Je serais assez curieuse de comprendre pourquoi les chercheurs d’emploi (crise d’asthme) sont "sous-traités".
Quand on parle du « sous-continent indien », ça me fait pas immédiatement penser au Taj Mahal. Toutes ces sous-traites se font par télé-traite jusqu’à la re-traite. C’est à dire, jusqu’à ce que le chômeur soit recyclé ou qu’il puisse être trait, jusqu'à ce qu'il soit rayé. L’esclave est traité, les p’tits vieux sont re-traités, le chômeur est sous-traité.

Parce qu'il le vaut bien?
Assez rigolé, j'ai eu droit moi aussi à mon accompagnement par un vrai psy sensé favoriser mes retrouvailles avec le monde merveilleux du travail. Je vous livre ici l'échange de mails qui a conclu cette édifiante expérience . Toute ressemblance et blablabla..........
Le contexte: un mois après le "suivi"de trois mois, le conseiller sibyllin me contacte par téléphone pour savoir où j'en étais. Comme je venais justement d’essuyer un revers de plus et donc de me taper une méga crise existentielle d'angoisse, je lui raconte mes aventures calamiteuses et il me conseille de reprendre un emploi dans un secteur qui a failli avoir ma peau, en me précisant bien que je n'avais plus bcp de temps devant moi. Ce qui déjà est extrêmement rassurant, quant au bout de quelques minutes, il me raccroche presque au nez parce qu'un conseiller pôle emploi frappe à sa porte. ?????!!!!!.
Il a certes rappelé, mais moi, j'étais à fendre des bûches de bois dans la remise, histoire de me calmer les nerfs. Alors il m'a envoyé un mail....
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Madame Lusagère,
> > Excusez moi pour l'interruption du coup de fil que nous avons eu le 3 février. Un conseiller pole emploi est venu dans mon bureau pour me demander des informations. J'ai essayé de vous appeler plusieurs fois depuis, sans réussir à vous joindre. Je vous propose de me rappeler au 03 XXXXXXX le 9 février dans la matinée (9h30/12h15) pour continuer notre conversation.
> > Cordialement
Olivier Cracotte
Conseiller sibyllin
Monsieur Cracotte,
> Je ne vous rappellerai pas, je n'en vois pas l'utilité.
> Vos conseils et attitudes me rendent encore plus malade que je ne le suis ; je mesure à leur inanité combien je ne suis pas écoutée. Et s'il suffit qu'un agent pôle emploi vienne dans votre bureau pour reporter une conversation avec une usagère dans la détresse, cela en dit long sur vos priorités.
> Je comprends très bien que les réflexions de monsieur "tout le monde" puissent être maladroites mais quand elles viennent d'un jeune professionnel diplômé, ça me fait vraiment peur. Je vous remercie néanmoins pour la révision de mes lettres de motivation et cv, mais pour le reste, épargnez moi, j'ai bien assez de mal comme ça à garder la tête hors de l'eau.
> Voilà, maintenant vous comprendrez mieux pourquoi j'ai quelques difficultés à être recrutée (hormis mon âge, mon manque de véhicule, mon physique de star, mes diplômes et expériences qui ne valent plus grand chose et le fait qu'il n'y ait simplement plus de travail rémunéré pour tous).
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> Salutations,
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> Monique Lusagère (c'est moi!)
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Madame Lusagère,
Excusez moi mais même dans notre métier, il peut nous arriver d'avoir des urgences. Cette interruption n'avait rien de personnel. Je vous ai même contacté à de multiples reprises par téléphone et envoyé un mail pour continuer la conversation que nous avions à peine commencé.
J'ai bien conscience que la situation est loin d'être évidente pour vous, de vos difficultés suite à votre dernier poste. Réintégrer ce type de structures serait la solution ultime, mais il y a beaucoup d'autres possibilités avant celle-ci. Etant donné votre polyvalence, il est tout à fait possible d'élargir à d'autres métiers qui ne sont pas dans ce secteur.
Pour trouver un emploi dans le tourisme, je vous suggère de faire dans un premier lieu une EMT, une AFPR ou de faire une licence professionnelle.
Etant donné le peu d'informations suite au coup de fil, je ne peux pas vous aider davantage.
Je reste toutefois à votre écoute si le souhaitez
Monsieur Cracotte
Conseiller Sibyllin.
CQFD!