L'Emploi et le Chômage en Débats

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"les agents n'ont pas les compétences pour juger les candidats et encore moins connaitre les métiers"

je ne suis pas d'accord. ça dépend des agents, et ça dépend des métiers.

(Mabulle)

Admettons. Mais c'est bien là le problème : on ne choisit pas son référent. C'est la loterie, et la loterie, c'est l'arbitraire.
On prétend nous "conseiller". Mais de force, sans qu'on ait rien demandé ; les conseils de ma geôlière, c'est d'<<accepter>> (le couteau sur la gorge) un boulot pourri pour un salaire de famine.
Dans le genre saloperie ordinaire, j'aime beaucoup cet emploi du verbe <<accepter>>, qui implique une entière liberté de choix, alors que chantage et menaces sont les ingrédients principaux de la soupe à la mode gestapôlemploi.

PPAE et Offre Raisonnable d'Emploi

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/25/ ... circ18.pdf

Amicalement

j'avoue, il ne faut pas me poser de questions sur des métiers que je ne connais pas, sinon je botte en touche. je suis spécialisée en industrie depuis 2001.
j'ai la chance de travailler dans une agglo ou il n'y que 4 agences, 180 agents, et les collègues sont assez dispo pour répondre quand j'ai un gros doute.

mais ma mine d'infos, ce sont les chômeurs eux même. quand je ne comprends pas ou que je ne visualise pas un métier, je pose des questions à celui que j'ai en face de moi. mais c'est sûr, je ne suis pas soudeuse, je n'ai jamais travaillé dans un atelier et du coup j'ai une vision tronquée.
mais bon. le suivi géographique c'est pas mieux que par métier. je le vois bien lors des inscriptions, qui se font par zone géographique dans ma région : la grande loterie à la fois pour le chomeur et pour le conseiller. faut pas avoir de questions trop précises, ni une problématique formation hors de mon secteur d'activité. l'info circule tellement mal en interne que je décroche mon téléphone systématiquement (mes collegues sont assez dispo, on a une hot line).

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D'un autre côté, personne ne te demande rien. Tu ne sembles pas comprendre que le Pôle Emploi n'est qu'un outil parmi d'autres et l'outil le moins performant du marché du fait que ses collaborateurs ne savent pas grand chose de ce marché précisément.

Bien d'accord avec toi, Koala ; mais, quand bien même les agents du PE seraient hyper-performants, cela ne changerait rien au fait que si on ne trouve pas de travail – c'est-à-dire, avant quoi que ce soit d'autre, un salaire –, c'est qu'il n'y en a pas. Notre ennemi le plus venimeux, et le plus coriace, c'est le déni de réalité auquel se livrent politiques, "syndicalistes" et médias. Avec succès, hélas !

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Vous ne voulez pas d epole emploi

Nous ne voulons pas de CE Pôle emploi !

De plus ne e connaissant pas je vous interdit de dire, je cite: " que toi qui ne parait pas avoir une très longue expérience professionnelle. "

Tu n'as rien à interdire à personne. Tu n'es pas dans ton bureau, ici ! Tu te crois autorisé à proférer des menaces envers les chômeurs, à faire radier, à exercer ton petit pouvoir minable de petit bureaucrate minable : va faire ton sale boulot dans ta sale officine libérale-fasciste.
Ici, on s'exprime librement, que ça te plaise ou non. Si ça te défrise, on ne te retient pas.

houlà, zen les petits chevaux fougueux.....

antoine est toujours bien disposé à répondre et généralement de bon conseil, et c'est pas le genre à faire de l'autoritarisme avec les chomeurs qu'il suit (il s'exprime régulièrement sur ce fait)
il a tout a fait le droit d'exprimer qu'il n'est pas content face à un jugement de valeur qui le concerne.
en effet, il intervient sur le forum parce qu'il le veut bien, pour aider, pas pour se faire rentrer dedans.
et puis où sont les menaces ?? où est son petit pouvoir minable sur ce site ?? (petit pouvoir qui est le mien aussi, ça ne veut pas dire qu'on s'en sert)

je ne suis pas toujours d'accord avec antoine, mais là.

à travers des phrases comme "Tu ne sembles pas comprendre que le Pôle Emploi n'est qu'un outil parmi d'autres et l'outil le moins performant du marché du fait que ses collaborateurs ne savent pas grand chose de ce marché précisément.", vous relayez des idées reçues sur les conseillers anpe (popol tu m'auras pas) comme certains en relaient le mythe du chomeur-profiteur, celui du chomeur-fainéant, celui du chomeur-fraudeur, mythes que nous dénonçons avec antoine.

petite bulle pas contente, mais qui n'en tient rigueur à personne, puisqu'elle à pointé et n'est plus salariée de popol à cette heure pourtant si raisonnable, et ne va pas faire payer le mal qu'elle pense de son boulot pourri aux autres, préférant aider à travers la technique du contournement.

et puis où sont les menaces ?? où est son petit pouvoir minable sur ce site ??

Sur une autre file, Antoine disait, en substance, qu'il lui arrivait de menacer les DE, pour oublier ensuite ses menaces sitôt que la personne n'était plus en face de lui. À quoi j'avais répondu que le chômeur, lui, ne les oubliait pas. Imagine-t-il seulement l'effet que peuvent avoir ces menaces sur une personne déjà fragilisée, ostracisée, dénigrée, harcelée ? Antoine se sent le droit de menacer les DE qui ne s'adressent à lui que contraints et forcés, et qui ne lui ont rien demandé. C'est ça, l'exercice d'un petit pouvoir minable, et il est caractéristique d'un bureaucrate glacé et méprisant. La radiation : un crime de bureau, commis à l'abri de son statut, de sa bonne conscience. J'ai déjà posé la question : parmi tous ceux qui couchent, et meurent, dans la rue, combien sont-ils à en être arrivés là parce qu'un jour, un quelconque Antoine s'est senti le droit de les priver de tout moyen d'existence ? Rien, absolument rien ne saurait justifier ces menaces, et encore moins le passage à l'acte, pas même une quelconque <<fraude>>.
Il est déjà intolérable de devoir se plier au <<suivi mensuel>> – s'il était d'une quelconque utilité pour retrouver du travail, ça se saurait –, qui n'est qu'un flicage visant à assassiner socialement les chômeurs ; s'il faut, en plus, être menacé dès lors qu'on refuse de se plier à l'esclavagisation de masse à laquelle nous assistons (aux premières loges !), il ne faudra ni s'étonner ni se plaindre de <<l'agressivité>> des chômeurs.
Parce que c'est ma vie, mon avenir, ou ce qu'il en reste, parce que c'est mon destin, j'estime que c'est à moi seul de juger et de décider de ce qui est bon, ou non, pour moi, et que le référent, à qui je n'ai personnellement rien demandé, n'a d'autre droit que d'obtempérer.

La meilleure, et la seule, façon d'aider les chômeurs, pour un employé du polenploi, c'est de leur FOUTRE LA PAIX.

je n'avais pas lu ce fil où il raconte les menaces.
j'entends tous les jours des collègues qui menacent à demi mot (je vous laisse imaginer les conditions de confidentialité des entretiens). des fois, je comprends. je comprends une certaine lassitude, un énervement, un sentiment de revanche à prendre. combien de fois du "celui là il se fout de ma gueule", ou encore "c'est bidon son excuse"... entre deux rendez-vous.
la plupart de mes collègues ne se rendent pas compte du sens réel de notre métier.
du coup, le zèle, la méchanceté, une certaine forme de mépris aussi, j'ai des collègues pour qui c'est une soupape, une simple manière de se sentir moins coupable de ne pouvoir rien faire. d'autres se sentent investis d'une mission... et sont persuadés de détenir "le" message. d'autres encore abusent par naïveté, ne comprenant pas ou oubliant les tenants et les aboutissement de nos paroles et actes envers nos "clients" comme ils les appellent eux-mêmes.
ils sont persuadés de faire le mieux, le bien, parce que c'est le message qu'on nous fait avaler à longueur de temps. ils sont persuadés que voir les gens tous les mois ça les aides, qu'une offre de ménage au smic pour un bac+5, ou pour n'importe qui d'ailleurs, c'est toujours mieux que rien, meme 2 heures par semaine à 4h du mat à 1h de bus de chez toi avec le matos en bandoulière... ils sont persuadés qu'envoyer un demandeur en prestation ça va lui faire du bien, ça va l'aider, à tous les coups.
d'autres encore veulent juste rendre service et ne disent jamais rien, font juste leur boulot.
je ne me rappelle pas avoir eu des attitudes menaçantes envers des chomeurs, mais ça a très bien pu m'arriver. on passe tous par des hauts et des bas, des moments de faiblesse, des jours ou la fatigue te rends pas sympa, et meme con. moi aussi parfois une excuse bidon ça m'énerve, mais comme c'est moi qui leur ai donné la liste des excuses valables, je ne vais pas me plaindre. je repousse le rendez vous ou je passe un coup de fil.
ces temps, ci, ça rigole pas chez popol. je suis en congés, et franchement, j'apprécie. je disais plus haut qu'on nous rabâche des "tout va bien" à longueur de temps. en réalité, avec la fusion, c'est le bordel monstre. personne ne sait qui fait quoi. les circuits administratifs se sont alourdis, meme en interne. les procédures, les aménagements, les nouveautés tombent tous les jours. on nous promet une "réorganisation" du réseau pour septembre. personne ne sait où il va bosser...on mélange tout et on rigole. les secteurs d'activité (portefeuilles entreprises et demandeurs du coup) vont être remaniés pour être mieux répartis en "poids" et être plus cohérent nous promet-on...(je n'en doute pas). pour le personnel, le choix est difficile : rester travailler dans ton agence, proche de chez toi, meme si tu aimes ton secteur d'activité ? en profiter pour demander une mut plus proche de chez toi ? suivre ton "secteur d'activité" s'il part dans une autre agence ? suivre ton chef ? ne rien faire ??? en plus, il y a de grandes chances qu'on nous demande de postuler sur nos propres postes...on y ajoute les changements d'horaires d'ouverture au public, le 3949, et hop ! on dit aux journalistes que c'était le meilleur moment pour la fusion, on continue à avancer à marche forcée, et tout va bien.
les chomeurs souffrent, le personnel souffre.
tout ça pour dire que je peux comprendre les réactions de certains collègues. je n'excuse rien, je ne cautionne pas. je dialogue.

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