Racisme social
Publié : 17 juin 2010
Au esclavagisme institutionalisé se conjugue le racisme social qui produit la pauperphobie. (pauper = pauvre, xéno = étranger)
Comment résister au niveau individuel tant qu'une conscience et action collective n'existe pas encore suffisamment ? Je pense aux situations très concrètes. L'insertion et l'accompagnement sont des néologismes dans le sens qu'il s'opère derrière ces notions des actions qui sont loin des bonnes intentions que l'on veuille nous faire croire .
Un individu libre a le droit d'accepter ou de refuser un accompagnement. Je ne me balade pas avec une personne qui s'impose à moi. C'est moi qui choisit dans un consentement mutuel d'accompagner quelqu'un ou d'être accompagné.
Faudrait-il rentrer en résistance pour refuser un accompagnement non choisi et non souhaité ? Et si oui dans quelle forme ? Si les armes sont trop inégales (et dans la grande majorité des cas elles le sont) le refus d'un accompagnement ne pourra pas se faire ouvertement. Serait-il donc judicieux de saboter les accompagnements ? Quelles pourraient être les moyens de se soustraire d'un "accompagnement" et d'une "insertion" imposée ?
Le moment serait-il venu de monter d'un cran et de rentrer dans une subversitivé dans les actions collectives et individuelles ?
Hier encore j'entendais les arguments d'une journaliste allemande, que les mesures de Hartz auraient "malgré tout" (que voulait bien dire ce "malgré tout" ? Malgré toute la misère engendrée ? Malgré la non-adhésion des personnes concernées ?) fait ses preuves : tant de centaines de milliers de chômeurs de longues durée auraient "retrouvé un emploi". Ce qu'elle a omis de préciser était que les "emplois retrouvés" étaient dans la majorité des cas des emplois imposés et payés si peu qu'un plein temps ne suffit pas d'en vivre.
L'Etat subventionne les salaires misérables que les entreprises paient au nom de la sainte compétitivité. Un autre argument était que les chômeurs de longue durée ne seraient plus capables d'après cette journaliste de travailler sur le "premier marché de l'emploi" (les emplois desquels on peut vivre et qui ne sont pas précaires). Or, avec ce système, l'Etat creuse lui-même les déficits qu'il prétend déplorer et qu'il met sur le dos de <la crise>.
Salaire de misère => cotisations sociales de misères => "les caisses sont vides" => il faut de la rigueur => encore plus de misère ...
En ce moment précis, en Allemagne resurgissent des voix pour "sauver" les chômeurs de longues durée d'une trop longue période de chômage qui les rendraient définitivement inapte pour le "vrai maché de l'emploi". => Préparation des arguments dans les médias pour la coercition. => esclavage institutionnel.
En seulement 4 mois, l'Allemagne a oublié le jugement sévère de la Cour constitutionnelle qu'elle a rendu sur le système Hartz. Le thème central dans la plaînte contre Hartz 4 a été la dignité de la vie humaine des enfants, où la Cour de sa propre initiative a rajouté la dignité de la vie des adultes dans ses explications. 4 mois. Je me demande ce qu'on peut faire si le gouvernement ne respecte pas la décision de sa propre Cour constitutionnelle. Il reste la Cour européenne (CE) ?
La France a été condamnée a maintes reprises par la CE pour les conditions déplorables dans ces prisons. Qu'est-ce que cela a changé ?
Les politiques au gouvernement actuel sont si "décomplexés" que même après la révélation de scandales à répétition, après une condamnation de justice il n'y a aucune suite, ni juridique ni politique ni individuel. Après plusieurs condamnations de la France de la part de la CE il n'y a eu aucune suite, ne serait-ce que le paiement d'une amende. Que devons nous conclure de ces constats ?
Comment résister au niveau individuel tant qu'une conscience et action collective n'existe pas encore suffisamment ? Je pense aux situations très concrètes. L'insertion et l'accompagnement sont des néologismes dans le sens qu'il s'opère derrière ces notions des actions qui sont loin des bonnes intentions que l'on veuille nous faire croire .
Un individu libre a le droit d'accepter ou de refuser un accompagnement. Je ne me balade pas avec une personne qui s'impose à moi. C'est moi qui choisit dans un consentement mutuel d'accompagner quelqu'un ou d'être accompagné.
Faudrait-il rentrer en résistance pour refuser un accompagnement non choisi et non souhaité ? Et si oui dans quelle forme ? Si les armes sont trop inégales (et dans la grande majorité des cas elles le sont) le refus d'un accompagnement ne pourra pas se faire ouvertement. Serait-il donc judicieux de saboter les accompagnements ? Quelles pourraient être les moyens de se soustraire d'un "accompagnement" et d'une "insertion" imposée ?
Le moment serait-il venu de monter d'un cran et de rentrer dans une subversitivé dans les actions collectives et individuelles ?
Hier encore j'entendais les arguments d'une journaliste allemande, que les mesures de Hartz auraient "malgré tout" (que voulait bien dire ce "malgré tout" ? Malgré toute la misère engendrée ? Malgré la non-adhésion des personnes concernées ?) fait ses preuves : tant de centaines de milliers de chômeurs de longues durée auraient "retrouvé un emploi". Ce qu'elle a omis de préciser était que les "emplois retrouvés" étaient dans la majorité des cas des emplois imposés et payés si peu qu'un plein temps ne suffit pas d'en vivre.
L'Etat subventionne les salaires misérables que les entreprises paient au nom de la sainte compétitivité. Un autre argument était que les chômeurs de longue durée ne seraient plus capables d'après cette journaliste de travailler sur le "premier marché de l'emploi" (les emplois desquels on peut vivre et qui ne sont pas précaires). Or, avec ce système, l'Etat creuse lui-même les déficits qu'il prétend déplorer et qu'il met sur le dos de <la crise>.
Salaire de misère => cotisations sociales de misères => "les caisses sont vides" => il faut de la rigueur => encore plus de misère ...
En ce moment précis, en Allemagne resurgissent des voix pour "sauver" les chômeurs de longues durée d'une trop longue période de chômage qui les rendraient définitivement inapte pour le "vrai maché de l'emploi". => Préparation des arguments dans les médias pour la coercition. => esclavage institutionnel.
En seulement 4 mois, l'Allemagne a oublié le jugement sévère de la Cour constitutionnelle qu'elle a rendu sur le système Hartz. Le thème central dans la plaînte contre Hartz 4 a été la dignité de la vie humaine des enfants, où la Cour de sa propre initiative a rajouté la dignité de la vie des adultes dans ses explications. 4 mois. Je me demande ce qu'on peut faire si le gouvernement ne respecte pas la décision de sa propre Cour constitutionnelle. Il reste la Cour européenne (CE) ?
La France a été condamnée a maintes reprises par la CE pour les conditions déplorables dans ces prisons. Qu'est-ce que cela a changé ?
Les politiques au gouvernement actuel sont si "décomplexés" que même après la révélation de scandales à répétition, après une condamnation de justice il n'y a aucune suite, ni juridique ni politique ni individuel. Après plusieurs condamnations de la France de la part de la CE il n'y a eu aucune suite, ne serait-ce que le paiement d'une amende. Que devons nous conclure de ces constats ?