Blanchiment : le droit au silence garanti aux avocats
Article Article 434-1 du Code pénal:Elle n'existe pas SAUF dans le cas qui nous préoccupe.
Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Sont exceptés des dispositions qui précèdent, sauf en ce qui concerne les crimes commis sur les mineurs de quinze ans :
1° Les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et soeurs et leurs conjoints, de l'auteur ou du complice du crime ;
2° Le conjoint de l'auteur ou du complice du crime, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui.
Sont également exceptées des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l'article 226-13.
Où voyez vous que cet article n'est concerné QUE par les crimes de viol sur mineur?
Il y'a une chose que vous n'avez pas bien saisi.Ma source est peut être moins précise que la votre et confirme que la disposition prise par la dernière loi est scandaleuse .
Un avocat n'a peut être pas l'obligation de signaler un crime dont il a eu connaissance lors d'un entretien avec un prévenu mais cela ne l'empêche nullement de le dénoncer tout de même comme cela a déja été signalé plus haut.
Le code pénal protège un avocat pour la non-dénonciation de crime mais pas pour complicité j'ose l'espérer.

Je ne comprends pas le rapport avec la question initiale."Mais il faudrait savoir si la vie d'un enfant à moins de valeurs que le client d'un avocat."
D'autre part, je ne sais pas comment la jurisprudence considère le fait de savoir qu'un crime va être commis et de ne rien faire pour l'empêcher.
Est ce de la complicité ou de la non-dénonciation de crime ou les deux?
(Ne rien dire c'est rendre possible la commission et la faciliter)
Commencer à se demander qui a le plus le droit de vivre est une pente glissante dangereuse !