, mais je ne pense pas avoir tort. Ca ne me dérange pas si je n'ai pas d'appui sur le forum, je n'en cherche pas. Je ne suis pas du genre mouton de Panurge.
Un extrait d'un roman psychologique que j'ai lu : l'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle
On ne peut pas être heureux si l'on se voit victime des événements ou des autres. Il est important de comprendre que c'est toujours vous qui décidez de votre vie, qu'elle qu'elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c'est vous qui êtes le directeur de votre vie. C'est vous qui êtes aux commandes. Vous êtes le maître de votre destin.
Je m'arrêterai là. Je ne peux pas contraindre qqn à vouloir être heureux.
Bonjour Paulina,
Ce que tu dis de manière un peu abrupte est vrai : nous n'avons pas d'autre choix que de s'adapter, à défaut de nous révolter.
Par contre, je crois que certaines souffrances voire beaucoup sont légitimes. Et c'est même la souffrance qui amène le changement et donc l'adaptation. Je crois que quelqu'un qui n'a plus de quoi vivre seul a de quoi souffrir. Se contenter de se plaindre (intérieurement ou extérieurement) n'est pas efficace ni recommandé. Mais il y a un juste milieu entre se victimiser et dénier, refouler sa souffrance. Le réel peut entraîner des souffrances et rendre fou. Là est la limite à l'adaptation. Il faut parfois changer les choses à l'extérieur pour qu'elles soient vivables. Tout n'est pas subjectif, loin de là. Il y a des situations objectivement invivables, ou difficilement. Tant que ce n'est pas le cas, tu as bien raison de continuer à profiter de la vie et de ne pas céder à la culpabilisation ou à la victimisation.
Une personne m'a raconté les nombreuses tentatives de suicide d'une personne. Pensez vous que cette personne était pauvre ? Non pas du tout, au contraire, très riche. Mais elle pensait pouvoir tout acheter avec son argent, même un mari mais malheureusement l'homme est parti.
Je connais une personne qui a eu beaucoup de maladies, est passée plusieurs fois sur la table d'opération. Elle est tombée en dépression mais a réussi à s'en sortir en consultant un professionnel.
Je connais une personne aveugle qui est toujours souriant et qui fait partie d'une chorale.
Personne n'est à l'abri d'un malheur et chacun a vécu à un moment donné de sa vie un ou des malheurs. Pourtant tout le monde ne réagit pas de la même façon face à ces événements. S'en sortir ce n'est pas refouler sa souffrance, la nier, mais l'exprimer devant un professionnel qui permet de l'évacuer et d'aller mieux. La ruminer seul(e) chez soi n'apporte rien.
La question posée au départ était comment garder le moral ? Je constate être la seule à avoir apporté une réponse positive.
Ca me fait doucement rigoler, les yaka fokon à la sauce méthode Coué et pensée positive...
Comment sortir la tête de l'eau lorsque les circonstances extérieures, sur lesquelles on n'a aucune prise, nous pousse encore plus bas (voire carrément dans le mur)?
Se la jouer "youpi-tralala" lorsque l'on accumule des merdes, désolée mais c'est complètement stupide.
Ca me fait doucement rigoler, les yaka fokon à la sauce méthode Coué et pensée positive...
Moi aussi, surtout que les réponses données sont complètement à côté.
Avoir une dépression n'a rien à voir avec la quantité d'emmerdes.
Tes exemples Paulina sont un peu minables, on dirait le "je connais le fils du cousin du voisin de mon gardien qui..."
Je n'arrive plus à retrouver le titre, mais j'avais lu un livre autobiographique de Philippe Labro, pourtant riche, beau mec à qui tout semble réussir et qui se réveille un matin en pleine dépression. Il mettra des années à guérir, et encore.
Là je sens que je déprime...
Pas triste mon bebert, je suis un brin irritée quand on ne sait pas lire, qu'on répond à côté avec toute la mauvaise foi possible.
Dans le fond, tout ça n'est pas très important, il n'y a pas de quoi se crêper le chignon, pourquoi gâcher le plaisir de discuter ensemble ? Allez, revenons au moral, pour ça je vais nous faire une bonne tasse de thé, vous viendez ?
Dépression et anticyclone! Quelle atmosphère!
Le moral. Avec ou sans travail, il n'est pas nécessairement toujours au zénith! Et il n'est pas, et heureusement, exclusivement dépendant du fait de travailler ou pas!
Il y a des grincheux et grincheuses en poste, des grognons et des grognones au chôm!
L'humeur, c'est comme la météo: c'est variable!
Bébert, pour le thé, merci et sans nuage, s'iou plé!
Question destin, je dois être un peu con. Je ne me suis jamais fixé aucun objectif, prenant les choses comme elles venaient, si elles venaient. Je me suis protégé de tout engagement qui risquait à un moment ou à un autre de devenir pesant, genre mariage et gamins avec crédit sur vingt ans et goulag à la clé... S'engager dans un boulot, ça n'a jamais été un problème, quand j'en avais marre j'arrêtais.
Mon destin, je ne sais pas si j'en suis maître ou pas, je ne me suis jamais imaginé que j'en avais un...
bebert a écrit : Question destin, je dois être un peu con. Je ne me suis jamais fixé aucun objectif, prenant les choses comme elles venaient, si elles venaient. Je me suis protégé de tout engagement qui risquait à un moment ou à un autre de devenir pesant, genre mariage et gamins avec crédit sur vingt ans et goulag à la clé... Mon destin, je ne sais pas si j'en suis maître ou pas, je ne me suis jamais imaginé que j'en avais un...
Merci pour cette réflexion. J'ai aimé. Mon objectif à moi, c'est: le moins de contraintes possibles. Et jusqu'à maintenant, j'ai plutôt très bien réussi!
Mon destin, c'est mon chemin. Et c'est moi qui le trace.
bebert a écrit :S'engager dans un boulot, ça n'a jamais été un problème, quand j'en avais marre j'arrêtais.
Oui, je suis d'accord avec cette conception! La difficulté aujourd'hui, c'est que si l'on décide d'arrêter dans une boîte et bien on ne peut plus décider de recommencer dans une autre!
car je ne veux froisser personne. 
: A chacun ses batailles et ses armes pour se défendre. On ne nait pas tous avec la même armure ou parfois on la perd en cours de route.
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