
À VOIR À LA TÉLÉ
Re: Le travail malade du chômage
J'avais jamais vu Laurent Cordonnier, dont j'ai toujours énormément apprécié les écrits. Je l'ai trouvé très beau mec ! 

Re: Le travail malade du chômage
Eh ben ça fait mal et ça fait du bien à la fois , merci à Arte de dire la vérité , bcp de dignités dans les témoignages , la résignation s'insinue malgré tout , toujours cette phrase que j'entends bien trop souvent , mieux vaut faire de l'interim , mieux vaut cela que de ne rien faire.
Un beau documentaire à ne pas louper !
Un beau documentaire à ne pas louper !
Re: Le travail malade du chômage
Merci Arté d'avoir diffusé ce documentaire très criant de vérités ... en espérant qu'un grand nombre de personnes l'ai vu également ! 

Re: Le travail malade du chômage
Je viens de regarder "Le travail malade du chômage", j'ai eu un peu peur au début (le style "reportage vérité" me fait ch...)
mais il ne s'agissait pas de cela. Dommage que ce ne soit pas France 2 qui produit un tel documentaire.
Il y a un extrait qui m'a particulièrement choqué: On voit un entretien entre un salarié qui vient de terminer une mission d'intérim et une employée d'une agence d'intérim-insertion (c'est quoi ce truc?). L'employée demande au salarié: pas de soucis? je me demande si elle ne pose pas plusieurs fois la question sous des formes différentes et finalement elle précise sa demande: pas de retard? pas d'absence?
On entend le même discours infantilisant tout au début du doc' dans la bouche de ce qui apparait être une exploitante agricole qui emploie des salariés en insertion.
Ils ont commis quel crime tout ces gens pour être maltraités de cette façon? Ils sont chômeurs de longue durée...des délinquants quoi?
mais il ne s'agissait pas de cela. Dommage que ce ne soit pas France 2 qui produit un tel documentaire.
Il y a un extrait qui m'a particulièrement choqué: On voit un entretien entre un salarié qui vient de terminer une mission d'intérim et une employée d'une agence d'intérim-insertion (c'est quoi ce truc?). L'employée demande au salarié: pas de soucis? je me demande si elle ne pose pas plusieurs fois la question sous des formes différentes et finalement elle précise sa demande: pas de retard? pas d'absence?

On entend le même discours infantilisant tout au début du doc' dans la bouche de ce qui apparait être une exploitante agricole qui emploie des salariés en insertion.
Ils ont commis quel crime tout ces gens pour être maltraités de cette façon? Ils sont chômeurs de longue durée...des délinquants quoi?

Re: Le travail malade du chômage
Moi aussi ça m'a choqué !tristesir a écrit :Je viens de regarder "Le travail malade du chômage", (...) Il y a un extrait qui m'a particulièrement choqué: On voit un entretien entre un salarié qui vient de terminer une mission d'intérim et une employée d'une agence d'intérim-insertion (c'est quoi ce truc?) (...) discours infantilisant

Le discours à la limite pa/ma/ternaliste raciste car cet homme (+ agé) était originaire d'un pays arabe ! ben ouais y sont pas très évolué, hein ? pfff, yeurk... Puis comme elle le piège - peut-être inconsciemment - concernant les vacances ! Enfin, j'espère pour ce monsieur qu'ils/elles lui ont donné une bonne note

Et puis quoi au bout de 2 ans on les jette, ces personnes en “interim d'insertion“ ?! ...“interim d'insertion“, c'est la meilleure celle-là ! Une nouvelle recette à la mode ? Une façon de justifier et d'assurer deux années de contrat pour l'agence, bingo !$!

Re: Le travail malade du chômage
En tout cas c'est le seul documentaire de faits réels, brut de terrain et sans maquillage que je vois sur le chomage...et ça fait du bien ! Donc merci à la réalisatrice 

documentaire "les fils de la Terre" à voir !
http://www.pluzz.fr/les-fils-de-la-terr ... 22h15.html
Les fils de la terre
du mardi 28 février 2012 à 22h15
Le 29 mars 1999, Christian, le père du réalisateur, tombe sur son lit en agonisant. Il vient d'ingérer des pesticides et ne se relèvera pas. L'agriculteur de 45 ans était acculé par les dettes et menacé de faillite. Jusqu'au bout, il s'était battu seul et dans l'indifférence générale...
Les fils de la terre
du mardi 28 février 2012 à 22h15
Le 29 mars 1999, Christian, le père du réalisateur, tombe sur son lit en agonisant. Il vient d'ingérer des pesticides et ne se relèvera pas. L'agriculteur de 45 ans était acculé par les dettes et menacé de faillite. Jusqu'au bout, il s'était battu seul et dans l'indifférence générale...
Re: documentaire "les fils de la Terre" à voir !
Salut,
Je l'ai vu hier !
Très touchant !
Un très beau documentaire, avec une belle écriture, intimiste
A voir effectivement !
Je l'ai vu hier !
Très touchant !
Un très beau documentaire, avec une belle écriture, intimiste
A voir effectivement !
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
Je suis révoltée par l'attitude du père de Sébastien, qui traite son fils comme une merde parce qu'il ne s'en sort pas.
Je déteste ces vieux cons qui, bien qu'ils aient trimé comme des fous (souvent au détriment de leur vie de famille), fiers d'avoir été des esclaves, sont restés scotchés sur les 30 glorieuses et ne voient pas à quel point les choses ont changé. Aveugles, ils ont le cœur sec et sont prompts à cracher sur leurs gosses au nom d'une "valeur travail" totalement masochiste. Pour eux, ce n'est pas le système qui est à mettre en cause mais les individus, considérés comme des fainéants et des incompétents. Gerbant. (Et en plus, ça vote certainement à droite
) Pas étonnant qu'on soit obligé de prendre des antidépresseurs pour ne pas avoir envie de se pendre quand on fréquente des vieux cons pareils.
Dommage que l'auteur ne se soit pas penché davantage sur les causes économiques qui acculent nombre d'agriculteurs. Elles sont juste évoquées. J'aurais aimé un léger approfondissement.
Je déteste ces vieux cons qui, bien qu'ils aient trimé comme des fous (souvent au détriment de leur vie de famille), fiers d'avoir été des esclaves, sont restés scotchés sur les 30 glorieuses et ne voient pas à quel point les choses ont changé. Aveugles, ils ont le cœur sec et sont prompts à cracher sur leurs gosses au nom d'une "valeur travail" totalement masochiste. Pour eux, ce n'est pas le système qui est à mettre en cause mais les individus, considérés comme des fainéants et des incompétents. Gerbant. (Et en plus, ça vote certainement à droite

Dommage que l'auteur ne se soit pas penché davantage sur les causes économiques qui acculent nombre d'agriculteurs. Elles sont juste évoquées. J'aurais aimé un léger approfondissement.
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
ah mon dieu ce type ....
son gosse bosse 15 h par jour et il le trouve fainéant
ça m'échappe, ce type de relations humaines
son gosse bosse 15 h par jour et il le trouve fainéant
ça m'échappe, ce type de relations humaines
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
C'est typique d'une génération. Mes parents étaient aussi comme ça. Ils ont été esclaves toute leur vie, et fiers de l'être. Ils ont fait passer le boulot avant tout le reste. Il fallait que les autres soient fiers d'être des esclaves aussi : c'était ça, leur conception de la dignité humaine. Bien sûr, les jeunes étaient tous des fainéants : mon père crachait systématiquement sur les apprentis qu'on lui confiait. Et nous, leurs enfants, avions "de mauvaises fréquentations" et étions "sous mauvaise influence" parce qu'en grandissant et en regardant ce qu'il se passait autour de nous, nous n'avions pas la même conception des choses. Ils en venaient à regretter que nous ayons fait quelques études "qui nous ont fourré de mauvaises idées dans la tête". Il va sans dire que quand je me suis retrouvée au chômage et que je n'ai pas retrouvé de travail, c'était entièrement de ma faute.
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
Je crois que beaucoup de gens extrapole leur expérience de vie en une loi de "validité générale" pour tous, leur expérience personnelle est le centre du monde, la vérité absolue. Ils sont incapables d'imaginer qu'il puisse exister d'autres situations, d'autres réalités, d'autres vies, d'autres conditions sociales, économiques, politiques...
Cette incapacité de se mettre à la place de l'autre, de réfléchir me fait osciller entre colère, tristesse, désespoir, indifférence, mépris, déprime, détachement, et je me suis souvent demandé : dois-je m'imposer la tolérence envers ceux qui sont intolérents envers moi, ou, "sujet de bac", faut-il être tolérant avec les intolérants ?
Quand on essaie d'expliquer, de dialoguer, d'argumenter, c'est souvent perçu comme "des excuses", comme une justification de son tort implicite, c'est peine perdue. (ce n'est que mon expérience)
On a pu constater cette réaction d'incompréhension totale par exemple envers des malades en dépression (aujourd'hui peut-être un peu moins qu'il y a 15-20 ans, mais on en trouve toujours). Combien y a-t-il qui croient (croyaient) que la dépression n'est qu'un manque d'ambition, de motivation ou un état de paresse. "Secoue-toi, reprends-toi, quand on veut on peut, moi aussi j'ai des moments de déprime, mais je n'en fait pas tout un fromage etc."
Mes parents ont pleinement profité des 30 glorieuses, mais ils avaient fait aussi l'expérience de réfugiés politiques (RDA -> RFA), la vie dans deux camps de réfugiés, le chômage, d'avoir tout perdu et recommencer à zéro. Je n'ai jamais entendu ma mère dire du mal d'un chômeur, d'anciens allemands rapatriés de la Russie (qui ne sont pas bien vus en Allemagne) et elle ne m'a jamais fait le moindre reproche concernant mes périodes de chômages, mes choix de vie etc. Je me rends compte quelle chance que cela représente car j'ai l'impression que cette attitude est plutôt rare.
Est-ce qu'elle aurait eu la même compréhension sans ses expériences ? Evidemment j'ai envie de répondre oui, mais je n'ai pas de certitude.
Inversement, est-ce que ceux qui sont plus tolérants, plus empathiques que d'autres, ont nécessairement souffert, est-ce que leur tolérence ne résulte "que" de leur propre souffrance ? En me posant la question j'ai l'impression que la réponse est "non". Avoir souffert peut aider à mieux comprendre la souffrance de l'autre, mais ce n'est ni une condition suffisante ni nécessaire, il me semble, de la capacité de s'imaginer à la place de l'autre. Ceux et celles qui s'engagent pour les autres n'ont pas tous subi le sort qu'ils essaient d'atténuer chez ceux qu'ils aident.
Cette incapacité de se mettre à la place de l'autre, de réfléchir me fait osciller entre colère, tristesse, désespoir, indifférence, mépris, déprime, détachement, et je me suis souvent demandé : dois-je m'imposer la tolérence envers ceux qui sont intolérents envers moi, ou, "sujet de bac", faut-il être tolérant avec les intolérants ?
Quand on essaie d'expliquer, de dialoguer, d'argumenter, c'est souvent perçu comme "des excuses", comme une justification de son tort implicite, c'est peine perdue. (ce n'est que mon expérience)
On a pu constater cette réaction d'incompréhension totale par exemple envers des malades en dépression (aujourd'hui peut-être un peu moins qu'il y a 15-20 ans, mais on en trouve toujours). Combien y a-t-il qui croient (croyaient) que la dépression n'est qu'un manque d'ambition, de motivation ou un état de paresse. "Secoue-toi, reprends-toi, quand on veut on peut, moi aussi j'ai des moments de déprime, mais je n'en fait pas tout un fromage etc."
Mes parents ont pleinement profité des 30 glorieuses, mais ils avaient fait aussi l'expérience de réfugiés politiques (RDA -> RFA), la vie dans deux camps de réfugiés, le chômage, d'avoir tout perdu et recommencer à zéro. Je n'ai jamais entendu ma mère dire du mal d'un chômeur, d'anciens allemands rapatriés de la Russie (qui ne sont pas bien vus en Allemagne) et elle ne m'a jamais fait le moindre reproche concernant mes périodes de chômages, mes choix de vie etc. Je me rends compte quelle chance que cela représente car j'ai l'impression que cette attitude est plutôt rare.
Est-ce qu'elle aurait eu la même compréhension sans ses expériences ? Evidemment j'ai envie de répondre oui, mais je n'ai pas de certitude.
Inversement, est-ce que ceux qui sont plus tolérants, plus empathiques que d'autres, ont nécessairement souffert, est-ce que leur tolérence ne résulte "que" de leur propre souffrance ? En me posant la question j'ai l'impression que la réponse est "non". Avoir souffert peut aider à mieux comprendre la souffrance de l'autre, mais ce n'est ni une condition suffisante ni nécessaire, il me semble, de la capacité de s'imaginer à la place de l'autre. Ceux et celles qui s'engagent pour les autres n'ont pas tous subi le sort qu'ils essaient d'atténuer chez ceux qu'ils aident.
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
Pôle emploi : une fusion sous pression, deux ans après
Le magazine de la rédaction "Envoyé Spécial, la suite" est retourné dans les coulisses de Pôle Emploi, organisme issu de la fusion ANPE/Assedic.
Il y a deux ans, nous avions rencontré Francis, dont le dossier d’indemnisation avait été perdu, et Fanny – secrétaire de direction – qui alternait missions d’intérim et périodes de chômage. Fanny et Francis ont-ils retrouvé du travail ? Comment les conseillers font-ils face à des demandeurs d’emploi plus nombreux qu’il y a deux ans ? Reportage :
http://envoye-special.france2.fr/envoye ... -4238.html
Le magazine de la rédaction "Envoyé Spécial, la suite" est retourné dans les coulisses de Pôle Emploi, organisme issu de la fusion ANPE/Assedic.
Il y a deux ans, nous avions rencontré Francis, dont le dossier d’indemnisation avait été perdu, et Fanny – secrétaire de direction – qui alternait missions d’intérim et périodes de chômage. Fanny et Francis ont-ils retrouvé du travail ? Comment les conseillers font-ils face à des demandeurs d’emploi plus nombreux qu’il y a deux ans ? Reportage :
http://envoye-special.france2.fr/envoye ... -4238.html
Re: À VOIR À LA TÉLÉ
J'ai hébergé la vidéo sur la plateforme YouTubesuperuser a écrit :Pôle emploi : une fusion sous pression, deux ans après
Le magazine de la rédaction "Envoyé Spécial, la suite" est retourné dans les coulisses de Pôle Emploi, organisme issu de la fusion ANPE/Assedic.

Voici le lien du reportage : http://www.youtube.com/watch?v=mKCLvadY ... e=youtu.be
Bon visionnage !
